En référencement naturel, l’acronyme YMYL résume l’expression « Your Money Your Life ».  Inventée par Google, l’expression YMYL désigne tous les contenus web considérés comme sensibles, et qui peuvent influer sur la vie de l’internaute qui les consulte. Or, une page YMYL sera traitée spécifiquement par Google. Si votre entreprise travaille dans une thématique sensible (santé, finance, etc.), il est indispensable de comprendre et de maîtriser le principe du YMYL pour réussir votre référencement web.

Que signifie YMYL (Your Money Your Life) ?

Le terme YMYL a été inventé par Google en 2018, pour désigner un type de contenu bien spécifique, et jugé comme sensible par le moteur de recherche.

Sujet YMYL : définition

On va parler de contenu YMYL ou de page YMYL pour désigner certains types de contenus sensibles sur le web.

Le terme YMYL résume l’expression « Your Money Your Life », traduisible en « votre argent, votre vie ». Cette expression SEO désigne tous les contenus web qui peuvent avoir un impact sur les finances, la sécurité ou encore la santé des internautes.

En d’autres termes, il s’agit des contenus jugés les plus sensibles et potentiellement les plus dangereux, que ce soit :

  • Pour l’internaute qui les consulte,
  • Pour son entourage direct,
  • Pour la société en général.

Inventée par Google, le moteur de recherche le plus utilisé, cette expression est loin d’être anodine pour un expert du SEO. En effet, les contenus YMYL vont être scrutés très spécifiquement par les robots de Google. Autrement dit, une entreprise qui cherche à bien se positionner sur des contenus sensibles devra faire deux fois plus d’efforts pour apparaître en haut pages de résultats de recherche (SERP).

Si vous maîtrisez les fondements du SEO, vous savez que la position dans les SERP dépend d’un algorithme complexe, et de très nombreux facteurs. Si vous publiez du contenu YMYL, l’algorithme de Google sera d’autant plus précautionneux avant de faire apparaître votre site web dans le haut des résultats.

Définition YMYL en SEO

 

Les différents types de contenus YMYL

Il faut bien comprendre que l’expression YMYL reste assez générale, et peut donc concerner un grand nombre de contenus différents.

Google met en exergue quatre principaux types de contenus YMYL :

  • Les contenus santé et sécurité : à savoir tous les contenus qui évoquent la santé mentale ou physique, ou encore la sécurité des biens et des personnes.
  • Les contenus liés à la sécurité financière : à savoir toutes les pages qui évoquent les investissements financiers et l’argent.
  • Les contenus sociétaux : qui comprennent tous les contenus qui pourraient représenter un danger pour un groupe de personne ou des problèmes d’intérêt public ou de foi dans les institutions.
  • Les autres contenus YMYL : qui vont comprendre tout autre contenu non précédemment évoqué, mais en mesure de nuire à la santé ou à la sécurité des biens, des personnes ou de la société.

On notera que le contenu YMYL n’est pas forcément néfaste en soi. Est considéré comme YMYL tout sujet qui peut représenter un danger.

Le fait de produire du contenu YMYL ne signifie pas que vous n’allez pas apparaître dans les résultats de recherche Google, mais que vous allez devoir faire des efforts pour prouver que les contenus YMYL que vous produisez ne représentent pas un danger.

Les différents types de contenus YMYL

L’expression YMYL englobe tous types de contenus sensibles. Sont particulièrement concernés les contenus liés à la santé, à la sécurité, à l’argent et à la société.

Exemple de pages YMYL

La meilleure manière d’expliquer ce type de contenu est de donner quelques exemples de pages YMYL. En l’occurrence, nous n’allons pas donner d’exemples concrets avec liens à la clé (pour des raisons évidentes !), mais plutôt donner quelques exemples de contenus qui seront considérés comme sensibles par Google.

Voici différents exemples de contenus YMYL :

  • Un blog sur la nutrition : tout site web qui évoque la nutrition et la santé sera considéré comme YMYL. Si vous donnez des conseils de diète ou de régime, vous allez forcément entrer dans la catégorie YMYL, en évoquant directement la santé.
  • Un site web d’investissement en ligne : si votre entreprise travaille dans la finance ou si vous souhaitez donner des conseils d’investissement, il est évident que votre site sera considéré comme site YMYL, puisque vous cherchez à influer sur les finances de l’internaute.
  • Un site de pari en ligne : si vous avez une activité de bookmaker ou que vous souhaitez donner des conseils concernant le pari sportif ou les jeux d’argent, il est également évident que vous entrez dans la catégorie financière des YMYL.
  • Un journal de désinformation : un site web politique qui chercherait à faire de la désinformation (fake news ou vision très orientée des évènements) pourrait également entrer dans la catégorie YMYL, pour les enjeux sociétaux. L’ensemble de la sphère complotiste pourrait être considéré dans cette catégorie.
  • Un site de développement personnel : citons enfin tout site web de développement personnel, qui évoque de près ou de loin la santé mentale ou physique.

Enfonçons à nouveau le clou en rappelant qu’un éditeur de site web YMYL n’a pas forcément de mauvaises intentions. Vous pouvez tout à fait décider de partager vos conseils bien-être ou l’analyse de vos investissements financiers sans aucune intention de nuire.

La problématique pour Google est double.

D’une part, les contenus YMYL sont sensibles, et ils peuvent impacter très négativement un internaute s’ils ne sont pas sérieux. Par exemple, des conseils nutritionnels sans fondement scientifique peuvent représenter un danger pour celui ou celle qui les suit.

D’autre part, les contenus YMYL sont très souvent exploités par des personnes mal intentionnées, voire par des escrocs. C’est par exemple le cas de la sphère financière ou encore des paris en ligne.

C’est ce qui explique que Google analyse avec une attention toute particulière l’ensemble des contenus YMYL, pour s’assurer de ne mettre en avant que des sites légitimes et qui ne représentent pas un danger (désinformation, escroquerie, pratiques dangereuses pour la santé, mise en danger de la vie d’autrui, etc.).

Exemple contenu YMYL

Si votre activité repose sur du conseil financier ou sur de la santé, il faudra particulièrement soigner vos contenus, qui seront par défauts considérés comme YMYL.

L’impact du YMYL sur le SEO

Vous aurez compris que travailler sur du contenu sensible aura forcément un impact sur votre stratégie de référencement naturel.

Cela ne signifie bien évidemment pas qu’un contenu YMYL ne peut pas vous permettre de faire apparaître votre site en haut des SERP de Google, mais plutôt que vous allez devoir redoubler d’attention et d’efforts sur ce type de thématiques.

Voici en quoi l’utilisation de contenu YMYL va impacter votre SEO :

  • Un référencement web plus long : si les sites web jeunes nécessitent souvent plusieurs semaines avant de commencer à générer du trafic naturel, ce sera d’autant plus important pour des pages YMYL, car Google ne prendra pas le risque de mettre en avant des sites inconnus.
  • De fortes exigences de crédibilité : les robots de Google exigeront par nature une forte crédibilité des pages YMYL. Cela peut notamment passer par des informations précises sur l’identité de l’éditeur web et de l’auteur des contenus.
  • Une réelle expertise du domaine : le moteur de recherche mettra de préférence en avant les experts de thématiques YMYL. Cela signifie qu’un site d’institution ou d’entreprise ayant pignon sur rue sera fortement avantagé par rapport à un site d’indépendant ou de particulier.
  • Une importance accrue du SEO off-site : toute entreprise publiant des contenus YMYL aura tout intérêt à investir dans le SEO off-site, qui permettra de rassurer Google quant à la crédibilité de l’auteur ou de l’entreprise. Il s’agira donc d’être présent et mentionné en dehors de votre site web, notamment sur les réseaux sociaux ou dans les médias et sites institutionnels.
  • Un plus haut risque de contrôle manuel : enfin, les pages YMYL sont plus susceptibles d’être contrôlées manuellement (même si c’est loin d’être une norme !), et globalement d’être pénalisées. Si vous travaillez sur une thématique YMYL, il faut bien comprendre que vous ne serez jamais à l’abri de pénalités Google.

Tout projet de site web YMYL devra absolument être sérieux et long-termiste, car vous allez continuellement devoir envoyer à Google des signes de crédibilité et de réassurance.

Si vous créez un site web uniquement pour faire des tests ou dans un but d’expérimentation SEO, le choix d’une thématique YMYL sera par nature condamné à l’échec, car vous ne pourrez jamais apporter à Google les signes qu’il attend pour vous positionner en haut des résultats.

Bon à savoir : si notre blog s’intéresse avant tout au marketing digital et au référencement, rappelons tout de même que le choix d’une thématique sensible aura également un impact fort sur la gestion de votre entreprise. En dehors de toute considération SEO, un entrepreneur qui se lance dans les métiers de la santé ou de la finance devra redoubler d’efforts, et très certainement affronter une législation bien spécifique. Voilà pourquoi proposer des produits ou services ayant un impact sur la santé, la sécurité ou la finance nécessitera toujours une forte expertise métier. 

Pages YMYL

Il n’est pas impossible de positionner un site web sur une thématique YMYL, loin de là ! En revanche, il faut garder à l’esprit que vous allez devoir envoyer de nombreux signaux positifs à Google pour faire connaître un site web sur une telle thématique.

YMYL et EEAT : le combo gagnant pour un référencement réussi

Pour conclure sur le sujet et donner des conseils à quiconque cherche à positionner des pages YMYL, il est indispensable d’évoquer la notion de EEAT, un autre concept de Google, directement lié au YMYL.

Qu’est-ce que le EEAT ?

Il est important de noter que la notion de page YMYL a été lancée en même temps que celle de l’EEAT par Google (ou plus précisément que celle de l’EAT, devenue par la suite EEAT).

L’acronyme EEAT désigne différents critères de qualité pris en compte par Google dans son algorithme, appliqués à toutes les thématiques, mais tout particulièrement importants pour les thématiques YMYL.

Cet acronyme désigne initialement trois critères (EAT), devenus quatre (avec l’ajout du critère expérience), attendus par Google dans ses contenus, à savoir :

  • L’Expérience : l’auteur d’un contenu web doit mentionner sa propre expérience, et de réelles choses qu’il a vécues. Si vous évoquez des conseils sur les maladies mentales, par exemple, il paraît impératif d’évoquer des situations de patients avec qui vous avez travaillé, de cas concrets vécus ou encore d’enquêtes scientifiques reconnues.
  • L’Expertise : l’auteur d’un contenu doit disposer d’une réelle expertise. Si votre site web évoque des sujets médicaux, il est préférable que ses pages soient signées par un médecin ou par un professionnel médical.
  • L’Autorité : votre entreprise ou vous-mêmes devez avoir une certaine autorité dans votre secteur. Google mettra en avant les personnes ou entreprises connues, à savoir celles qui sont mentionnées un peu partout sur le web.
  • La Trustworthiness (fiabilité) : les contenus d’un site web doivent être fiables et sécuritaires. Le site web ne doit pas représenter de danger, et les contenus présentés doivent être sérieux.

Une page YMYL doit particulièrement respecter les critères EEAT, ce qui peut nécessiter un certain travail.

Nous vous invitons à consulter notre dossier sur le EEAT en SEO pour creuser le sujet, puisqu’il détaille clairement chacun de ces critères.

Définition EEAT

Comment respecter les critères EEAT pour des contenus YMYL ?

Les critères EEAT sont pris en compte par Google pour toutes les pages indexées. En revanche, il est évident qu’ils seront d’autant plus importants pour une thématique sensible.

L’exemple est simple : Google va toujours préférer mettre en avant le site web d’un hôpital ou d’une clinique privée dans des recherches sur la santé, plutôt que le site web d’un parfait inconnu qui ne divulgue même pas son identité.

À cet effet, voici différents conseils à suivre absolument pour faire se positionner vos pages YMYL :

  • Déclinez clairement votre identité : en premier lieu, il est impératif d’être transparent à 100% concernant l’identité de votre entreprise. Travaillez les mentions légales, les CGU et toutes les pages légales, mais pensez également à créer une page « Entreprise », voire une page « Notre équipe ». En plus d’être efficaces du point de vue marketing, elles peuvent aider à asseoir votre expérience et votre expertise aux yeux de Google.
  • Faites appel à des experts : confiez des contenus YMYL à des spécialistes reconnus. Les contenus santé peuvent être confiés à des psychologues, psychiatres, médecins, infirmiers, etc. Les contenus financiers peuvent être confiés à des professionnels, des CFO, des investisseurs reconnus, etc. Cela implique également d’indiquer clairement l’identité des auteurs de vos pages, par exemple avec des pages « auteur », qui mènent vers les réseaux sociaux ou les sites perso de vos différents auteurs.
  • Soignez vos contenus : naturellement, les contenus YMYL doivent être de haute qualité ! En plus de les confier à des experts, veillez à ce que vos contenus répondent à des problématiques réelles. Pensez par ailleurs à vulgariser les contenus, et évitez dans la mesure du possible des prises de position qui pourraient être sujettes à débat ou à polémique.
  • Travaillez le SEO off-site : un site internet aux contenus YMYL ne doit jamais être travaillé en vase clos. Plus que jamais avec une telle thématique, le SEO off site est indispensable. Il ne s’agit pas ici uniquement d’acheter des liens entrants (backlinks), mais aussi de faire parler de votre site et/ou de votre entreprise dans des médias ou sur d’autres sites web influents.
  • Améliorez votre notoriété : en parallèle du point précédent, il sera essentiel d’améliorer la notoriété de votre entreprise (ou de travailler votre personal branding). Cherchez à être interviewé(e) dans les médias locaux ou spécialisés, échangez avec d’autres entreprises du secteur, participez ou organisez des évènements, etc. Plus Google « entendra parler » de vous ailleurs que sur votre site web, et plus il sera à même de vous considérer comme expert(e) et de mettre en avant vos contenus web.

Si vous n’êtes pas en mesure de suivre ces conseils, la meilleure solution sera de ne pas publier de contenus YMYL ! Si vous préférez que vos conseils santé ou que vos conseils finance soient publiés de manière anonyme, il faut accepter le fait qu’il y ait très peu de chances pour que Google les mette en avant.

Si votre entreprise est par nature orientée sur les thématiques YMYL, vous savez désormais comment améliorer votre site web si vous aviez jusque là de grandes difficultés à vous positionner.

En référencement naturel, l’acronyme EEAT désigne des critères pris en compte par Google dans le positionnement des sites internet. Si vous cherchez à améliorer le référencement de votre site web, il est donc intéressant de vous pencher sur les critères EEAT en SEO. Cette page vous donne une vision claire et détaillée de chacun de ces critères, et vous explique comment les respecter.

Que signifie EEAT en SEO ?

Pour commencer, il est utile de rappeler ce que signifient les critères de l’EEAT en SEO.

Définition de l’EEAT Google

Acronyme introduit par Google en 2018 (initialement avec l’EAT, puis avec l’EEAT en 2022), l’EEAT désigne différents critères pris en compte par Google dans l’algorithme de son moteur de recherche pour trier les contenus.

Cette notion SEO vise à expliquer aux éditeurs de site web quels sont les éléments à travailler en priorité pour améliorer leur positionnement sur internet.

On aura facilement compris que les critères EEAT sont au nombre de quatre :

  • Experience : le contenu du site web témoigne-t-il d’une expérience personnelle ?
  • Expertise : l’auteur des contenus du site est-il un expert du domaine abordé ?
  • Authoritativeness (autorité) : le créateur de contenu ou l’éditeur web est-il une référence du secteur d’activité concerné ?
  • Trustworthiness (fiabilité) : les contenus du site web sont-ils fiables et pertinents ?

Chacun de ces différents critères est détaillé plus précisément dans la suite de cet article.

À savoir : Google a initialement introduit les critères EAT en 2018. Le E de l’expérience n’est arrivé qu’en 2022, pour donner naissance à l’EEAT, parfois appelé « Double E-A-T ». 

Définition EEAT

Intérêt des critères EEAT dans le référencement web

Si vous connaissez les bases fondamentales du SEO, vous savez que les moteurs de recherche utilisent des algorithmes (un ensemble de calculs complexes, réalisés en fonction de très nombreux critères) pour décider de la position d’une page web dans les SERP (page de résultats des moteurs de recherche).

Il faut comprendre que le fonctionnement exact de l’algorithme Google reste secret, car l’enjeu du moteur de recherche est que les résultats ne soient pas trop facilement manipulables.

Dans ce contexte, les critères EEAT sont tout simplement des indices de Google quant à sa manière de trier les contenus dans son algorithme. Autrement dit, un éditeur de site web aura tout intérêt à chercher à respecter au maximum chacun de ces critères, s’il tient à profiter d’une bonne position dans les moteurs de recherche.

Naturellement, ces critères ne sont qu’un élément parmi de nombreux autres qui vont aider à améliorer le référencement d’un site web. Ils restent néanmoins intéressants à étudier pour définir clairement les attentes de Google en matière de qualité de contenu web.

