La journée porte ouverte (JPO) est un évènement qui peut être intéressant pour mettre en avant une entreprise, ou plus encore un établissement de formation. Les journées porte ouverte sont notamment incontournables pour les écoles privées, mais peuvent aussi représenter un intérêt pour certaines sociétés. Cette page vous résume l’intérêt de tels évènements professionnels, et vous donne tous les conseils pour organiser une journée porte ouverte.

En quoi consiste une journée porte ouverte ?

Avant toute chose, rappelons le principe et l’intérêt de la journée porte ouverte pour une structure de formation ou pour une entreprise.

Le principe de la journée porte ouverte (JPO)

Comme son nom l’indique de manière assez transparente, la journée porte ouverte, ou JPO, est un évènement durant lequel une entreprise, une école ou encore une association ouvre ses portes au public.

L’enjeu d’une JPO est de donner une certaine vision des « coulisses » d’un établissement ou d’une organisation. Loin d’être une simple ouverture au public, la journée porte ouverte est l’occasion de mettre en valeur l’établissement et d’informer son public potentiel (parents d’élèves, futurs étudiants, clients, futurs salariés, etc.), souvent à travers la réalisation d’un parcours guidé, de temps d’échange ou encore d’animations.

Naturellement, les journées portes ouvertes ne sont pas adaptées à tous types d’entreprises. De manière générale, elles seront considérées comme incontournables pour les écoles publiques et privées et pour les centres de formation. Elles peuvent être un plus pour toute entreprise ayant intérêt à dévoiler ses locaux lors d’un évènement spécifique (ou encore dans le milieu associatif).

À quoi servent les journées portes ouvertes ?

La journée porte ouverte est un évènement d’entreprise, qui doit être organisé bien en amont et nécessite une certaine logistique.

La question est bien évidemment de comprendre quel est l’intérêt d’organiser une JPO.

Dans les faits, la journée porte ouverte peut être intéressante à différents niveaux :

  • Il peut s’agir d’un évènement attendu : si vous gérez un établissement scolaire, il se peut que la JPO soit tout simplement incontournable. Elle est souvent attendue par les futurs élèves et parents d’élève, et peut donc être un moment essentiel pour convaincre et échanger avec les futurs étudiants.
  • Elle peut être liée à un évènement phare : une entreprise peut tout à fait imaginer une journée porte ouverte dans l’optique du lancement d’un nouveau produit, de l’ouverture de ses bureaux ou d’une actualité clé. La JPO permet alors tout simplement d’organiser un évènement dans les locaux, et de faire ainsi d’une pierre deux coups.
  • Elle peut améliorer la notoriété d’une entreprise : l’organisation d’une JPO peut permettre d’améliorer la notoriété d’une entreprise, en l’aidant à s’imposer comme un acteur local incontournable (notamment à travers la couverture médiatique de l’évènement). Les locaux d’une entreprise, en particulier si elle dispose d’infrastructures de qualité, peuvent ainsi être mis en valeur lors d’une journée spéciale.
  • Elle valorise les produits et services : la JPO peut aussi être l’occasion de mettre en valeur un savoir-faire, des services ou des prestations. C’est aussi bien le cas pour une université ou une école privée que pour toute entreprise amenée à accueillir du public (par exemple un club de sport ou des bureaux en coworking) ou qui dispose d’installations spécifiques (usine, artisanat, etc.).

La journée porte ouverte est particulièrement pertinente au niveau local, et pour les entreprises ou structures ayant des locaux ouverts ou originaux. La JPO d’un établissement de formation supérieure est tout simplement incontournable, car elle peut aider les futurs étudiants (et leurs parents) à se projeter. Dans une autre mesure, l’organisation d’une journée porte ouverte peut aussi être conçue dans l’optique d’attirer de nouveaux salariés.

Naturellement, la JPO aura peu d’intérêt si vous ne souhaitez pas particulièrement mettre en valeur vos bureaux, et qu’il y a peu d’intérêt à attirer un public cible dans vos locaux.

Importance de la journée porte ouverte

La journée porte ouverte est incontournable dans le milieu de la formation et de l’éducation, mais elle peut également représenter un intérêt pour certaines entreprises.

Organiser une journée portes ouvertes

Il existe différentes manières d’organiser une JPO pour une école ou pour une entreprise.

Dans tous les cas, l’organisation d’une journée porte ouverte doit être réalisée bien à l’avance, car un tel évènement nécessite de nombreux préparatifs. Une journée porte ouverte exige quoi qu’il en soit la présence d’une bonne partie de votre équipe, et sa préparation doit donc intégrer les salariés dès le début du processus.