EEAT et création de contenu web

Les critères EEAT sont des éléments à prendre en compte au moment de créer les contenus d’un site web, même s’il ne s’agit bien évidemment pas des seuls critères qui vont influencer le positionnement d’un site internet.

Comprendre les critères EEAT

Vous aurez compris que si vous cherchez à créer du contenu de qualité, il sera intéressant de respecter les critères EEAT. Pour vous donner une vision plus précise et concrète de chacun de ces critères, il paraît utile de les étudier un à un.

Expérience

L’expérience (en anglais « Experience ») est le petit dernier des critères EEAT de Google ! Pour ne pas le confondre avec l’expertise (second « E » de l’acronyme), il faut prendre le terme « expérience » en tant qu’évènement ou que situation vécue.

Le contenu du site web doit être issu d’une expérience personnelle réellement vécue par l’auteur. Pour donner quelques exemples :

  • La présentation d’un produit doit être rédigée par une personne qui a réellement testé le produit et l’a eu en main.
  • Des conseils de voyage doivent être proposés par une personne qui a vraiment visité la ville ou le pays qu’elle présente.
  • Des informations pratiques doivent être présentées sous fond d’une expérience réelle du sujet. Des conseils en management, par exemple, doivent s’appuyer sur des exemples concrets et vécus par un manager.

Plus il y aura de  signes que l’auteur du contenu a réellement été exposé aux situations présentées, et plus le contenu aura de chances se positionner en haut des SERP Google.

Notre conseil : du point de vue d’un éditeur web, cela souligne l’importance de confier ses contenus à des personnes compétentes et expérimentées dans les sujets traités, ou de mettre à avant son propre profil et ses expériences personnelles et professionnelles.

Expérience EEAT

Expertise de l’auteur

L’expertise (en anglais « Expertise ») est légèrement différente de l’expérience, évoquée plus haut. Ici, l’expertise indique que l’auteur d’un contenu a les connaissances et compétences nécessaires pour évoquer le sujet de manière sérieuse.

Par exemple, un contenu relatif au droit des affaires aura plus de chances de bien se positionner s’il a été rédigé par un avocat spécialisé. De même, des conseils nutrition auront plus de chances d’être bien positionnés s’ils ont été rédigés par un médecin ou par un nutritionniste.

L’expertise peut avoir un impact très fort dans le référencement de certains contenus, notamment sur des thématiques sensibles (en particulier la santé). Pour évoquer ces thématiques, Google utilise l’acronyme YMYL (pour « Your Money or Your Life », en français « Votre argent ou votre vie »), à savoir toutes les thématiques qui concernent les finances, les enjeux de société, la sécurité et la santé.

Notre conseil : pour répondre aux deux premiers critères E, il est non seulement nécessaire de confier vos contenus à des experts de leur domaine, mais il est tout aussi important de mentionner l’identité desdits experts et de les mentionner comme auteurs dans les contenus qu’ils produisent. 

EEAT SEO : expertise

Authoritativeness (Autorité du site web)

L’autorité (en anglais « Authoritativeness ») désigne la notoriété et la pertinence du site web dans son secteur d’activité.

L’autorité d’un site web ou d’une entreprise est déterminée par sa popularité et/ou par sa proéminence dans son secteur. 

Le meilleur exemple d’autorité est d’évoquer les sites gouvernementaux. Si vous vous intéressez aux impôts ou à la fiscalité, il y a de fortes chances pour que les premiers résultats de votre recherche soient des sites de l’État, tels que impots.gouv.fr ou economie.gouv.fr.

Un autre exemple célèbre est Wikipédia, la fameuse encyclopédie en ligne. Véritable référence, elle apparaît dans les premiers résultats de recherche sur de nombreux sujets informationnels.

Développer la notoriété d’une entreprise peut clairement aider à mieux positionner ses contenus web, mais il s’agit bien évidemment d’un travail de longue haleine.

Notre conseil : si votre site web publie de nombreux contenus pertinents sur votre thématique clé, et si vous vous engagez sérieusement dans votre secteur (participation à des Salons et évènements, échanges avec des experts, etc.), cela pourra améliorer l’autorité de votre entreprise et de vos contenus. Cela souligne par ailleurs le côté long-termiste du SEO, car il est évident qu’une entreprise bien installée avec un site web ayant plusieurs années au compteur aura plus de facilités à bien se positionner.

EEAT Google Authoritativeness

Trustworthiness (fiabilité)

La fiabilité/confiance (en anglais « Trustworthiness ») est le critère le plus important pris en compte par Google.

La fiabilité d’un site web désigne son caractère sécuritaire, honnête et digne de confiance. En anglais, le terme « trust » incarne clairement ce double sens de « fiable et sécuritaire ».

Pour un éditeur de site web, la notion de confiance ou de fiabilité peut sous-entendre différents éléments :

  • La sécurité technique du site : votre site doit être protégé par un certificat SSL (qui permet d’afficher le HTTPS) et ne représenter aucun risque technique pour ses utilisateurs.
  • La fiabilité des informations : les contenus du site doivent être réalisés par des experts, et donner des informations fiables et sûres. Par exemple, si des avis clients sont présents, ils doivent être honnêtes et vérifiés, de même que toutes les informations présentes au sujet de l’entreprise.
  • L’identité : les auteurs du site internet doivent être clairement présentés et dignes de confiance. Cela passe notamment par la mise en avant des auteurs et responsables, mais aussi par le respect des règles en vigueur (RGPD et politique de confidentialité, présence de mentions légales sur le site, etc.).

Une fois de plus, ce critère est particulièrement important pour les sujets YMYL et pour toutes les thématiques sensibles.

Par exemple, le site internet d’un hôpital ou d’une clinique sera clairement avantagé sur des thématiques de santé, par rapport à un blog de particulier. De même, un cabinet d’expertise comptable ayant pignon sur rue sera priorisé dans les résultats relatifs à la gestion de l’argent, plutôt que le site internet d’un coach financier sans aucune certification.

Notre conseil : si votre entreprise est peu crédible ou si vous refusez de mettre en avant votre identité, cela se ressentira forcément sur le critère « trust », en particulier sur les thématiques YMYL (argent, santé, sécurité…). Si vous êtes chef d’entreprise, la bonne nouvelle est qu’une entreprise aura plus de chances de se positionner qu’un particulier ou qu’un indépendant. Jouez donc à fond sur la transparence et mettez clairement en avant votre structure.  

EEAT Trustworthiness fiabilité

Comment respecter les critères EEAT ?

Après avoir étudié les différents critères EEAT, il est intéressant de vérifier que votre site web répond bien à ces différents critères, et que Google est en mesure d’apprécier la qualité de votre site sur ces éléments.

Comment mettre en valeur ses critères EEAT ?

Vous aurez remarqué que les différents critères EEAT peuvent avoir tendance à se chevaucher. Par exemple, l’expertise et l’expérience sont souvent liées, car tout expert d’un domaine aura par nature des expériences vécues pertinentes sur le domaine en question.

De même, l’autorité d’une entreprise va forcément jouer sur son aspect fiable et digne de confiance.

Ainsi, il est possible de donner des conseils assez généraux pour valider l’ensemble des critères EEAT :

  • La qualité technique du site : sur le caractère de la fiabilité en particulier, il est impératif de créer un site fiable (qui reste disponible et est sécurisé). C’est d’autant plus important pour un site e-commerce ou pour tout site amené à traiter des données personnelles.
  • L’identité de l’éditeur du site web : pour les différents critères EEAT, il est primordial de mettre clairement en avant l’éditeur du site web. N’hésitez pas à créer une page « À propos », ou encore une page de présentation de votre équipe (et spécifiquement des auteurs de contenus). Mettez-vous également en ordre avec la loi RGPD concernant la gestion des données personnelles. Votre site doit notamment comporter des mentions légales et une politique de confidentialité.
  • La qualité et la pertinence des contenus : les contenus présents sur votre site web doivent être fiables, pertinents et dignes de confiance. Ciblez spécifiquement un sujet principal, ce qui vous aidera à vous imposer comme expert au fil du temps. Cherchez à répondre à toutes les questions potentielles qu’il est possible de se poser autour de votre thématique clé.
  • La pertinence et l’identité des créateurs de contenus : il est important d’être également transparent(e) sur l’identité des auteurs. N’hésitez pas à faire intervenir des sommités de votre milieu pour proposer certains contenus, afin de travailler spécifiquement les deux critères E (expérience et expertise). Ce sera notamment stratégique si votre thématique est considérée comme YMYL.
  • La réputation de l’entreprise : enfin, votre travail SEO doit être complété d’un travail marketing. Une entreprise ayant pignon sur rue sera favorisée par Google. Cela peut passer par des campagnes de publicité, la participation à des évènements, la qualité de votre présence sur les réseaux sociaux, les avis Google sur votre entreprise, etc.

Vous noterez que les critères EEAT vont en particulier chercher à exclure les sites « louches », à savoir ceux qui ne disposent pas de mentions légales, qui ne sont pas clairs sur l’origine de leurs informations (fake news, complotistes, etc.) ou qui évoquent des sujets sensibles sans réelle expertise.

Il est donc primordial de mener un travail de transparence et d’information, pour que votre site web soit clair et mette en valeur votre expertise, votre expérience et votre fiabilité.

Comment Google identifie-t-il les critères EEAT ?

Pour conclure sur le sujet, il est toujours intéressant de comprendre comment Google établit ses classements en fonction des critères EEAT.

Dans les faits, le moteur de recherche peut s’appuyer sur une multiplicité de critères (qui ne sont pas tous dévoilés) pour établir son tri en fonction des critères EEAT :

  • Comme c’est toujours le cas pour l’indexation d’un site web, Google crawle votre site web, c’est-à-dire utilise des robots qui analysent le contenu des pages de votre site internet.
  • Google peut s’appuyer sur l’ensemble des métadonnées pour ses critères EEAT, par exemple l’auteur d’une page ou d’un article web.
  • Les critères EEAT sont analysés en même temps que les autres critères SEO pris en compte dans l’algorithme. Google peut notamment utiliser le SEO off site pour évaluer certains critères, comme l’autorité d’une entreprise ou d’un site web.
  • Le moteur de recherche peut aussi s’appuyer sur les données officielles (par exemple un SIRET ou une adresse postale d’entreprise) et sur les sites tierces (par exemple les annuaires d’entreprises ou les fiches de réseaux sociaux).
  • Le travail de l’algorithme et des robots peut être secondé par une intervention humaine, à travers l’intervention des Quality Raters, à savoir des employés de Google chargés d’évaluer la pertinence des résultats de recherche. Cette intervention humaine n’est cependant pas systématique, loin de là !

Il est bon de garder à l’esprit que les critères EEAT ne sont qu’un élément parmi tant d’autres dans le référencement naturel d’un site web. Pour preuve, il y a de forts risques pour que vous tombiez régulièrement sur des sites web qui ne semblent pas forcément très fiables ou n’ont pas nécessairement une énorme autorité.

L’intérêt premier des EEAT est donc de vous donner une certaine ligne directrice et de garder à l’esprit l’importance de certains critères (notamment la trustworthiness) dans les classements de Google. Mais ces critères ne suffiront pas nécessairement à eux seuls pour améliorer le référencement de votre site web. Ils peuvent cependant faire la différence si votre site peine à se faire connaître, en particulier si vous travaillez sur une thématique sensible !

En matière de référencement naturel comme ailleurs, il est toujours intéressant de se pencher sur la concurrence. On va parler de concurrence SEO pour désigner la concurrence entre plusieurs sites qui visent les mêmes mots clés de recherche. Cette page vous explique en détail comment et pourquoi faire une analyse de concurrence SEO.

Qu’est-ce qu’un concurrent SEO ?

Avant d’expliquer comment analyser vos concurrents SEO, il paraît utile de rappeler quelques bases du SEO, ainsi que le principe même de la concurrence dans ce domaine bien précis.

Concurrence SEO : définition

En premier lieu, rappelons la définition de la concurrence en SEO.

Le SEO (pour « Search Engine Optimization », ou « optimisation pour les moteurs de recherche ») rassemble toutes les techniques qui permettent d’améliorer la visibilité d’un site internet sur les moteurs de recherche.

Par définition, un concurrent SEO est un site internet qui cherche à se positionner sur les mêmes mots clés que le vôtre. On peut également parler de concurrent organique, puisqu’il s’agit d’une concurrence dans les résultats de recherche organiques.

Il faut bien comprendre que les mots clés et le référencement naturel sont intimement liés. Quand vous entamez une stratégie SEO, vous allez nécessairement viser certains mots clés, à savoir les expressions de recherche les plus souvent tapées par les internautes.

La concurrence SEO rassemblera tous les sites SEO qui sont déjà positionnés sur les mots clés pertinents pour votre activité. Naturellement, une analyse de concurrence SEO s’intéressera avant tout aux concurrents positionnés avant vous, car vous allez chercher à les détrôner !

Notre conseil : si vous cherchez à mieux comprendre le positionnement sur les moteurs de recherche, consultez notre guide pratique sur le sujet !

Quelle différence entre un concurrent et un concurrent SEO ?

S’il est un élément à bien comprendre en matière de concurrence SEO, c’est qu’il peut exister une large différence entre vos concurrents et vos concurrents SEO. Comprenez qu’il n’est pas rare qu’un concurrent SEO ne soit pas un concurrent direct de l’entreprise.

En effet, la nuance est subtile, mais a tout intérêt à être précisée :

  • Un concurrent : est une entreprise qui vise les mêmes clients et prospects que les vôtres, et propose des produits et services similaires. Si vous êtes une entreprise locale, par exemple, vos concurrents sont essentiellement des entreprises locales qui proposent les mêmes services que les vôtres, au même public.
  • Un concurrent SEO : est un éditeur de site web dont le site internet est positionné sur les mots clés qui vous intéressent. Il peut tout à fait s’agir d’une entreprise concurrente, mais il peut également s’agir d’une entreprise qui ne propose pas les mêmes produits et services que vous.

En matière de stratégie SEO, il est nettement plus intéressant de réaliser l’analyse de vos concurrents organiques que celle de vos concurrents directs, en particulier si votre activité est peu portée sur le web.

Pour prendre un exemple simple, si vous êtes un restaurateur à Bordeaux, vous allez peut-être chercher à vous positionner sur le mot clé « restaurant bordeaux ». Vos concurrents sont les autres établissements de restauration bordelais, tandis que vos concurrents SEO sont généralement les plateformes d’avis en ligne (par exemple Tripadvisor, comme on peut le voir sur l’image ci-dessous).

On pourrait prendre le même exemple avec les assureurs. Les concurrents d’un assureur sont généralement les autres assureurs, tandis que ses concurrents organiques seront plus souvent les comparateurs d’assurance (par exemple Les Furets).

À savoir : il est toujours intéressant d’étudier la stratégie SEO de vos concurrents directs. En revanche, vos concurrents SEO restent les plus pertinents à étudier en matière de référencement web, car ce sont eux que vous cherchez à battre sur les moteurs de recherche. 

Exemple concurrence SEO

Les quatre premiers résultats sur la recherche « restaurant Bordeaux » ne sont pas des restaurants, mais bel et bien des plateformes d’avis et des blogs en ligne. Un restaurateur ayant des ambitions SEO aura plus intérêt à analyser la stratégie de référencement de ces plateformes, plutôt que celle de ses concurrents directs (qui sont les autres restaurateurs).

L’intérêt d’une analyse de concurrence SEO

Toute stratégie de communication numérique doit passer par une analyse de la concurrence. Le référencement web n’échappe bien évidemment pas à cette règle !

Vous aurez déjà compris que l’une des spécificités du SEO est que vos concurrents SEO peuvent ne pas être vos concurrents directs. S’il est toujours pertinent d’étudier vos concurrents en matière de message commercial et de communication, votre stratégie SEO va rapidement bifurquer vers l’analyse de la concurrence SEO.

Il faut bien comprendre qu’une analyse de concurrence SEO permet d’asseoir votre stratégie de référencement, et ce pour différentes raisons :

  • Une vision claire de la concurrence SEO : en premier lieu, l’analyse vous permet d’identifier clairement quels sont les sites internet les plus populaires dans votre secteur. Même si vous connaissez votre concurrence directe sur le bout des doigts, il y a fort à parier que votre concurrence SEO ne soit pas la même. Dans tous les cas, il est impératif d’étudier en détail tous les sites web qui se positionnent mieux que le vôtre sur les mots clés qui vous intéressent.
  • Une meilleure compréhension de votre place dans les résultats de recherche : le SEO nécessite forcément d’étudier les SERP Google (pages des résultats de recherche). L’analyse de vos concurrents SEO peut vous permettre de mieux comprendre votre propre place dans les SERP, et d’identifier les mots clés infranchissables ou les opportunités. Dans notre exemple ci-dessus, notre restaurateur bordelais peut rapidement comprendre qu’il ne sera jamais premier sur le mot clé « restaurant bordeaux » (car le budget SEO de TripAdvisor est infiniment plus élevé que le sien !), cela peut donc l’aider à rechercher des mots clés plus nichés et plus accessibles.
  • Une manière d’identifier les meilleurs mots clés : une partie de l’intérêt de l’analyse concurrentielle organique est de pouvoir identifier rapidement des mots clés pertinents. En recherchant sur quels mots clés sont positionnés vos concurrents SEO, vous allez pouvoir identifier de nombreuses requêtes cibles, qu’il pourrait être pertinent de viser dans vos propres contenus.
  • Des repères pour établir votre stratégie de contenus : analyser les sites et la ligne éditoriale de vos concurrents SEO peut vous permettre d’identifier quels sont les types de contenus attendus par les moteurs de recherche sur tel ou tel mot clé. Cela peut donc vous aider à concevoir un site web et surtout des contenus qui s’adaptent à l’intention de recherche. Une fois encore : vous avez plus intérêt à produire des contenus proches de ceux de vos concurrents SEO (qui sont bien positionnés dans les SERP) plutôt que ceux de vos concurrents directs.
  • Des critères d’analyse pertinents : enfin, avoir une vision précise de votre concurrence SEO peut vous aider à déterminer clairement quelles sont les failles ou opportunités de votre stratégie SEO. Toute entreprise peut potentiellement améliorer le référencement de son site web, mais il est essentiel d’adopter une stratégie qui corresponde à votre budget, à vos ambitions et à votre modèle économique. Si vos concurrents SEO sont des multinationales et vous une TPE, votre stratégie ne doit pas chercher à les concurrencer de manière directe ! Mieux vaut alors identifier les niches de votre marché, pour trouver la stratégie qui peut vous permettre de gagner en visibilité, malgré la forte concurrence.

Il faut bien comprendre que même une petite entreprise peut tirer son épingle du jeu dans un secteur SEO concurrentiel. Mais cela nécessitera forcément une bonne analyse du marché et une stratégie adaptée.

Si votre stratégie SEO s’appuie uniquement sur un mot clé très concurrentiel, et que vous n’avez pas un budget conséquent, vous allez forcément échouer dans le positionnement de votre site internet.

Importance analyse concurrence SEO

Une analyse concurrentielle SEO permet d’identifier les forces en présence, d’inspirer votre stratégie SEO, d’identifier les mots clés les plus pertinents et de proposer des contenus mieux adaptés pour un bon positionnement dans les SERP.

Comment faire une analyse de concurrence SEO ?

Après avoir vu la pertinence de l’analyse des concurrents SEO, il paraît logique de se pencher sur la méthode d’analyse ! Voyons ensemble comment analyser les sites internet de vos concurrents en référencement naturel.

Comment voir la concurrence en SEO ?

La première étape est bien évidemment d’identifier vos concurrents organiques.

Si vous avez bien suivi la définition de la concurrence SEO, vous aurez compris que l’identification de vos concurrents SEO nécessite d’avoir identifié préalablement les mots clés stratégiques de votre société. Commencez toujours par rechercher des mots clés qui vous semblent pertinents dans votre activité, par exemple des questions ou éléments de recherche que vos prospects peuvent être amenés à taper sur Google.

Il existe deux principales solutions pour identifier vos concurrents SEO :

  • La manière la plus basique est d’examiner en détail les premiers résultats de recherche sur l’ensemble des expressions de recherche que vous souhaitez toucher. En réalisant un certain nombre de recherches et en tapant plusieurs séries de mots clés, vous devriez être en mesure d’identifier plusieurs sites web ayant une grande notoriété dans votre domaine.
  • Bien évidemment, certains outils SEO peuvent simplifier le travail de recherche de la concurrence. On peut à cet effet citer SEMrush, Yooda Insight, Ranxplorer ou encore Ubersuggest. Ces outils, souvent payants, permettent de rechercher les principaux concurrents SEO d’un site internet, et seront par ailleurs tout aussi utiles pour réaliser l’analyse concurrentielle.

Selon l’avancement de votre stratégie SEO, il n’est pas forcément nécessaire d’identifier des dizaines de concurrents SEO !

Vous pouvez toujours commencer à analyser votre concurrent SEO qui semble le plus important, et attendre par la suite pour analyser d’autres sites.

Notre conseil : si votre site web n’est pas encore créé ou n’est pas encore référencé, le mieux est d’étudier la concurrence SEO des principaux sites internet de votre domaine. Les outils SEO vous permettent de chercher indifféremment les concurrents organiques de votre propre site, ou les concurrents SEO de vos concurrents !

Identifier un concurrent organique

Certains outils SEO, comme ici SEMrush, vous permettent d’identifier les concurrents SEO d’un site web en particulier, en comparant les sites web qui sont positionnés sur les mêmes mots clés. Dans l’exemple ci-dessus, on remarque que les principaux concurrents organiques du site internet du journal Le Figaro sont les pages jaunes, Ouest France, Mappy, Facebook, Le Parisien, le Monde, 20minutes ou encore Wikipédia.  

Comment réaliser une analyse des concurrents organiques ?

L’analyse de la concurrence organique ne doit pas se limiter à identifier les sites internet concurrents au vôtre ! Il s’agit bien évidemment d’analyser de manière détaillée chacun de vos concurrents SEO, afin d’en tirer les bonnes conclusions.

Il existe différentes manières de réaliser une analyse concurrentielle SEO, mais voici différents éléments importants à examiner :

  • Les mots clés : l’essentiel d’une analyse concurrentielle se base sur les mots clés. Intéressez-vous notamment aux mots clés manquants (ceux présents chez vos concurrents, mais pas chez vous), ou encore aux mots clés les plus pertinents (par exemple ceux qui génèrent le plus de volume de recherche, ou qui sont les moins concurrentiels).
  • La stratégie de netlinking : une analyse de la concurrence peut également vous permettre d’étudier les liens entrants (backlinks) de vos concurrents et d’analyser leur stratégie de netlinking. Cela peut être l’occasion pour vous d’identifier des sites sur lesquels vous pourriez faire figurer des backlinks.
  • La popularité du domaine : l’analyse concurrentielle peut également vous permettre de comparer le domain authority des différents sites de votre secteur. Si vos concurrents organiques sont des sites à forte autorité (par exemple un site média), vous saurez qu’il sera parfois difficile de les concurrencer dans les SERP !
  • Le trafic total : l’analyse de vos concurrents SEO peut vous permettre de connaître leur trafic organique approximatif, ou d’identifier quelle portion de leur trafic est issue de tel ou tel mot clé. Cela peut être l’occasion d’estimer le potentiel de certains mots clés, ou tout simplement de vous faire une idée du trafic web que vous pourriez obtenir.
  • Les performances techniques : il est toujours intéressant d’étudier les performances techniques d’un site concurrent, par exemple en le faisant passer par un outil gratuit tel que Pagespeed Insight. Cela peut être l’occasion de comparer vos performances techniques à celles des concurrents.
  • La structure des sites : il est essentiel de réaliser une analyse « manuelle » de vos concurrents, en étudiant notamment les principales catégories de leur site, ou la structure globale. Quels sont leurs contenus les plus utilisés (fiches produits, articles de blog, vidéos, etc.) ? Comment est structuré leur menu ? Quels sont les mots clés sur lesquels ils capitalisent le plus ? Comment réalisent-ils leur maillage interne ? Etc.
  • Le type de contenus produit : l’étude concurrentielle doit aussi vous permettre d’identifier les contenus produits par vos concurrents, et donc de déterminer quels sont les types de contenu que vous devriez créer pour améliorer votre référencement naturel. Une fois encore, cet examen nécessite une étude minutieuse du ou des sites analysés.

Il faut bien comprendre que même les meilleurs outils ne vous permettront pas de tout connaître sur la stratégie SEO de vos concurrents ! Une bonne analyse concurrentielle nécessitera une certaine vision du référencement web, et un peu de sens pratique, mais n’offrira jamais une vision complète de l’ensemble des actions SEO d’un concurrent.

Dans tous les cas, l’objectif n’est pas nécessairement de copier les stratégies SEO de vos concurrents ! Au contraire, il peut parfois être nécessaire de chercher à travailler là où vos concurrents SEO ne sont pas, car il sera plus facile pour un site internet jeune de se faire connaître sur des thématiques très nichées.

Analyse concurrent organique

En plus de vous fier à des outils SEO, prenez toujours le temps de consulter les sites web de vos concurrents. Il est notamment intéressant d’étudier l’arborescence de leur site web et la manière dont est conçu leur menu. Cela peut vous aider à mieux comprendre la logique de leurs contenus, et leur manière de référencer leurs pages web.

Que faire suite à l’analyse de la concurrence ?

Bien évidemment, la simple analyse de vos concurrents SEO n’est pas une fin en soi ! Encore faut-il être en mesure d’adopter des actions concrètes suite à cette analyse.

C’est pour cette raison qu’une bonne analyse de la concurrence organique ne s’appuie pas uniquement sur des données ou des outils, mais bel et bien sur une réflexion stratégique.

Il existe différentes actions pertinentes suite à une analyse concurrentielle SEO :

  •  L’identification des mots clés : le cœur d’une analyse SEO concerne bien évidemment les mots clés. Une bonne analyse doit vous permettre d’identifier les mots clés les plus pertinents, à savoir ceux qui sont le plus en rapport avec votre activité, mais aussi qui sont beaucoup recherchés et peu concurrentiels.
  • La création de contenu : en conséquence directe du point précédent, vous allez forcément devoir créer ou modifier vos contenus afin de chercher à cibler ces nouveaux mots clés.
  • La modification de la structure du site : au besoin, vous allez peut-être vous décider à modifier l’arborescence de votre site web ou à ajouter de nouveaux contenus.
  • La modification technique du site : vous pourrez éventuellement décider de modifier votre site internet, notamment si vous remarquez qu’il est plus lent à charger et moins performant que ceux de vos concurrents SEO.
  • Le netlinking : vous pouvez également chercher à créer des liens entrants sur les mêmes sites référents que vos concurrents SEO, car les backlinks peuvent faire la différence dans le positionnement d’un site web.

Dans les faits, il est important de comprendre que l’analyse concurrentielle SEO se doit d’être fréquemment renouvelée, car les résultats des SERP peuvent changer rapidement. Il n’est pas exclu que vos concurrents SEO du moment aient complètement disparu des résultats de recherche d’ici un an.

Il est dès lors important d’étudier régulièrement quels sont les sites qui se positionnent, pour identifier les meilleures pratiques, les dernières tendances ou tout simplement les contenus et mots clés populaires du moment !

Les KPI SEO sont les chiffres clés à suivre absolument quand on souhaite mesurer l’efficacité d’une campagne de référencement naturel. Il existe différents indicateurs chiffrés qui peuvent vous donner une certaine vision des effets de votre stratégie SEO. Si vous investissez dans le référencement de votre site internet, il paraît logique de chercher à vérifier les résultats de votre investissement. Cette page vous explique en détail tout ce qu’il faut savoir au sujet des KPI en référencement.

Que signifie KPI en SEO ?

Avant de lister de manière détaillée les principaux indicateurs de performance en référencement naturel, il paraît utile de rappeler en quoi consistent les KPI en SEO.

Comme vous le savez certainement, l’acronyme « KPI » signifie « Key Performances indicators », en Français « indicateurs clés de performances ». Dans n’importe quel domaine, les KPI sont donc les chiffres importants à surveiller quand on cherche à mesurer les résultats de son entreprise.

En toute logique, les KPI SEO sont les chiffres clés à surveiller quand on souhaite mesurer les effets de sa stratégie SEO. Il peut notamment s’agir du trafic naturel de votre site web, ou tout simplement du chiffre d’affaires qu’il génère (par exemple s’il s’agit d’une boutique en ligne).

Le référencement naturel (ou « Search Engine Optimisation », et donc « SEO ») englobe toutes les techniques qui permettent d’améliorer la visibilité d’un site internet. Or, le SEO peut être assez long à porter ses fruits et à apporter des résultats concrets. Dès lors, il paraît utile de bien définir ses KPI en référencement, à chaque étape de la vie de votre site.

À savoir : si vous souhaitez mieux comprendre les bases du SEO, n’hésitez pas à consulter notre article complet sur le sujet.

 

L’importance des KPI en référencement web

Une entreprise qui investit de l’argent dans un domaine a tout intérêt à vérifier que cet argent est dépensé à bon escient ! Vérifier les effets de votre stratégie publicitaire, par exemple, est essentiel pour vous assurer de votre retour sur investissement marketing.

Il en est bien entendu de même pour tous vos investissements en référencement naturel. Pour dire les choses simplement, fixer et suivre des KPI SEO bien précis est indispensable pour vérifier que vos investissements SEO portent leurs fruits.

Si les KPI sont particulièrement importants en termes de référencement naturel, c’est pour plusieurs raisons :

  • Le référencement naturel est lent : en premier lieu, une stratégie SEO peut mettre plusieurs mois à se mettre en place, avant d’avoir de premiers effets sur votre chiffre d’affaires. Dès lors, étudier uniquement le CA de votre site web ne serait pas pertinent, et il est impératif de vous fixer différents KPI SEO au préalable, pour vous assurer que votre site se développe bel et bien et que les premiers résultats ne seront pas trop lointains.
  • Le SEO est complexe : ensuite, le référencement naturel est une discipline complexe, dans le sens où elle dépend de multiples critères. Surveiller régulièrement vos KPI vous assure que votre stratégie n’a pas d’effet néfaste, et que les différentes actions SEO entreprises améliorent la visibilité de votre site. Vous appuyer sur plusieurs KPI vous offre par ailleurs une vision plus complète de l’évolution réelle du site internet. Cela peut par ailleurs vous aider à identifier un problème précis qui pourrait nuire à votre référencement.
  • Le référencement est technique : enfin, on notera que le profane aura vite tendance à trouver le SEO très difficile à appréhender. En tant que chef d’entreprise, il paraît logique que vous ayez au moins une certaine compréhension des chiffres à suivre, pour vous assurer que votre consultant SEO ou que vos prestataires réalisent réellement des actions pertinentes et bénéfiques.

Suivre des KPI SEO est bien évidemment essentiel pour tout professionnel du référencement, mais aussi pour tout chef d’entreprise dont l’activité repose sur internet.

Nous vous conseillons toujours de bien vous renseigner sur les chiffres clés à suivre, notamment pour ne pas être trop dépendant(e) de votre consultant SEO (si vous passez par des prestataires). En effet, une agence web mal intentionnée pourra toujours vous mettre en avant des chiffres positifs, mais sans réel impact sur votre activité. Dès lors, il paraît logique de bien définir quels sont les données à prendre en compte, et ce qu’elles signifient vraiment !

KPI référencement : importance

Être en mesure de comprendre et de suivre les données clés de votre site internet vous assurera la pertinence de votre stratégie (ou de celle de vos prestataires SEO !).

Les principaux KPI SEO à prendre en compte

Après avoir résumé l’intérêt des indicateurs de performance en référencement web, et si nous allions un peu plus dans le concret ?

Comme vu plus haut, il peut exister différents éléments à surveiller en priorité quand on cherche à analyser l’évolution d’un site web (et en particulier celle de son trafic naturel).

Faisons le point sur les principaux KPI de référencement naturel à prendre en compte :

Indexation des pages

Pour commencer, intéressons-nous à un critère élémentaire dans toute stratégie SEO, à savoir l’indexation d’un site internet.

L’indexation d’une page web est le fait qu’elle soit présente dans les moteurs de recherche. Une bonne stratégie SEO consiste à créer des pages web, à assurer leur indexation, puis à veiller à ce qu’elles aient une bonne visibilité dans les pages des résultats de recherche (SERP).

En la matière, le KPI le plus élémentaire est le nombre de pages indexées. Le nombre de pages indexées doit être peu ou prou équivalent au nombre de pages que contient votre site web :

  • Si vous avez moins de pages indexées que de pages de sites web, cela signifie qu’une partie de votre site n’est pas prise en compte par Google. Cela peut être lié à un problème technique ou à un mauvais contenu web (des pages de faible qualité par exemple).
  • Si votre nombre de pages indexées correspond plus ou moins à votre nombre de pages effectives, cela signifie que la plupart de votre site web est pris en compte par Google, ce qui est donc bon signe.
  • Si votre nombre de pages indexées est largement supérieur au nombre de pages réelles, cela peut signifier que plusieurs URL d’une même page sont prises en compte par Google (ce qui est souvent lié à un problème technique ou au CMS de votre site web). Si l’écart est vraiment significatif, il peut être intéressant de chercher à limiter le problème.

Le meilleur outil pour vérifier l’indexation d’un site internet est la Google Search Console (outil gratuit de Google), qui vous donnera une vision simple des pages indexées ou non indexées de votre site. Cet outil permet par ailleurs de demander l’indexation des nouvelles pages, ce qui peut s’avérer intéressant sur un site web nouveau (et qui n’est donc pas forcément bien connu des robots de Google).

Pour une vérification rapide, vous pouvez également taper sur Google la commande « site: » suivie de l’URL de votre site (par exemple « site:www.mise-en-valeur.fr ») qui vous donnera immédiatement une vision grossière du nombre de résultats associés à l’adresse de votre site. Le nombre de résultats affichés à cette requête correspond grossièrement au nombre de pages indexées de votre site internet.

Important : l’indexation doit être l’un des premiers KPI à prendre en compte sur un nouveau site internet. Il s’agit de vérifier que vos pages sont bien prises en compte dans les moteurs de recherche, sans quoi la création de nouvelles pages n’a aucun intérêt. Il est également important à suivre en cas de mauvais résultats SEO, car une mauvaise indexation peut être liée à des problèmes techniques du site web ou à des contenus de faible qualité. 

Nombre de pages indexées

La Google Search Console vous donne une vision claire du nombre de pages indexées ou non indexées de votre site internet. L’élément essentiel à prendre en compte est le nombre de pages indexées. Il doit correspondre au nombre de pages de votre site web, et évoluer positivement si vous avez entamé une stratégie de contenus (création régulière de nouvelles pages).

Positionnement web

Aucun consultant SEO sérieux ne s’appuiera sur l’indexation d’un site web comme seul critère de qualité. Et pour cause, l’indexation d’une page signifie seulement qu’elle est présente dans les SERP Google, mais en aucun cas qu’elle y est visible.

Ainsi, un site web pourrait très bien avoir 10 000 pages indexées, mais ne faire aucun trafic naturel. Il suffirait pour cela que l’ensemble de ses pages indexées apparaissent très loin dans les SERP (par exemple à la 5e page de résultats). Il s’agit donc non seulement de s’assurer que les pages sont indexées, mais aussi et surtout qu’elles sont bien positionnées.

Le positionnement d’une page web indique sa position dans les résultats de recherche. Toute stratégie SEO vise à améliorer le positionnement des pages d’un site internet. Par exemple, un concessionnaire auto à Valence aura intérêt à apparaître en première position sur le mot clé « concessionnaire valence ». S’il est présent en 50e résultat, autant dire que cela n’aura aucun impact !

L’un des KPI SEO les plus élémentaires est donc le positionnement de votre site internet dans les SERP Google. À ce sujet, il est important de bien comprendre le principe du positionnement et des mots clés :

  • Le positionnement web ne concerne pas un site en particulier, mais chacune de ses pages. C’est l’ensemble des pages qui doivent être positionnées pour avoir un réel effet sur le trafic naturel.
  • Le positionnement web est toujours lié à un mot clé. Dire qu’« un site web est bien positionné » a peu de sens. On dira plutôt « cette page web est bien positionnée sur tel mot clé ».
  • Une bonne stratégie SEO passera par la création de plusieurs pages web, chaque page web étant conçue pour viser un mot clé bien précis.
  • Une stratégie SEO efficace doit donc à tout prix se fixer sur une série de mots clés pertinents, et suivre le positionnement des pages du site web sur ces mots clés en particulier.

Il existe différentes manières de voir la position d’un site sur Google. Les experts SEO utilisent généralement pour cela des outils dédiés, tels que SEMrush, Yooda Insight ou encore Ubersuggest. La manière la plus élémentaire est de rechercher le mot clé ciblé sur Google, et de vérifier à quelle position se trouve votre site web.

Si votre stratégie SEO vise à améliorer votre positionnement web sur une série de mots clés, il paraît logique d’indiquer le positionnement de vos pages sur ces différents mots clés comme KPI de référencement.

À savoir : si le principe de positionnement et si le terme de « mots clés » vous semblent encore lointains, consultez absolument notre guide sur les mots clés

Positionnement d'un site web

Il est impératif de suivre régulièrement le positionnement de votre site sur les mots clés les plus stratégiques. Dans cet exemple, la recherche « agence immo Paris » met tout particulièrement en valeur Orpi (premier résultat), Fnaim (second résultat) et Morris Immobilier (troisième résultat). Chacune de ces entreprises a tout intérêt à bien s’assurer de conserver une position avantageuse, pour ne pas perdre du trafic web qualifié.

Domain authority et backlinks (KPI de netlinking)

Si vous investissez dans du SEO off site, il y a de fortes chances pour qu’on vous propose des prestations de netlinking (achat de liens entrants, aussi appelés backlinks). Ces services consistent dans la création de backlinks, à savoir des liens présents sur d’autres sites web, et qui pointent vers le vôtre.

Il existe certains KPI de netlinking, qui peuvent vous permettre de vérifier l’évolution de la popularité de votre site auprès des moteurs de recherche. Il s’agit d’éléments importants à prendre en compte si vous investissez tout spécifiquement dans des prestations SEO qui visent à améliorer la réputation de votre nom de domaine.

En la matière, différents chiffres peuvent vous intéresser :

  • Le nombre de backlinks : il est intéressant de suivre le nombre de liens entrants (nombre de liens qui pointent vers votre site). Sur une stratégie SEO saine, il doit évoluer progressivement, et de manière continue.
  • Le nombre de domaines référents : il est tout aussi pertinent de vérifier l’évolution du nombre de domaines référents (à savoir le nombre de sites internet uniques qui pointent vers votre site). Avoir 100 backlinks issus d’un seul site aura bien moins d’intérêt que d’avoir 100 backlinks issus de 100 sites différents.
  • La domain authority (autorité de domaine) : sur le long terme, il peut être intéressant de vous pencher sur l’autorité de votre nom de domaine (domain authority). Il s’agit d’un indice calculé par certains outils SEO (Ahrefs, Moz, SEMrush, etc.). Ces notes, bien que subjectives, aident souvent à visualiser la « popularité » d’un nom de domaine. L’autorité d’un site internet dépend généralement de la quantité et de la qualité de ses backlinks, ainsi parfois que d’autres critères (comme le trafic naturel). Un site qui investit beaucoup en SEO devrait voir son autorité de domaine grimper progressivement.

En ce qui concerne l’achat de backlinks, attention à toujours prendre en compte des critères qualitatifs dans vos KPI de netlinking. Certains services vous permettent d’acheter 10 000 backlinks pour quelques centaines d’euros… Comme on l’imagine, il s’agit souvent de liens de piètre qualité, qui ont très peu de chance d’améliorer votre autorité de domaine et d’être bénéfiques à votre référencement naturel.

Ce critère seul n’a par ailleurs aucun intérêt. Si un consultant SEO vous communique uniquement un nombre de backlinks (sans aucun impact sur le positionnement), mieux vaut fuir ! L’intérêt premier du netlinking est d’améliorer le positionnement d’un site web, et pas simplement d’augmenter le nombre de backlinks !

À savoir : privilégiez toujours des backlinks issus de sites internet ayant un rapport avec le vôtre, et qui jouissent eux-mêmes d’une certaine notoriété. Vous avez donc tout intérêt à vous pencher sur l’autorité des domaines qui pointent vers le vôtre. 

KPI backlinks

Des outils SEO, comme ici Semrush, permettent de suivre les KPI netlinking (nombre de domaines référents, nombre de backlinks, autorité du domaine, etc.). On voit par exemple ici que le site 20minutes.fr dispose en toute logique d’un authority score excellent, de 80/100 (ce qui n’est pas étonnant sur un site web de presse nationale).

Trafic web et qualité de l’audience

Le trafic d’un site internet est l’un des KPI les plus évidents quand on parle de référencement web. En matière de SEO, il est primordial de mesurer régulièrement l’évolution du trafic naturel (ou trafic organique), à savoir du trafic directement issu des moteurs de recherche.

L’évolution positive du trafic est par nature un indicateur SEO rassurant, car cela signifie que les moteurs de recherche amènent de plus en plus de visiteurs sur votre site web.

Tout comme pour les backlinks, il est intéressant de vous pencher également sur la qualité du trafic reçu. Différents KPI peuvent vous rassurer quant à la qualité du trafic :

  • Taux de rebond : cette donnée vous informe quant au nombre de visiteurs qui quittent votre site quelques secondes à peine après avoir cliqué. Un taux de rebond élevé peut indiquer que vos pages ne semblent pas pertinentes à votre audience, ou encore que votre site met trop de temps à charger.
  • Nombre de pages visitées : le nombre de pages visitées par utilisateur peut vous indiquer l’intérêt de votre audience pour votre site web. Si chaque visiteur passe sur plusieurs pages, c’est que vous parvenez à attirer un trafic qualifié, et intéressé par vos contenus.
  • Durée moyenne de visite : le temps moyen passé sur la page est également pertinent à prendre en compte. Plus un visiteur reste longtemps sur votre site, plus il y a de chances que vos pages soient pertinentes.

Il faut savoir que les moteurs de recherche prennent également en compte les statistiques de visite dans leur algorithme. Vous avez donc tout intérêt à veiller non seulement à attirer du trafic, mais aussi à ce que votre trafic ait un véritable intérêt pour votre site internet et vos contenus.

Un consultant SEO qui vous permettrait de faire deux fois plus de trafic, mais un trafic bien moins qualifié (par exemple avec une hausse énorme du taux de rebond) ne serait clairement pas pertinent pour votre stratégie à long terme !

À savoir : en matière de trafic, l’outil par excellence à prendre en compte est Google Analytics, un outil gratuit de Google qui vous permet de connaître tout ce qu’il faut savoir au sujet de votre trafic web.

KPi trafic web

Google Analytics ou d’autres outils de mesure peuvent vous permettre de suivre l’évolution de votre trafic web. En SEO, vous vous intéresserez spécifiquement au trafic organique (Organic Search), qui est le trafic directement issu des moteurs de recherche.

Nombre de conversions et chiffre d’affaires

Il nous paraît important d’évoquer un dernier élément en matière de KPI SEO, à savoir les résultats du site internet.

Il ne faut jamais décorréler les résultats de votre site web des résultats de votre entreprise. Et pour cause, le but premier de vos investissements SEO est de générer plus de chiffre d’affaires ! C’est un élément indispensable à prendre en compte, car la meilleure stratégie SEO n’est pas celle qui génère le plus de trafic naturel, mais bien celle qui génère le plus d’argent.

En conséquence, il est impératif d’intégrer des KPI financiers dans votre analyse SEO. Cela peut se traduire par plusieurs données, en fonction du type de site web dont il est question :

  • Pour un site e-commerce : le chiffre d’affaires du site internet, le nombre de ventes, le nombre de nouveaux clients, etc.
  • Pour un site de prestation de service : l’évolution de l’acquisition de leads, le nombre de contacts téléphoniques, le nombre de prise de rendez-vous, le nombre de contrats signés grâce au site web, etc.

Ce type de KPI est primordial, notamment car il sous-entend que vous soyez en mesure de quantifier les résultats de votre site internet (ce qui peut notamment nécessiter que vous mettiez en place des solutions de tracking).

Entre deux stratégies SEO, la plus efficace sera toujours celle qui prend en compte votre objectif final (générer des leads ou des rendez-vous, vendre des produits ou services, etc.).

À savoir : si ce type de KPI SEO est essentiel à prendre en compte, on notera qu’il est généralement plus long à se mettre en place. Voilà pourquoi il est essentiel de prendre préalablement en compte l’ensemble des autres KPI évoqués, avant de décider que votre stratégie SEO ne porte pas ses fruits. 

KPI référencement CA

En toute logique, il est impératif d’intégrer des KPI économiques dans l’analyse de votre stratégie SEO. L’objectif n’est pas uniquement d’améliorer le trafic web ou le positionnement d’un site, mais aussi de générer davantage de chiffre d’affaires grâce à ce dernier.

Quel est le KPI de référencement le plus important ?

Certains entrepreneurs un peu pressés vont forcément s’interroger sur LE chiffre le plus important à suivre au moment d’analyser une stratégie SEO. Comme c’est souvent le cas en matière d’analyse digitale, il n’existe pas nécessairement de donnée plus importante qu’une autre dans l’absolu.

Bien souvent, les chiffres bruts ont moins de valeur que l’analyse qu’ils permettent de réaliser. Une chose est sûre : il est impératif de vous méfier des vanity metrics, à savoir des chiffres qui semblent valorisants, mais n’ont en réalité aucun impact sur votre activité.

Pour donner quelques exemples :

  • Si votre trafic web est à + 300 %, mais qu’il n’y a aucune conversion supplémentaire, il y a de forts risques pour que vos nouveaux visiteurs ne soient pas qualifiés. Vous attirez plus de monde, certes, mais pas plus de prospects !
  • Si vous avez 10 000 backlinks supplémentaires sur le mois, mais qu’il n’y aucune évolution de votre trafic web ni de votre positionnement, c’est que vos liens entrants ne servent pas à grand-chose.
  • Si vous avez plus de 500 pages indexées sur le mois, mais que cela n’a strictement aucun impact sur votre trafic, c’est signe que vos contenus ne sont pas qualitatifs ou qu’ils n’arrivent pas à se positionner.

Par ailleurs, les KPI à suivre peuvent évoluer en fonction de l’âge de votre site web et de vos problématiques actuelles.

Suivre le nombre de pages indexées, par exemple, est avant tout pertinent sur un site neuf, dans le cadre de la refonte d’un site web ou encore suite à des défauts SEO majeurs. Si votre site web a suffisamment d’ancienneté et ne semble pas souffrir de problèmes techniques, il sera plus pertinent de suivre avant tout l’évolution de son trafic.

De manière globale, n’oubliez jamais que votre objectif premier est de générer du chiffre d’affaires. Bon nombre des KPI SEO sont pertinents pour vérifier l’impact d’une nouvelle stratégie, ou pour vous assurer que votre stratégie en cours est en train de fonctionner. Sur du long terme, c’est bien évidemment l’impact du site web sur le chiffre d’affaires de l’entreprise qui doit être le premier critère à prendre en compte.

Optimiser une image pour le web peut s’avérer pertinent si vous mettez en ligne un site web qui contient de nombreuses images. L’optimisation d’image SEO peut en effet améliorer le référencement naturel de votre site web, ou tout simplement le rendre plus agréable à parcourir. Découvrez tous nos conseils pour optimiser une image publiée en ligne.

Pourquoi optimiser ses images pour le web ?

Avant toute chose, un peu de contexte : il est important de comprendre l’impact potentiel de l’optimisation des images sur le web.

Bien concevoir ses images pour un site web

Quand on parler d’optimiser une image pour le web, on évoque avant tout l’optimisation des images publiées sur un site internet.

Si vous créez un blog d’entreprise ou un site internet, l’optimisation des images aura différents atouts :

  • Le premier enjeu est d’adapter les images à votre site web. Si les images sont trop pixellisées ou déformées, votre site web n’aura pas une image très professionnelle.
  • Il s’agit ensuite de réduire les temps de chargement. Des images trop lourdes vont ralentir votre site, ce qui aura un impact sur l’expérience utilisateur.
  • Il peut également s’agir de créer un site internet plus écologique. Des images optimisées prendront moins d’espace et d’énergie.
  • Pour les artistes et photographes, optimiser les images pour le web peut permettre de moins les déformer.

L’optimisation touche avant tout les images publiées sur votre propre site web. Si vous publiez des images sur les réseaux sociaux, par exemple, la plupart des réseaux vont automatiquement compresser et optimiser vos images, pour assurer une meilleure performance.

Il peut néanmoins être intéressant de préparer vos images avant publication sur les réseaux sociaux, notamment si vous publiez des images très lourdes, qui risquent d’être déformées par la compression.

L’optimisation d’image SEO

Comme notre site internet est dédié au marketing digital et au référencement naturel, nous allons forcément nous focaliser ici sur l’optimisation d’images pour le SEO.

Des images correctement travaillées peuvent avoir un impact sur le positionnement d’un site web, en améliorant ses performances.

Vous avez tout intérêt à utiliser et à optimiser les images dans votre stratégie SEO, afin de vous assurer d’un site internet correctement réalisé et optimisé pour le web.

Rappelons ici au passage que la présence d’images sur un site web est toujours bénéfique à son positionnement. Les illustrations et photographies permettent d’habiller vos pages, de compléter vos contenus et peuvent s’avérer très intéressantes pour le lecteur.

À savoir : le terme « image » va désigner à la fois les photographies, les illustrations, les logos et tous les fichiers visuels (en dehors des vidéos).

Pourquoi optimiser un site web ?

Optimiser vos images pour le web peut vous garantir un site web plus rapide, plus fonctionnel et mieux conçu pour les moteurs de recherche.

Comment améliorer une image pour la publier sur le web ?

Pour vous donner une vision générale de l’optimisation d’une image pour un usage web, le travail d’une image pour le SEO pourra s’appuyer sur les points suivants :

  • Les dimensions de l’image doivent être adaptées à son utilisation, pour limiter la compression (qui peut déformer l’image ou la rendre moins lisible) et réduire le poids du fichier.
  • Le poids de l’image doit être réduit, afin d’optimiser le temps de chargement de la page et de ne pas surcharger le serveur.
  • Le nom des images peut être optimisé pour le SEO, afin que vos images soient plus facilement indexées par Google.

Nous allons revenir ensemble sur ces différents points.

Naturellement, si vous connaissez les bases du SEO, vous saurez que l’optimisation d’image reste une optimisation parmi tant d’autres.

Cette pratique ne va pas vous faire passer de la centième à la première position dans les résultats de recherche ! En revanche, à l’échelle d’un site web, la bonne préparation des images peut faire partie des éléments qui aident à une meilleure optimisation et à des résultats plus satisfaisants.

Notre conseil : il vous faudra un logiciel de retouche photo pour optimiser les images pour le web. Nous utilisons personnellement Paint.net, un logiciel 100 % gratuit et plus simple à prendre en main que Photoshop pour les profanes.  

Comment optimiser une image pour le web ?

Si vous réalisez régulièrement du contenu visuel, il est important de savoir comment le traiter avant de le mettre en ligne sur un site internet.

Examinons ensemble les différents éléments à surveiller au moment de traiter des images pour une publication web.

Quelle taille d’image pour le web ?

En premier lieu, il est important d’accorder une certaine attention à la taille et aux dimensions de ses images pour le web.

Les dimensions doivent être suffisantes pour que l’image apparaisse correctement (non pixellisée).

Elles doivent néanmoins être réduites pour ne pas que l’image soit inutilement lourde.

Réduire la taille d’une image est la première manière de réduire le poids du fichier. C’est particulièrement important si vous utilisez des images haute résolution, qui peuvent rapidement peser plusieurs Mo.

Les dimensions d’une image s’expriment en pixel. À titre informatif, la résolution moyenne d’un écran de bureau correspond à 1920 px de large. En conséquence :

  • Il est inutile de publier des images de plus de 1920 px de large.
  • Il peut être utile d’ajuster la largeur d’une image en fonction de son utilisation sur votre site web. Si l’image prend la totalité de l’écran, une dimension de 1920 px sera adaptée. Si elle prend la moitié de l’écran, vous pouvez tout à fait réduire à 960 px, et ainsi de suite.
  • La plupart des images sur un site web ne sont pas en plein écran. Il n’est donc pas rare qu’une largeur de 600 px soit suffisante pour des images web.

Le tableau ci-dessous peut vous donner quelques estimations de largeur conseillée pour une image web :

Utilisation de l’image Largeur conseillée
Pleine page 1920 px
1/2 page 960 px
1/3 page 640 px
1/4 page 480 px
Logo 250 px

En dehors du format, vous pouvez chercher à compresser les images d’un site web, c’est-à-dire réduire la résolution. Ce sera une bonne solution si vos fichiers sont encore trop lourds… mais attention à ne pas obtenir des images trop pixellisées.

Il n’existe pas de « dimension optimale » pour une image web. L’enjeu est toujours de réduire au maximum les dimensions d’un fichier, sans pour autant que l’image soit pixellisée. N’hésitez pas à faire des tests sur votre propre site web.

Idéalement, votre image web ne devrait peser au maximum que quelques centaines de ko.

Important : la dimension idéale d’une image va forcément varier en fonction de son usage. Une bannière pleine page sur votre site web aura intérêt à faire plus de 1500 px de large. Au contraire, un simple logo de site web peut tout à fait mesurer moins de 250 px de large. 

Réduire dimension image pour le web

Dans cet exemple, notre image de 1200*1600 px a une taille de 7,3 Mo. Réduire ses dimensions de 50 %, soit 600*800 px, permet de réduire la taille du fichier par 4, pour atteindre 1,8 Mo. Redimensionner les images trop grandes est donc l’une des premières optimisations d’image pour le web, avant même de chercher à les compresser.

Quel format d’image pour le web ?

Le format de fichier d’image peut également avoir un impact lors d’une utilisation web.

Il est conseillé de privilégier certains formats quand vous travaillez sur le web.

Faisons le tour des principaux types de formats d’image que l’on peut retrouver sur internet :

  • Le fichier PNG : n’est PAS un fichier adapté au web. Le PNG est conçu pour l’impression. Les fichiers PNG seront souvent trop lourds pour une utilisation web (voir exemple ci-dessous). Leur seul intérêt est de conserver les transparences (contrairement au JPEG). Pour un fichier image léger qui conserve la transparence, privilégiez le WebP.
  • Le fichier JPEG : les fichiers JPEG ont longtemps été le meilleur choix sur le web. Ils sont en effet plus légers que les fichiers PNG. C’est le format que l’on retrouve le plus sur internet… mais il reste plus lourd que le WebP.
  • Le fichier GIF : les GIF sont des fichiers d’image animés, souvent utilisés à portée humoristique (pour apporter un peu d’animation sur une page). C’est le format le plus courant si vous souhaitez des animations (notamment car il est nettement plus léger qu’un format vidéo !). Veillez néanmoins à ce que le poids du fichier ne soit pas trop lourd, et compressez-le au besoin.
  • Le fichier WebP : le format WebP est un format plus léger que le JPEG, créé par Google en 2010. Il assure la transparence et peut même gérer les animations. C’est un format à privilégier si vous souhaitez réduire au maximum le poids de vos images et de vos Gifs. Certains navigateurs web anciens ne peuvent néanmoins pas lire le fichier WebP.

Dans l’idéal, le fichier WebP est le mieux optimisé pour réduire le poids d’une image sur le web sans avoir à le compresser. C’est donc le format à privilégier pour optimiser vos images.

À savoir : l’outil gratuit Paint.NET, évoqué plus haut sur cette page, permet d’enregistrer vos fichiers images en WebP. 

Toujours pour l’exemple, cette image pèse 220,6 ko en format WebP. Avec les mêmes dimensions et la même résolution, elle pèserait 372 Ko en JPEG, et 829,7 Ko en PNG.

Comment nommer ses images pour le web ?

Si les précédents points visent avant tout à vous assurer des images légères et rapides à charger, n’oubliez pas que le nom d’une image peut également être très pertinent du point de vue SEO.

Le nom de vos fichiers images doit être soigné, pour que Google et les autres moteurs de recherche puissent identifier plus facilement ce que contient votre image.

Voici quelques bonnes pratiques concernant le nom de vos images :

  • Utiliser des noms optimisés pour vos fichiers, avant même de les uploader sur votre site web. Le nom du fichier peut jouer dans son référencement web.
  • Privilégiez l’utilisation de mots clés dans vos images. Si vous téléchargez une photo de votre équipe d’agence de recrutement à Lille, privilégiez le nom « agence-de-recrutement-lille.jpg » plutôt que « IMG45687552.jpg » !
  • Les accents et majuscules ne sont pas utilisables dans un fichier d’image. Préférez séparer les différents mots du titre par des tirets, et limitez le nombre de mots.
  • Si vous avez une requête cible SEO pour la page, à savoir un mot clé spécifiquement visé, utilisez ce mot clé au moins comme titre d’une image.
  • Après le téléchargement de l’image sur votre site web, pensez à intégrer une balise ALT. L’attribut alt (pour texte alternatif) peut apparaître sur l’écran si l’image n’arrive pas à se charger ou si l’utilisateur utilise un lecteur d’écran (outil conçu pour les internautes qui ne sont pas en mesure de lire). L’attribut ALT est conçu pour donner une description de l’image. Vous pouvez y intégrer une petite phrase descriptive, par exemple « Équipe de notre agence de recrutement à Lille ».

En optimisation SEO, changer les noms et les balises ALT de votre image peut clairement faciliter l’indexation de vos images sur le web. C’est donc une habitude bénéfique pour votre site web.

Dans notre exemple, le fichier IMG45687552.jpg sans balise ALT ne va jamais apparaître dans les résultats de Google Image, tandis que le fichier agence-de-recrutement-lille.jpg avec attribut ALT renseigné pourra apparaître dans Google Images, ou améliorer le positionnement de la page sur les SERP Google dans la recherche « Agence de recrutement Lille ».

Comment nommer une image pour le Web ?

La plupart des CMS, comme Wix ou WordPress, permettent d’indiquer la balise ALT d’une image (parfois appelée « texte alternatif ») lors de l’upload d’une image. En revanche, pensez bien à modifier le texte du fichier sur votre ordinateur, AVANT de le mettre en ligne sur votre CMS.

Quels outils pour optimiser ses images ?

Vous avez désormais une liste des bonnes pratiques à suivre pour l’optimisation d’images web.

Il est néanmoins toujours intéressant de connaître des outils à utiliser pour optimiser ses images :

  • Les logiciels de traitement d’image : tout logiciel de traitement d’image comme Photoshop ou Paint.NET devrait vous permettre d’optimiser des images web (notamment en ce qui concerne le poids des images, leur format ou le type de fichier).
  • Les outils d’optimisation d’image : il existe certains outils web spécifiquement conçus pour compresser les images et réduire leur taille. On peut par exemple citer Compressor.io, Squoosh ou Tiny JPEG/PNG.
  • Les outils d’optimisation de sites web : il existe de nombreux outils d’optimisation d’images pour un site web déjà conçu. Retravailler toutes les images d’un site web qui a plusieurs années d’existence risque en effet de s’avérer très chronophage. On peut notamment citer les outils Kraken.io, WP Smush ou Imagify. 

Si vous utilisez un CMS connu, penchez-vous globalement sur tous les outils d’optimisation technique, qui ont généralement un penchant spécifiquement dédié aux images.

Sur WordPress, on peut par exemple citer les options WP-Optimize, WP Rocket ou Jetpack Boost.

Vous avez désormais une vision complète de comment optimiser des images pour le web. Il reste à vérifier si les images déjà présentes sur votre site web gagneraient à être optimisées ou non !

En matière de référencement naturel, l’une des actions les plus élémentaires est de trouver les mots clés des sites internet concurrents. Identifier les bons mots clés est en effet la manière la plus efficace de vous faire connaître de votre public cible. Cette recherche peut alors vous permettre de trouver des thématiques et des requêtes pertinentes pour votre site internet. Vous cherchez comment trouver les mots clés d’un site web ? Découvrez tout ce qu’il faut savoir au sujet du positionnement de vos concurrents sur internet.

Pourquoi chercher les mots clés d’un site internet concurrent ?

Pour rappel, un mot clé est une expression renseignée par les internautes sur un moteur de recherche. Si vous cherchez à améliorer le trafic d’un site internet, il est indispensable de vous pencher sur les mots clés pertinents de votre secteur.

Les mots clés et le référencement naturel sont intimement liés, car un site web qui cherche à faire plus de trafic naturel doit forcément cibler certains mots clés spécifiques. Un mot clé pertinent sera en accord avec votre activité ou la thématique de votre site web, et sera également populaire, c’est-à-dire recherché chaque mois par de nombreux internautes.

Dans ce domaine, identifier les mots clés d’un site internet concurrent est pertinent à différents titres : 

  • Chercher les mots clés d’un concurrent vous permet d’entrée de jeu d’identifier les termes de recherche à cibler sur votre propre site web.
  • La recherche des mots clés va vous permettre de faire une liste complète des termes les plus pertinents pour votre activité, et pour la génération de revenus ou de trafic naturel.
  • La veille concurrentielle vous permet d’identifier des sujets à traiter pour votre création de contenus web, car chaque mot clé pertinent peut se transformer en page ou en article de blog sur votre site.
  • Analyser les mots clés d’un site concurrent permet non seulement d’identifier des thématiques pertinentes, mais aussi et surtout les thématiques les plus recherchées par votre cible. Sans cette recherche, vous pouvez passer à côté de mots clés extrêmement pertinents, et donc perdre un trafic naturel qualifié.
  • L’analyse des mots clés d’un site web vous donne une certaine vision de sa propre stratégie de contenus, et peut vous permettre de créer des contenus similaires, meilleurs, ou encore de vous différencier en visant d’autres mots clés.

Pour que la recherche soit pertinente, vous avez tout intérêt à identifier les sites web les plus populaires de votre secteur, et idéalement les sites des entreprises ayant déjà investi dans le SEO. Vous aurez ainsi plus de chances de trouver des termes de recherche pertinents et stratégiques.

Une bonne stratégie de recherche de mots clés fera le tour de tous les sites concurrents, et s’appuiera parallèlement sur votre propre connaissance du secteur pour viser des contenus et thématiques pertinentes que vos concurrents n’ont pas encore identifiés.

À savoir : si vous ne comprenez pas totalement l’intérêt des mots clés pour votre SEO, n’hésitez pas à vous pencher sur notre dossier « exemple de mots clés », qui détaille précisément l’intérêt et l’utilisation des mots clés sur votre site internet. 

Recherche mots clés site concurrent

La recherche des mots clés des sites web concurrents au vôtre vous permet d’identifier clairement les requêtes à cibler dans vos contenus web.

Comment trouver les mots clés d’un site web ?

Quand on parle de « mot clé d’un site web », on désigne l’ensemble des expressions de recherche sur lequel le site web est indexé.

Il est donc fréquent que la liste de mots clés d’un site web contienne des expressions sur lequel le site est positionné, mais mal référencé. Dans certains cas, trouver les mots clés d’un site internet concurrent vous permet donc de trouver des opportunités de mots clés avec lesquels le site en question ne génère même pas de trafic !

La recherche de mots clés d’un site internet repose forcément sur l’utilisation d’outils dédiés. Juste avant de détailler les principaux outils SEO de recherche de mots clés, rappelons la méthode globale à suivre pour lister les mots clés d’un site internet.

Identifier les mots clés de son propre site

Avant même d’évoquer les mots clés des autres sites web, il paraît utile de rappeler qu’une entreprise a tout intérêt à analyser régulièrement les mots clés de son propre site web.

Il est forcément plus aisé d’analyser les mots clés de son propre site internet, car vous avez accès à toutes les informations qui le concernent. En la matière, l’outil gratuit Google Search Console reste l’option la plus simple pour analyser ses propres mots clés.

L’onglet « Résultats de recherche », situé dans « Performances », vous permet d’avoir accès aux requêtes des internautes pour accéder à votre site internet, à savoir les mots clés les plus fréquemment recherchés par vos utilisateurs.

Si cette liste n’est pas exhaustive, elle reste une bonne manière d’analyser vos mots clés. Il est notamment intéressant de vous pencher sur les mots clés qui génèrent beaucoup d’impressions (le mot clé est régulièrement tapé), mais peu de clics (les internautes qui recherchent le mot clé ne cliquent pas sur votre site). Ce sont généralement autant d’opportunités pour améliorer votre positionnement web.

Seul l’administrateur d’un site web peut le relier à la Google Search Console. Cet outil ne sera donc pas utile pour analyser les mots clés d’autres sites web que les vôtres.

À savoir : naturellement, il est tout à fait possible d’utiliser les autres outils mentionnés plus bas sur cette page pour analyser votre propre site internet, et c’est même conseillé en complément de votre analyse de la Search Console.  

Trouver des mots clés Google Search Console

La Google Search Console est une source intéressante pour identifier les mots clés tapés par les internautes pour accéder à votre site web. Il est possible d’exporter la liste complète de vos mots clés sous format Excel ou CSV. On notera néanmoins que la Search Console remonte souvent moins de résultats que les outils SEO dédiés à la recherche de mots clés (car elle ne prétend pas à l’exhaustivité).

Trouver les mots clés d’un site concurrent

Si la Search Console permet d’analyser ses propres mots clés, il faudra forcément d’autres outils pour identifier les mots clés de la concurrence.

Il existe différents outils SEO dédiés à la recherche des mots clés. Ces outils sont généralement payants, mais certains proposent une version gratuite. Il suffit généralement de placer l’URL du site à analyser pour avoir accès aux mots clés sur lesquels il est positionné.

Les outils d’analyse de mots clés offrent souvent une vision plus complète de la Google Search Console, en ce sens qu’ils remontent généralement les informations suivantes :

  • La liste des mots clés sur lesquels le site web est positionné. Contrairement à la Search Console, qui ne remonte que les mots clés des sites dont vous êtes propriétaire, ces outils peuvent analyser tous les sites web.
  • La position du site web sur les mots clés. En plus d’indiquer les mots clés sur lesquels le site est positionné, l’outil donne généralement la position moyenne du site sur chaque mot clé. Cela vous permet donc d’identifier clairement les mots clés sur lesquels votre concurrent a travaillé.
  • Le nombre de recherches mensuelles. La plupart des outils dédiés vont mentionner le nombre de recherches mensuelles pour chaque mot clé, ce qui vous donne une vision claire de la popularité d’un mot clé. Par exemple, vous générerez forcément plus de visites si vous êtes correctement positionné(e) sur un mot clé qui génère 5000 recherches mensuelles plutôt que sur un mot clé qui n’en génère que 50 !
  • La difficulté du mot clé. Les outils SEO ont également tendance à donner un score de difficulté du mot clé. Ce score vous donne une certaine vision de la concurrence SEO autour de ce mot clé. Plus un terme de recherche est indiqué comme difficile, et plus il sera délicat de bien se positionner sur ce dernier. Si vous avez un site web jeune et peu populaire, il sera souvent plus pertinent de viser en premier lieu des mots clés peu difficiles, sur lesquels votre site internet aura plus de chances de se positionner.

Dans votre recherche de mots clés de sites web concurrents, il est toujours conseillé de cibler en propriété les mots clés qui sont à la fois populaires (recherchés plusieurs centaines de fois par mois) et peu concurrentiels (score de difficulté faible). Il s’agit donc souvent de privilégier des mots clés nichés, sur lesquels votre site web aura plus de facilité à se positionner, et donc à générer du trafic.

Un jeune site qui ciblerait uniquement les gros mots clés d’un secteur risque de ne jamais faire de trafic, car Google ne lui ferait pas suffisamment confiance pour lui accorder un bon positionnement dans les premiers résultats de requêtes populaires et concurrentielles.

À savoir : il est bon de comprendre que les outils SEO de recherche de mots clés s’appuient sur l’analyse des SERP Google (résultats de recherche), mais qu’ils n’ont pas accès aux données internes de Google (algorithmes, données de recherche précises, etc.). Leurs informations ne sont donc pas précises à 100 %, mais s’avèrent suffisamment précises pour orienter votre stratégie de contenu.  

Trouver les mots clés d'un site concurrent

Les outils d’analyse de mots clés peuvent vous donner une liste des mots clés sur lesquels un site web est positionné (comme ici sur l’outil de planification de mots clés de Google Ads).

Quels outils pour identifier les mots clés d’un site internet ?

À présent que vous avez une vision nette de la méthodologie à suivre pour identifier les mots clés pertinents des sites web concurrents, il est intéressant de vous pencher sur les principaux outils d’analyse de mots clés.

De nombreux outils SEO vont vous permettre de réaliser des analyses de mots clés (que ce soit sur votre site, ou sur des sites concurrents). Certains outils sont entièrement dédiés à cette tâche, tandis que d’autres proposent également d’autres fonctionnalités (comme l’analyse de liens ou la recherche de défauts techniques).

Comme il serait délicat et contreproductif de présenter une liste exhaustive des outils de mots clés SEO, nous vous proposons ici quelques-unes des solutions les plus connues et les plus réputées pour la recherche de mots clés.

Outil de planification des mots clés Google Ads (gratuit)

Il nous paraissait intéressant de commencer avec une solution d’analyse de mots clés gratuite, que nous trouvons ici sous la forme de l’outil de planification des mots clés de Google Ads (baptisé Google Keyword Planner en Anglais).

Pour rappel, Google Ads est la plateforme publicitaire de Google, qui vous permet de faire apparaître votre site web dans les résultats de recherche payants. À ce titre, Google Ads propose un outil de planification des mots clés destiné à préparer des campagnes publicitaires.

La bonne nouvelle ? L’utilisation de cet outil nécessite la création d’un compte Google Ads, mais n’exige pas de payer quoi que ce soit. Google vous demandera d’intégrer un moyen de paiement, mais vous n’aurez pas à diffuser des publicités pour accéder à l’outil. C’est donc une manière intéressante de faire des recherches illimitées sur les mots clés de vos concurrents.

Pour accéder à l’outil, passez par les étapes suivantes :

  1. Créez un compte Google Ads, pour pouvoir accéder à l’outil. Google peut vous demander d’ajouter une carte bancaire, mais rien ne sera prélevé sur votre compte si vous ne créez pas de campagne publicitaire.
  2. Cliquez sur « Outils », puis sur « Outil de planification des mots clés » pour accéder à l’outil.
  3. Cliquez sur « Commencer avec un site web » et indiquez l’URL du site qui vous intéresse. Pensez à intégrer les bons critères de recherche (pays et langue).
  4. Vous allez accéder à une liste de mots clés, telle que présentée plus haut dans cet article.

On notera que le Keyword Planner de Google reste un outil assez limité pour la recherche de mots clés SEO, mais qui a le principal avantage d’être gratuit. Comme il est avant tout conçu pour la diffusion publicitaire, il n’offre pas forcément beaucoup de données sur les mots clés.

En revanche, il permet de générer facilement et rapidement des listes de mots clés de tous vous concurrents. Dans l’exemple ci-dessous, l’analyse du site france.tv nous permet de remonter 3757 idées de mots clés.

Google Keyword Planner

Le Keyword Planner de Google Ads est un outil gratuit pour consulter les mots clés d’un site. Il nécessite cependant de créer un compte Google Ads.

Ubersuggest (freemium)

Pour évoquer un outil de recherche de mots clés plus efficace que le Keyword Planner, il est intéressant de se pencher sur Ubersuggest.

Ubersuggest est un outil freemium, qui permet de faire quelques recherches quotidiennes gratuites, mais exigera un paiement pour une utilisation plus régulière. Sa version payante peut exiger un abonnement mensuel (à partir de 29 € par mois), mais a aussi l’intérêt de permettre un achat « à vie » (à partir de 290 € en un seul paiement, ce qui est très économique si vous avez des besoins à long terme). Cette solution est donc intéressante car elle est l’une des moins coûteuses du marché.

Plus orienté SEO que le Keyword Planner, Ubersuggest permet de remonter davantage de mots clés et vous donne des informations plus précises (comme le volume mensuel de recherche pour chaque mot clé).  Sa version gratuite remonte néanmoins des résultats assez limités. Un essai gratuit de 7 jours de l’offre payante peut néanmoins être intéressant si vous cherchez à faire quelques recherches ponctuelles.

Trouver des mots clés avec Ubersuggest

Ubersuggest est une solution freemium pour trouver des mots clés, mais sa version gratuite présentera rapidement des limites (faible nombre de recherches, et résultats limités).

Semrush (payant)

Si vous cherchez un logiciel SEO avancé, Semrush est un outil très pratique pour l’analyse de mots clés de la concurrence.

Semrush permet de réaliser de nombreuses analyses de votre site web et de ceux de la concurrence, et il permet entre autres d’identifier les mots clés d’un site web. Outil particulièrement complet, il s’avère néanmoins plus coûteux que Ubersuggest, avec un abonnement payant qui débute à 129 $ par mois.

Un tel outil s’adressera donc avant tout à des professionnels du SEO ou à des entreprises ayant de fortes ambitions SEO. Tout comme pour Ubersuggest, rien ne vous empêche néanmoins d’utiliser l’outil pour un essai gratuit, afin d’analyser les mots clés de vos principaux concurrents.

Trouver les mots clés d'un site avec SEMRush

Les autres outils d’analyse de mots clés

Comme vu plus haut, notre liste d’outils ne se veut pas exhaustive. Pour vous donner une vision plus complète du sujet, sachez qu’il existe de très nombreux outils d’analyses de mots clés.

On peut notamment citer les options suivantes :

  • Yooda Insight, un outil français à 39 €/mois (qui propose également une version freemium limitée).
  • Ahrefs, un outil concurrent à Semrush à partir de 89 €/mois.
  • SE Ranking, un outil de mot clés et d’audit SEO, à partir de 49 € par mois.
  • Spyfu, un outil d’analyse de mots clés SEO, à partir de 39 $ par mois.
  • Moz, un outil SEO américain qui propose entre autres un Keyword Explorer, à partir de 99 $ par mois (une version freemium est disponible).

La meilleure manière de choisir un outil de mot clé est de le tester (la plupart proposent des périodes d’essai ou des versions freemium).

Naturellement, le coût de l’outil doit correspondre à vos besoins et à vos moyens. À moins d’avoir des besoins réguliers d’analyse de mots clés (si le SEO est essentiel à votre activité), il n’est pas forcément nécessaire d’investir dans un outil SEO à 100  € par mois !

Si vous cherchez des solutions efficaces à coût réduit, nous vous conseillons Ubersuggest ou Yooda Insight. Pour un outil SEO plus complet, vous pouvez vous tourner vers Semrush ou encore Ahrefs.

Vous avez désormais une vision complète de la méthode à suivre pour trouver les mots clés d’un site internet. Il n’y a plus qu’à lister les sites web les plus populaires de votre thématique, afin de vous constituer une solide liste de requêtes cibles SEO à viser !

Un fil d’Ariane web est un élément d’interface utilisateur que l’on retrouve sur la grande majorité des sites internet. Il faut savoir que le fil d’Ariane d’un site internet facilite la navigation sur ce dernier, et peut donc participer à un meilleur référencement web. Vous vous posez des questions sur le fil d’Ariane d’un site internet ? Cette page vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les fils d’Ariane en matière d’expérience utilisateur (UX) et de SEO.

Qu’est-ce que le fil d’Ariane d’un site web ?

Le fil d’Ariane est un élément essentiel de la navigation sur un site internet. Voyons comment définir clairement cet élément à l’aide d’une définition simple et de quelques exemples.

Fil d’Ariane web : définition

Commençons par donner la définition web du fil d’Ariane. On parle de fil d’Ariane pour désigner un élément de navigation sous forme de liens, qui permet à un internaute de mieux se situer dans la structure d’un site web.

Par exemple, vous vous trouvez actuellement sur un article de blog intitulé « Fil d’Ariane (web) : rôle et utilisations ». Le fil d’Ariane situé en haut de la page vous permet de comprendre que cet article est situé dans la catégorie « Référencement naturel », et que cette catégorie est située dans un site nommé « Mise en Valeur ». Mais nous donnons d’autres exemples de fil d’Ariane plus bas sur cette page.

Exemple de fil d'Ariane

Cette aide visuelle est souvent utile sur les sites web complexes, qui contiennent différentes catégories ou sous-parties. Le fil d’Ariane d’une fiche produit e-commerce permet par exemple de savoir dans quelle catégorie d’articles il se situe.

Le fil d’Ariane est souvent situé sur la partie supérieure de la page et prend la forme d’une série de liens, à lire de gauche à droite :

  • Le lien le plus à gauche est généralement la page d’accueil du site internet,
  • L’élément le plus à droite est la page actuellement consultée par l’internaute (il n’est généralement pas cliquable, car l’internaute est déjà sur cette page),
  • Entre ces deux éléments, on retrouve toutes les parties intermédiaires auxquelles appartient la page.

De manière globale, le fil d’Ariane permet de donner une meilleure vision de l’arborescence du site web et peut aider un internaute à mieux se situer sur ce dernier.

D’où vient le terme « Fil d’Ariane » en web ?

Le nom même du fil d’Ariane n’est pas trouvé au hasard, lui qui donne une vision limpide de l’utilité de cet élément d’interface.

En effet, le fil d’Ariane fait référence à une figure de l’Iliade et de la mythologie grecque. Ariane est une princesse, fille du roi Minos, tombée amoureuse de Thésée. Alors que ce dernier est envoyé en sacrifice dans le labyrinthe du Minotaure, Ariane fournit à Thésée une bobine de fil, qu’il va dérouler tout au long de son parcours. Le fil d’Ariane va lui permettre de retrouver son chemin dans le labyrinthe, et de s’enfuir après avoir vaincu le Minotaure.

Il est amusant de noter que le nom anglais du fil d’Ariane, « breadcrumb trail », fait référence à une autre légende tout aussi figurative. Littéralement traduit par « piste de miettes de pain », le breadrcrumb trail fait référence au conte pour enfants Hansel et Gretel, durant lequel les deux enfants perdus laissent des miettes de pain derrière eux afin de retrouver leur chemin plus tard. Il s’agit donc une fois encore d’un élément qui permet de retrouver son chemin.

À savoir : en Anglais, on parle parfois simplement de « breadcrumb » pour désigner le fil d’Ariane.

Définition fil d'Ariane web (breadcrumb)

À quoi sert le fil d’Ariane d’un site internet ?

Le fil d’Ariane d’un site web est avant tout une aide à la navigation, en ce sens qu’il aide l’internaute à mieux comprendre sur quelle partie d’un site internet il se situe. Mais il est bon de comprendre qu’il offre différents atouts sur un site internet complexe.

Quel est le rôle d’un fil d’Ariane web ?

Dans les faits, un fil d’Ariane web permet de profiter de différents atouts :

  • Simplifier la navigation sur un site web : si votre site internet est complexe et composé de différentes parties et sous-parties, la présence d’un fil d’Ariane peut permettre de donner une vision plus claire à l’internaute, et de simplifier sa navigation. Cela peut également l’inciter à visiter plusieurs pages de votre site web, au même titre que le maillage interne SEO.
  • Faciliter les achats sur une boutique en ligne : sur un site e-commerce, le fil d’Ariane est incontournable pour mettre en valeur vos catégories de produits et votre offre. Cela permet au client de découvrir plus facilement votre catalogue, en parcourant spécifiquement les catégories du produit qu’il recherche.
  • Suivre le parcours d’un internaute : dans certains cas, le fil d’Ariane est spécifiquement conçu pour suivre le parcours d’un utilisateur, et lui permettre de revenir facilement en arrière le cas échéant. Cela peut notamment être utile sur un formulaire en ligne ou encore dans le parcours client d’un site de e-commerce.
  • Améliorer le référencement d’un site web : on notera enfin que les moteurs de recherche prennent en compte les informations du fil d’Ariane pour le référencement d’un site internet. Si votre site web dispose d’une hiérarchie complexe, le breadcrumb trail peut offrir une vision plus détaillée de votre site web à Google et consorts.

Loin d’être l’une des dernières tendances du design web, le fil d’Ariane est présent sur les sites depuis des décennies. Il n’empêche qu’il continue aujourd’hui de jouer son rôle et qu’il est clairement ancré dans les habitudes des internautes. La présence d’un fil d’Ariane fait donc souvent partie des bonnes pratiques du web design.

Le fil d’Ariane est-il obligatoire pour un site internet ?

Face aux atouts des breadcrumbs, on peut les imaginer comme indispensables pour tout site internet… et ce n’est pas forcément exact.

En effet, le fil d’Ariane n’est pertinent que pour les sites ayant un certain niveau de hiérarchie entre leurs pages. Si toutes vos pages sont à la racine du site web, le breadcrumb n’aura strictement aucune utilité.

Ainsi, le fil d’Ariane est peu utile pour la création d’un site vitrine ou pour un site composé de quelques pages web seulement.

En revanche, il devient indispensable pour les sites web à la hiérarchie complexe et qui sont composés de nombreux éléments. La mise en place d’un fil d’Ariane peut notamment être conseillée au moment de créer un blog, une boutique en ligne ou un site fondé sur le contenu.

À savoir : s’il est considéré comme une bonne pratique, le fil d’Ariane n’est pas obligatoire, même pour un site complexe. Certains sites web décident ainsi de s’en passer (par exemple en utilisant à la place des menus plus complexes). À moins d’avoir une solide expérience en UX design et des manières de suivre les actions des utilisateurs, il sera souvent moins risqué d’utiliser un fil d’Ariane plutôt que de mettre en place une solution moins conventionnelle. 

Rôle fil d'Ariane web

Le fil d’Ariane d’un site internet est avant tout utile pour l’interface utilisateur (UX), en simplifiant la navigation sur les sites web disposant d’une hiérarchie complexe.

Exemples de fil d’Ariane d’un site internet

La meilleure manière d’expliquer ce qu’est le breadcrumb d’un site web reste bien évidemment l’exemple. Le fil d’Ariane est un élément extrêmement fréquent sur les sites web complexes, car il fait partie des bonnes pratiques en matière d’expérience utilisateur (UX).

Plus un site web dispose d’une hiérarchie complexe, et plus le fil d’Ariane sera le bienvenu pour permettre aux internautes de mieux s’y retrouver et de parcourir les pages qui peuvent les intéresser. Les meilleurs exemples en la matière sont les blogs et sites web d’actualité ainsi que les sites web de e-commerce, qui disposent très souvent d’une hiérarchie assez poussée.

Exemple de fil d’Ariane de site web d’actualité

Prenons pour commencer l’exemple d’un célèbre site d’actualité autour de la thématique du cinéma.

Ici, le site héberge des centaines de milliers de pages et a donc forcément besoin d’une hiérarchie des contenus. Sur l’exemple ci-dessous, le fil d’Ariane (fine ligne en gris clair entre le menu et le titre) est composé de cinq éléments :

  • La page d’accueil (elle est ici surnommée « Accueil »)
  • Trois pages catégories, dont la hiérarchie est clairement indiquée (de la plus grosse catégorie « News cinéma, films et séries TV » à la plus nichée « News séries: Straming ».
  • Et le titre de la page actuelle (un article dédié à l’actualité d’une série Netflix).

On comprend ici le rôle du fil d’Ariane pour indiquer les différentes catégories à l’internaute. L’utilisateur intéressé par les séries TV pourra s’il le souhaite parcourir les catégories pour découvrir d’autres articles sur des sujets similaires.

Dans cet exemple précis, le fil d’Ariane est également pertinent pour le référencement naturel du site internet, car il peut faciliter la navigation des moteurs de recherche Google.

Important : on remarquera que le fil d’Ariane reste nettement moins imposant que le menu du site internet, car son rôle n’est clairement pas de se substituer au menu. Le breadcrumb indique ici la hiérarchie dans laquelle la page se situe, mais ne pourrait pas donner une vision aussi complète du site que le ferait un menu.  

Exemple de breadcrumb site e commerce

Accueil > News cinéma, films et séries TV > News séries > News séries: Streaming > Titre de l’article

Exemple de breadcrumb de site de vente en ligne

Appuyons nous également sur un exemple de fil d’Ariane de site e-commerce, en nous penchant sur une célèbre enseigne qui vend de très nombreux articles de sport.

Pour cet exemple, nous avons recherché le fil d’Ariane d’une fiche produit d’un vélo électrique. Cette fiche produit présente un fil d’Ariane composé de 5 éléments :

  • Le plus à gauche est la page d’accueil, présentée ici par le nom de l’enseigne (ce qui est une bonne pratique pour un fil d’Ariane),
  • Sont ensuite déroulées les différentes catégories auxquelles le produit appartient (de la catégorie la plus généraliste « Tous les sports » à la plus nichée « Vélos VTT électriques »).
  • Le fil d’Ariane ne mentionne pas le produit en lui-même, et est donc composé uniquement de catégories de produits.

Cette structure permet à l’internaute qui recherche un vélo de découvrir facilement les autres produits, en sélectionnant la catégorie la mieux adaptée à sa recherche.

L’internaute qui chercherait spécifiquement un VTT électrique pourrait cliquer sur la dernière catégorie du fil d’Ariane, tandis que celui qui cherche plus généralement dans tous les types de vélos pourrait se rapporter à la catégorie « Vélo tout terrain – VTT ». Celui qui voudrait plus largement faire le tour des sports proposés par le site pourrait cliquer sur « Tous les sports ».

On remarque que cet exemple de fil d’Ariane est clairement centré vers l’utilisateur et vise à donner une vision simple et claire des catégories du site web. Par rapport au menu, qui est par nature généraliste, le breadcrumb a l’intérêt de se concentrer spécifiquement sur les catégories niche du produit consulté (ici des vélos).

Exemple de bracrumbs site e-commerce

Accueil > Tous les sports > Vélo tout terrain – VTT > Vélos VTT > Vélos VTT électriques

Les bonnes pratiques pour un breadcrumb

Vous aurez compris que le fil d’Ariane peut s’avérer précieux sur un site web disposant d’une hiérarchie entre ses pages et d’un grand nombre de pages web.

Mais il est bon de savoir qu’un fil d’Ariane efficace doit répondre à certaines bonnes pratiques :

  • Compléter le menu : en premier lieu, rappelons que le fil d’Ariane ne doit jamais remplacer le menu. Il doit toujours être considéré comme un complément du menu, qui peut apporter un niveau de détail plus fin que le menu du site web (comme c’est le cas pour l’exemple ci-dessus).
  • Un design épuré : le fil d’Ariane est un élément d’UX plus qu’un élément de design. Il doit donc être discret et épuré. Un bon fil d’Ariane est visible pour ceux qui le recherchent, mais invisible pour ceux qui ne l’utilisent pas.
  • Une utilisation simple : le but premier du breadcrumb est de faciliter la navigation. Il doit donc être composé de liens cliquables. Attention de bien vérifier que le design permet de cliquer facilement pour une utilisation mobile.
  • Des séparateurs : pour simplifier la lecture du fil d’Ariane, il est conseillé d’utiliser des séparateurs entre les niveaux de page (il peut par exemple s’agir de l’un des caractères suivants : >/\ | , etc.
  • Pas de lien sur la page actuelle : du point de vue UX comme SEO, il est déconseillé de laisser un lien vers la page actuelle. En effet, inutile de laisser un lien qui mènerait à la page sur laquelle l’utilisateur se trouve déjà !

En dehors de ces bonnes pratiques relatives au fil d’Ariane, il est évident que la structure de votre site web doit être cohérente. Avant même de songer à intégrer un breadcrumb, veillez à ce que la hiérarchie de vos différentes pages web soit logique et pratique pour l’utilisateur.

Fil d’Ariane web et SEO

Pour conclure sur le sujet, nous aurons compris que le fil d’Ariane peut être un atout pour le référencement d’un site internet, et ce à différents titres :

  • Le breadcrumb est pris en compte par les robots des moteurs de recherche lors de l’indexation d’une page web. Les moteurs de recherche peuvent donc l’utiliser pour mieux comprendre la structure d’un site internet.
  • Le fil d’Ariane permet d’améliorer l’UX. Or, nous savons que l’expérience utilisateur est de plus en plus prise en compte par l’algorithme de Google.
  • Cet élément peut simplifier la navigation d’un internaute. Cela peut se traduire par des temps de visite plus longs ou par un plus grand nombre de pages consultées à chaque visite, autant de signaux positifs pour les moteurs de recherche.
Fil d'Ariane recherche Google

Google peut utiliser le fil d’Ariane pour enrichir ses résultats. Dans les SERP Google sur la recherche « chemise homme », on voit ainsi apparaître un extrait du fil d’Ariane sous le nom du site web (par exemple avec le fil d’Ariane « Collections > Chemises ».

Naturellement, le fil d’Ariane n’est pertinent que pour certains types de sites internet, à savoir les sites disposant d’un grand nombre de pages web et d’une hiérarchie complexe.

Par ailleurs, la mise en place d’un fil d’Ariane doit s’accompagner d’une véritable réflexion sur l’arborescence du site web et la hiérarchie entre les pages. Le breadcrumb doit en effet montrer une certaine logique dans la hiérarchie des pages (il part de la page la moins nichée à la page la plus nichée) et mettre en avant des pages pertinentes d’un site web.

Si le sujet de la hiérarchie des pages vous intéresse, notre dossier sur l’arborescence d’une boutique en ligne devrait vous apporter un regard pertinent sur ce thème.

L’URL canonique est une notion inventée par Google, Microsoft et Yahoo pour réduire les problèmes d’indexation liés aux contenus dupliqués. Une bonne gestion des URL canoniques (canonical URL) peut s’avérer essentielle en termes de référencement naturel, notamment si votre site web a beaucoup de contenu dupliqué. Cette page vous explique tout ce qu’il faut savoir sur les pages canoniques.

Qu’est-ce qu’une URL canonique ?

Le terme URL canonique est un terme essentiel en matière de référencement naturel (SEO). Commençons par expliquer clairement qu’est-ce qu’une page canonique, et quelle est son utilité.

URL canonique : définition

L’URL canonique, aussi appelée lien canonique ou en anglais « canonical url », est un terme qui peut désigner un ou plusieurs liens d’un site internet.

Si un site web dispose de plusieurs pages similaires, l’URL canonique est la page considérée comme principale par Google et par les autres moteurs de recherche.

L’URL canonique est notamment utilisée quand plusieurs liens différents mènent à la même page (par exemple le lien « http://www.url.com » et le lien « http://url.com »).

Imaginons qu’un site web dispose de dix pages pratiquement identiques (par exemple dix fiches produits qui utilisent strictement le même texte et les mêmes images). Les moteurs de recherche auront tendance à n’en considérer qu’une seule dans leurs résultats, à savoir l’URL canonique.

La notion de canonical URL permet aux moteurs de recherche de traiter le problème de contenus dupliqués (grand nombre de pages identiques les unes aux autres) en prenant uniquement en compte une page principale.

Dans la majeure partie des cas, seul le lien canonique apparaîtra dans les SERP Google (les résultats de recherche), d’où son importance du point de vue SEO.

Définition URL canonique

Rôle et impact de l’URL canonique

Le choix d’une URL canonique permet aux moteurs de recherche de mieux traiter la problématique du contenu dupliqué. Si un site internet dispose de plusieurs pages identiques ou très proches, Google peut automatiquement définir une URL canonique, qui sera la seule page indexée.

On notera néanmoins qu’un webmaster peut également indiquer aux moteurs de recherche quelle est l’URL canonique d’un groupe de pages (grâce à l’utilisation de l’attribut link rel=« canonical »).

Définir vous-même vos liens canoniques vous permet de mieux contrôler quelles sont les pages indexées de votre site web, et donc de vous assurer de mettre en avant les pages qui sont pertinentes.

N’oublions pas que les pages dupliquées non canoniques ne seront généralement pas indexées, et qu’il y a de forts risques pour que les robots des moteurs de recherche les parcourent moins régulièrement.

Comment indiquer une URL canonique ?

Si vous souhaitez indiquer une URL canonique sur votre site web, vous allez devoir utiliser la balise canonical, à savoir une balise <link> avec l’attribut rel=“canonical”, sur l’ensemble des pages en double.

Cet attribut se situe dans la balise head de vos pages dupliquées, et prendra la forme suivante :

<head>
<!– Autres balises de l’en-tête ici –>

<!– Balise canonique –>
<link rel=“canonical” href=“https://www.url-de-la-page-canonique.fr” />
</head>

Bien évidemment, le terme « https://www.url-de-la-page-canonique.fr » doit être remplacé par la véritable URL canonique.

Votre balise canonical doit mentionner l’URL de la page canonique, et être présente sur toutes les pages dupliquées. Cet attribut permettra aux moteurs de recherche de mieux comprendre votre site internet, et augmente vos chances de voir votre page canonique indexée (plutôt que d’autres pages).

On notera que la sélection d’une URL canonique sur WordPress peut être facilitée par l’utilisation d’extensions SEO, comme Yoast SEO ou Rank Maths.

Attention : Google peut choisir une autre URL canonique que celle que vous lui soumettez, si l’algorithme considère qu’elle est plus pertinente. Les critères de choix de Google sont nombreux (protocole HTTPS, contenu de la page, redirections, maillage interne, etc.). 

Indiquer URL canonique sur WordPress

Indiquer une URL canonique sur WordPress sera plus simple avec une extension SEO, comme ici via Rank Maths, qui permet simplement d’indiquer l’URL canonique sur chacune de vos pages, sans avoir à modifier manuellement la balise <head> de la page.

Dans quels cas utiliser une canonical URL ?

Le lien canonique est un élément qui est avant tout utile pour certaines typologies de pages ou de sites web.

De manière générale, l’attribut canonical a intérêt à être utilisé dans les cas suivants :

  • URL différentes vers une même page : si plusieurs URL mènent à la même page (par exemple « http://www.url.com/page » et « http://url.com/page » ou « http://www.url.com/page » et « https://www.url.com/page »).
  • Plusieurs pages dupliquées : si plusieurs pages ont un contenu similaire (par exemple plusieurs fiches produits d’une même typologie de produits, ou une déclinaison automatique de pages catégories).
  • Des fonctionnalités de tri : si une même page peut avoir différentes URL liées aux fonctionnalités du site (par exemple un champ de tri ou de filtrage d’une page catégorie).
  • URL avec pagination : si une même page web est paginée, comme ce peut être le cas avec des listes d’articles de blogs (par exemple « www.url.com/categorie/page1 » et « www.url.com/categorie/page2 »).

Très souvent, l’URL canonique est incontournable pour les gros sites web (et notamment les sites e-commerce), qui sont plus exposés à des risques de contenus dupliqués. Dans le référencement d’un site vitrine ou d’un site simple, l’utilisation de pages canoniques ne devrait pas être nécessaire.

Canonical URL et contenu dupliqué

Impossible d’évoquer les liens canoniques sans faire référence au contenu dupliqué en SEO.

Dans les faits, l’utilisation d’URL canoniques est une bonne pratique, qui permet de limiter l’impact négatif du contenu dupliqué de votre site internet. Ceci dit, et avant même d’utiliser des liens canoniques, il paraît pertinent de limiter tout le contenu dupliqué qui ne serait pas absolument nécessaire sur votre site web.

En effet, un trop grand nombre de pages dupliquées peut ralentir inutilement le travail des robots d’indexation, et pénaliser le référencement de votre site web. Il est donc important de n’utiliser des liens canoniques que lorsqu’ils sont absolument nécessaires.

Comment limiter les URL canoniques ?

Comme vu plus haut, les URL canoniques sont souvent liées à des éléments techniques de votre site (par exemple des fonctionnalités de tri sur une même URL).

Avant même de chercher à mettre en place des URL canoniques, il est impératif de limiter tout contenu dupliqué sur votre site web.

Il existe différentes manières pour limiter la nécessité de liens canoniques :

  • Utilisez des redirections 301 : les redirections 301 sont des redirections permanentes. Elles peuvent être utiles pour limiter le contenu dupliqué. Plutôt que de conserver deux versions d’une même page, privilégiez une redirection 301 de l’URL secondaire vers l’URL canonique, et supprimez la première URL.
  • Faites en sorte que chaque page ne soit accessible que par une URL : une bonne conception technique du site permet d’éviter la création de plusieurs URL pour chaque page. Il est par exemple conseillé de mettre en place une redirection HTTPS systématique, pour éviter que chaque page soit accessible en HTTP et en HTTPS.
  • Limitez la duplication de contenu : il n’est pas pertinent d’avoir plusieurs pages identiques sur un même site web. Si cela ne nuit pas à l’expérience client, supprimez toutes les pages en double ou modifiez le contenu des pages doubles pour que chaque page présente un contenu unique et pertinent, qui vise idéalement un mot clé principal et unique. Consultez notre dossier mots clés et SEO pour en savoir plus.
  • Utilisez des URL simples : tant se faire que peut, évitez les paramètres d’URL ou les formats d’URL compliqués. Utiliser des liens simples et lisibles améliore l’expérience utilisateur et limite le risque de pages dupliquées.
  • Utilisez un sitemap : pensez à mettre en place un fichier sitemap.xml qui mentionne uniquement vos URL canoniques. Cela va renforcer vos pages principales et indiquer clairement aux moteurs de recherche quelles sont les pages à prendre en compte.
  • Utilisez le fichier robots.txt : une autre manière de simplifier le travail des moteurs de recherche est d’utiliser un fichier robots.txt, qui indique aux moteurs de recherche quelles sont les pages à parcourir ou à ne pas parcourir. Ce fichier peut notamment empêcher l’indexation d’URL non pertinentes. La balise noindex peut également jouer le même rôle (elle doit alors être utilisée sur les pages en double, pour indiquer aux moteurs de ne pas les indexer).
  • Surveillez le contenu dupliqué : examinez régulièrement la Google Search Console pour vérifier si des pages sont dupliquées sur votre site web, et adoptez des solutions adaptées pour réduire tout contenu dupliqué.

Encore une fois, rappelons que l’existence d’URL canoniques est une bonne pratique sur des pages pertinentes (en particulier sur des sites e-commerce ou sur de très gros sites).

En revanche, si votre site a une majorité de contenus dupliqués, cela peut indiquer qu’il est techniquement mal conçu, et pourrait représenter un risque en matière de référencement naturel.

Contenu dupliqué en SEO

Si votre site web comporte une quantité importante de contenus dupliqués, vérifiez que ces contenus en double sont absolument nécessaires, et qu’ils ne rendent pas le travail des robots d’indexation trop complexe.

Page en double sans URL canonique sélectionnée par l’utilisateur

Si vous utilisez la Google Search Console (ce qui est vivement conseillé pour suivre l’indexation de votre site web), vous pourriez découvrir l’erreur d’indexation « Page en double sans URL canonique sélectionnée par l’utilisateur ».

Au même titre que l’alerte « explorée, actuellement non indexée », ce message vous indique que Google a choisi de ne pas indexer votre page. Ici, le refus d’indexation est tout simplement lié au fait qu’une page identique est déjà indexée. Pour résoudre ce problème, différents choix s’offrent à vous :

  • Vous pouvez utiliser une balise canonique sur la page, pour indiquer quelle est l’URL canonique de cette page doublon.
  • Vous pouvez modifier le contenu de la page pour le rendre unique, et demander une nouvelle indexation.
  • Vous pouvez créer une redirection 301 vers la page canonique, et supprimer cette URL doublon (si cela n’a aucun impact sur l’expérience utilisateur).

Une fois de plus, un tel problème n’est pas gravissime sur une simple page, mais peut devenir un risque SEO si un grand nombre de pages souffre du même problème.

Ce guide vous a donné une vision plus globale de l’URL canonique. Il ne vous reste plus qu’à vérifier si votre site héberge encore du contenu dupliqué !

Un site WordPress non référencé, qui n’apparaît pas sur Google, peut l’être pour différentes raisons. La cause la plus fréquente est liée à un mauvais paramétrage du WordPress. Vous cherchez à savoir pourquoi un site WordPress n’est pas référencé ou mal référencé ? Ou vous cherchez au contraire à ne pas référencer un site WordPress ? Cette page vous explique tout.

Site WordPress non référencé : les causes

Il existe différentes raisons qui peuvent empêcher l’indexation d’un site WordPress, volontairement ou involontairement. Faisons le tour des causes d’une non-indexation d’un site WordPress.

Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer un site WordPress

Le CMS WordPress fonctionne avec une partie administrative (back-office) commune à tous les sites. Ce sont justement dans les réglages de WordPress qu’on peut trouver une manière simple d’empêcher l’indexation d’un site WordPress.

Voici comment savoir si votre site WordPress est paramétré pour ne pas être référencé :  

  1. Dans la barre d’administration, cliquez sur « Réglages ».
  2. Puis, cliquez sur « Lecture ».
  3. Si la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » est cochée, cela signifie que votre site est paramétré pour ne pas être indexé.

Si votre objectif est que le site ne soit pas indexé, vous pouvez cocher cette case. Cela peut être nécessaire si vous travaillez sur un projet confidentiel, ou si votre site n’est pas encore finalisé.

Si votre objectif est que votre site web génère du trafic, il est indispensable de décocher cette case ! Tant qu’elle restera cochée, les moteurs de recherche auront reçu la consigne de ne pas indexer le site.

Pensez à consulter notre dossier sur l’indexation d’un site web pour en savoir plus sur le sujet de l’indexation et du référencement web.

À savoir : par défaut, la case n’est pas cochée sur un nouveau site WordPress. Il est néanmoins fréquent qu’elle soit cochée par la personne qui s’occupe de la création du site web… qui oublie de la décocher une fois le site finalisé !

Site WordPress non Référencé

Si la case « Demander aux moteurs de recherche de ne pas indexer ce site » est cochée, votre site est paramétré pour ne pas être référencé. Il est indispensable de la décocher si vous souhaitez que les moteurs de recherche indexent votre site.

Les autres causes possibles pour un site WordPress non référencé

Si votre WordPress n’est pas référencé, alors que la case citée plus haut est décochée, il se peut que cela soit lié à un autre problème. Un site WordPress peut être touché par tous les problèmes d’indexation qui peuvent concerner n’importe quel site internet.

Si votre site n’apparaît pas dans les résultats de recherche et qu’aucune page n’y est indexée, il peut être intéressant de vous pencher sur les causes suivantes :

  • Site trop jeune : si votre site vient d’être mis en ligne, il se peut tout simplement que Google ne le connaisse pas ! Commencez par créer un compte (gratuit) sur la Google Search Console, puis fournissez un fichier sitemap.xml de votre site. La Google Search Console est clairement incontournable pour quiconque cherche à accélérer l’indexation d’un site web.
  • Le fichier robots.txt : ce fichier texte peut donner des consignes aux robots des moteurs de recherche. Accédez-y en tapant l’URL de votre suite, suivie de « /robots.txt ». Si le robots.txt existe et qu’il contient la mention suivante « User-agent: * Disallow: / », cela explique pourquoi le site n’est pas référencé. Dans ce cas, modifiez le fichier robots.txt pour permettre l’indexation.
  • La balise noindex : chaque page d’un site web peut contenir une balise noindex, qui signale aux moteurs de recherche de ne pas l’indexer. C’est plus rare, mais il est possible qu’un site WordPress très mal paramétré ajoute des balises noindex sur ses différentes pages. C’est ce qui peut expliquer le fait qu’une page en particulier ne soit pas indexée.
  • Une extension SEO : si votre WordPress est équipé d’une extension (plugin), il peut être intéressant de vous pencher sur les paramètres de ce dernier. Une extension mal paramétrée pourrait empêcher l’indexation d’un site web. Une extension qualitative pourrait d’ailleurs vous renseigner sur les causes de non-indexation d’un site web.

La non-indexation d’un site web est généralement un problème assez basique. Dans la majeure partie des cas, cela est lié à un mauvais réglage (sur WordPress, sur le robots.txt ou sur une extension SEO).

Comment savoir si mon site WordPress n’est pas référencé ?

Si vous n’êtes pas certain que votre site est indexé par les moteurs de recherche, il existe une solution simple pour vérifier qu’un site web est indexé :

  1. Rendez-vous sur le moteur de recherche Google.
  2. Tapez la recherche « site: » directement suivie de l’URL de votre site web (avec ou sans les www.).
  3. Cette requête permet d’afficher toutes les pages indexées de votre site WordPress. Si rien ne remonte, c’est que votre site n’est pas du tout indexé. S’il remonte un nombre de résultats plus ou moins équivalent à votre nombre de pages, c’est que votre site est correctement indexé.

Il s’agit d’une manière très rapide de vérifier si votre site est touché par des problèmes d’indexation.

Dans tous les cas, pensez à créer un compte Google Search Console pour suivre l’indexation de votre site WordPress et comprendre la raison d’éventuels problèmes d’indexation.

Indexation d'un site internet

Taper « site: » suivi de votre nom de domaine peut vous permettre de savoir si vos pages sont indexées. En haut, exemple d’un site fictif (et donc non indexé), en bas exemple du site Le Monde, dont plus de 2 millions de pages sont indexées.

Le SEO est-il différent sur WordPress ?

Pour conclure sur le sujet, il paraît intéressant d’évoquer rapidement le référencement des sites WordPress. Si vous aviez un site WordPress non référencé par erreur, vous avez en effet tout intérêt à vous renseigner plus en avant sur le SEO, à savoir sur la manière d’améliorer la position de vos pages dans les moteurs de recherche.

Le référencement d’un site WordPress est-il différent ?

Il est bon de comprendre que le référencement naturel d’un site WordPress ne diffère pas forcément de celui des sites conçus sur d’autres CMS.

Comme avec tout CMS, la qualité de votre référencement dépendra :

  • De la structure de votre site,
  • De la qualité technique du site,
  • De la qualité des contenus,
  • De la popularité du site (notamment via le nombre et la qualité des backlinks).

Que vous vous intéressiez à l’indexation ou au référencement d’un site WordPress, il est toujours pertinent de bien vous former au SEO. Vous avez donc tout intérêt à vous informer sur un blog spécialisé sur le référencement naturel, à vous former sur le sujet ou à faire appel à un expert pour guider le référencement de votre site WordPress.

Les spécificités du référencement sur WordPress

Si votre site web est spécifiquement conçu sur WordPress, il reste intéressant de vous pencher sur les particularités de ce CMS.

On notera que le référencement web d’un site WordPress aura généralement les spécificités suivantes :

  • Le choix d’un thème WordPress peut avoir un impact important sur la qualité technique du site (temps de chargement, site responsive ou non, optimisation technique, etc.). Il est donc important de bien choisir son thème WordPress si on cherche un thème optimisé.
  • Il existe de nombreuses extensions WordPress qui peuvent vous aider en matière de SEO, qu’il s’agisse d’extensions SEO (Yoast SEO, RankMaths, etc.) ou d’extensions d’optimisation technique (WP Optimize, PhastPress, etc.).
  • Attention néanmoins à ne pas abuser des extensions, car elles peuvent créer autant de problèmes que d’optimisation ! Il est donc important de veiller à n’utiliser que des extensions strictement indispensables.

Le CMS WordPress n’est pas en soi pire ou meilleur qu’un autre pour le référencement web, mais il doit tout de même être paramétré avec attention pour vous garantir le meilleur référencement possible. On trouve notamment de nombreux thèmes mal optimisés, ou qui ont davantage été conçus pour créer un « beau » site plutôt qu’un site spécifiquement conçu pour le référencement.

Vous savez désormais tout ce qu’il y a à savoir sur un site WordPress non référencé ! Il n’y a plus qu’à vérifier que votre site est correctement indexé, puis à chercher à l’optimiser pour les moteurs de recherche.

Il est tout à fait possible de demander une indexation Google, quand on souhaite que les pages d’un site web soient rapidement explorées par le moteur de recherche. Cette page vous explique comment demander une indexation Google et vous rappelle tout ce qu’il est bon de savoir sur l’indexation d’une page web et d’un site internet.

L’indexation Google : une étape nécessaire

Avant de commencer, rappelons en quoi consiste l’indexation d’un site web, et pourquoi il peut être important de faire des demandes d’indexation.

Pour rappel, les moteurs de recherche fonctionnent à l’aide de robots, des programmes qui parcourent le web (on parle de « crawl » pour désigner cette exploration), afin d’analyser les pages d’un site web et de décider s’il est pertinent de les faire figurer dans les résultats de recherche (les SERP Google).

Pour référencer une page sur internet, cette page doit passer par les étapes suivantes :

  1. La publication : en premier lieu, la page doit forcément être mise en ligne sur le site internet.
  2. L’exploration : quand les moteurs de recherche identifient la page (par exemple grâce à un sitemap ou à des liens internes), les robots vont crawler la page. C’est l’étape de l’exploration.
  3. L’indexation  : à l’aide de l’exploration, Google peut analyser le contenu de la page et déterminer si la page est digne d’être indexée. L’indexation d’une page signifie qu’elle peut être présentée dans les SERP (les pages de résultats des moteurs de recherche).
  4. Le positionnement : une page indexée ne va pas forcément générer de trafic naturel. Car il se peut qu’une page soit indexée, mais positionnée très loin dans les SERP (par exemple à la 10e page des résultats !). Le positionnement d’une page web désigne sa position dans les SERP. Ce positionnement dépendra d’un très grand nombre de critères.

Vous aurez compris que l’indexation d’une page web est une étape nécessaire pour attirer du trafic naturel vers votre site web.

En théorie, l’indexation des pages de votre site peut se faire naturellement. Et il est même important que vos pages s’indexent naturellement. Mais il reste parfois nécessaire de faire une demande d’indexation Google.

Demander une indexation Google : mode d’emploi

Si vous remarquez que certaines pages de votre site web ne sont pas présentes sur Google, il peut être nécessaire de faire une demande d’indexation Google manuellement.

Cette manipulation se fait par le biais de la Google Search Console, un outil gratuit mis à disposition par Google pour faire le point sur l’indexation d’un site web. Si ce n’est déjà fait, prenez donc le temps de relier votre site internet à la Google Search Console.

Comment faire une demande d’indexation Google ?

La demande d’indexation Google est une démarche très facile à réaliser.

Il vous suffit en effet de suivre les étapes suivantes :

  • Connectez-vous à la Google Search Console.
  • En haut de la Google Search Console se trouve un champ qui vous permet d’inspecter n’importe quel lien de votre site web. Il est marqué « Inspecter n’importe quelle URL ». Copiez-collez ici le lien que vous souhaitez faire indexer par Google.
Demander une indexation Google

Un champ en haut de page de la Google Search Console permet de faire une recherche sur n’importe quelle page de votre site web. Tapez simplement l’URL à analyser et taper sur « Entrée ».

  • Après un temps de chargement, Google va vous présenter l’inspection de l’URL. En toute logique, il devrait être indiqué « Cette URL n’a pas été indexée par Google » (dans le cas contraire, c’est que votre URL a déjà été indexée).
  • Cliquez simplement sur « Demander une indexation » afin de lancer la demande. Il peut y avoir un temps de chargement de quelques minutes.
Demande indexation Google Search Console

Cliquez simplement sur « Demander une indexation » pour faire une demande d’indexation manuelle.

Après la demande, Google va prioriser cette URL dans ses futures analyses. L’indexation, si elle est effective, pourra être réalisée sous quelques jours.

Il est inutile de faire plusieurs fois une demande d’indexation sur la même page. En revanche, il est nécessaire de réaliser une demande d’indexation pour chaque page non indexée.

Indexation manuelle Google

Une fois que le message ci-dessus apparaît, votre page a été envoyée à l’indexation. Comme Google vous l’indique, il est inutile de soumettre deux fois la même URL à indexation.

Quand faut-il demander une indexation Google ?

Dans les faits, une demande d’indexation manuelle sur la Google Search Console ne devrait pas être nécessaire. Un site web correctement paramétré devrait en effet être exploré naturellement par les robots de Google.

Ceci dit, différents cas peuvent nécessiter une demande d’indexation Google :

  • Si votre site est très jeune : il peut être plus rapide de demander l’indexation de vos nouvelles pages, afin qu’elles soient indexées plus rapidement. Avant cela, prenez tout de même le temps de créer un sitemap et de le renseigner sur la Google Search Console.
  • Si vous avez modifié une page : il peut être intéressant de demander ou de redemander l’indexation d’une page si vous l’avez modifié en profondeur (soit parce qu’elle n’était pas indexée, par exemple suite à une erreur « Explorée actuellement non indexée » ; soit parce qu’elle était très mal référencée). De cette manière, Google peut identifier plus rapidement la mise à jour.
  • Suite à une erreur technique : si votre site a subi une panne ou une erreur technique qui a empêché l’indexation de certaines pages, il peut être conseillé de redemander une indexation manuelle. Ce sera notamment nécessaire si des pages n’ont pas été indexées suite à une erreur serveur (5xx), à une erreur « soft 404 » ou un autre problème de type 4xx.
  • Suite à une modification des URL : si vous réalisez une refonte de site web avec modification des URL, il peut être nécessaire de soumettre les nouvelles URL pour faciliter l’indexation du site web.

L’indexation manuelle doit donc être utilisée de manière exceptionnelle. Un site internet correctement configuré devrait en effet permettre une exploration naturelle des robots de Google.

Si vous remarquez que votre site est fréquemment soumis à des problèmes d’indexation, n’hésitez pas à consulter notre guide complet : « pourquoi mon site n’apparait pas sur Google ». Il pourra vous donner de nombreuses pistes pour résoudre les problèmes d’indexation.

Comment identifier les pages non indexées ?

Si vous avez l’impression que certaines pages de votre site web ne sont pas indexées, il est impératif de vérifier l’état général d’indexation du site web.

Pour cela, rendez-vous dans la partie « Indexation » de la Google Search Console. Celle-ci vous indique l’ensemble des pages indexées et non indexées de votre site internet. Pour ces dernières, vous retrouverez également les raisons de la non-indexation. Cela peut vous permettre de mieux comprendre pourquoi vos pages ne sont pas indexées.

Par exemple, une page Détectée, actuellement non indexée peut indiquer que votre serveur n’était pas disponible au moment de l’exploration, et peut donc exiger une demande d’indexation manuelle.

Comment indexer une page sur Google

La section « Indexation des pages » de la Google Search Console vous donne une liste des pages non indexées de votre site web, en vous indiquant les raisons (la source) de l’absence d’indexation.

À savoir : n’oubliez pas qu’il est normal que certaines pages ne soient pas indexées ! Vos pages purement techniques ou toutes les pages qui n’ont aucune vocation SEO ont tout intérêt à ne pas être indexées par Google. Le problème se pose uniquement si vous remarquez que des pages que vous souhaiteriez voir apparaître sur Google ne sont pas indexées. 

Comment faciliter l’indexation d’un site web ?

Pour conclure sur le sujet, il nous paraissait intéressant de revenir sur les différentes bonnes pratiques pour l’indexation d’un site internet.

Une mauvaise indexation de vos pages peut signifier que la technique de votre site web est défaillante. En la matière, voici quelques conseils à appliquer systématiquement pour assurer une indexation plus rapide :

  • Créez un sitemap.xml : le fichier sitemap est une sorte de « carte géographique » de votre site, à destination des moteurs de recherche. Un sitemap est indispensable pour faciliter l’indexation de vos nouvelles pages, car il se met à jour en temps réel pour permettre aux moteurs de recherche d’identifier toutes les pages à explorer.
  • Créer un robots.txt : le fichier robots.txt est un document qui donne des consignes aux robots des moteurs de recherche. Il doit notamment contenir l’adresse de votre sitemap, ainsi qu’une liste des pages web à ne pas indexer.
  • Optimisez le maillage interne : les robots de Google voyagent de lien en lien. Ainsi, les liens internes facilitent l’exploration de votre site web. Pensez donc à réaliser un maillage interne pertinent, en liant correctement vos pages les unes aux autres.
  • Améliorez vos contenus : certaines pages non indexées manquent peut-être tout simplement de qualité ! Google refusera notamment d’indexer des pages dont le contenu est dupliqué ou qui manquent d’intérêt. Si vous avez un site web avec de nombreuses pages sans intérêt SEO, pensez à demander à ce qu’elles ne soient pas indexées, par exemple par le biais du fichier robots.txt.
  • Vérifiez la vitesse de chargement d’un site web : si votre site est trop lent à s’afficher ou s’il n’est pas performant techniquement, pensez à changer de solution d’hébergement ou à modifier le site pour qu’il soit plus rapide à charger. Faites-en de même si votre hébergeur souffre régulièrement de problèmes techniques.
  • Créez des backlinks : pensez enfin à investir dans le SEO off site et dans la création de backlinks, afin d’améliorer la notoriété de votre nom de domaine. Plus votre site web trouve de grâce aux yeux de Google, et plus il indexera régulièrement vos contenus.

Vous avez désormais une vision plus complète de l’indexation manuelle sur Google. Il ne reste plus qu’à appliquer les bonnes pratiques pour vous assurer d’une indexation rapide et sans problème particulier !