Voyons ensemble comment organiser une journée porte ouverte :

Définir l’objectif de l’évènement

Toute organisation d’évènement nécessite un budget et une organisation. Dès lors, mieux vaut bien déterminer quel est l’objectif final d’une telle organisation !

Il est primordial d’avoir un objectif en tête au moment d’organiser une JPO, car la nature de l’évènement doit permettre d’atteindre cet objectif :

  • Pour un établissement de formation, l’objectif sera souvent de convaincre les futurs étudiants.
  • Pour une association, il s’agira d’attirer de nouveaux membres.
  • Pour une entreprise, les enjeux peuvent être plus commerciaux (attirer l’attention, générer des prospects, faire connaître votre entreprise au local, etc.).

Vous n’allez pas forcément travailler de la même manière si vous cherchez à générer des contacts, à remercier vos clients fidèles ou encore à profiter d’une couverture médiatique.

Important : pensez également à viser un public cible, auprès duquel il faudra communiquer, et pour lequel l’évènement sera pensé. En dehors du type de public, il est intéressant d’avoir une certaine idée de la fréquentation de l’évènement, pour imaginer un accueil en conséquence.

Définir la date d’une journée porte ouverte

Ensuite, il est impératif d’asseoir la date de l’évènement, à la fois pour assurer sa préparation, mais aussi pour communiquer autour de la JPO.

La date d’une journée porte ouverte doit coïncider avec ses objectifs et avec votre activité :

  • Dans les milieux scolaires, les JPO doivent correspondre aux périodes durant lesquelles les élèves et étudiants font leur choix de formation. Elles sont généralement réalisées jusque fin mai, mais peuvent avoir lieu plusieurs fois dans l’année.
  • Pour une entreprise, calez la journée avec une date clé de votre activité. Elle peut par exemple avoir lieu en fin d’année (novembre, voire début décembre) pour remercier vos clients.
  • Pour une association ou un club, privilégiez le début de la saison, quand les nouveaux arrivants peuvent s’inscrire et recherchent une activité.
  • Privilégiez une date où les gens seront disponibles. Une entreprise aura intérêt à organiser sa JPO en fin de semaine (jeudi ou vendredi), tandis qu’une école pourra envisager une JPO durant le week-end. Mieux vaut néanmoins éviter les périodes de vacances ou de jours fériés.
  • Au niveau local, évitez d’organiser une JPO à un moment clé de l’année ou au même moment qu’un gros évènement local (salon étudiant, match de foot, etc.), pour ne pas que cela fasse de l’ombre à votre journée.

Il est conseillé de définir la date au minimum 6 mois à l’avance, afin d’être en mesure de communiquer autour de l’évènement et de le préparer sérieusement (voir nos conseils de communication en fin d’article).

Si la JPO est prévue sur un rythme annuel, l’idéal est de toujours la réaliser dans la même période de l’année, afin d’en faire un rendez-vous.

Choisir date JPO

La date d’une journée porte ouverte doit être établie bien à l’avance, et pensée pour attirer au maximum le public cible.

Organiser des animations

Pour qu’une journée porte ouverte soit efficace, mieux vaut éviter de laisser trop de place à l’improvisation ! Il est important de prévoir des animations et des moments clés, afin de ponctuer l’évènement.

La journée porte ouverte peut être composée de différentes « animations » :

  • Une visite guidée des lieux (ou plusieurs visites guidées, tout au long de la journée)
  • Une session questions/réponses,
  • Une vidéo de présentation de l’entreprise ou des lieux,
  • Un stand de présentation ou de test des produits,
  • Des échanges en tête à tête (par exemple avec des professeurs ou d’anciens élèves pour une école),
  • Une présentation des machines,
  • Un discours du directeur, etc.

Il est important de dimensionner l’évènement en fonction du public attendu. La journée porte ouverte peut s’étaler sur toute la journée (comme son nom l’indique !), auquel cas il faudra prévoir des animations en continu, avec la présence de salariés en permanence.

Si vous savez votre audience limitée, il pourra être plus pertinent de définir une plage horaire serrée (demi-journée par exemple), afin de concentrer les animations et d’éviter les temps morts.

Le programme de la JPO peut présenter les temps forts à l’avance, par exemple en indiquant l’heure exacte d’un discours ou du verre de l’amitié !

Important : il est essentiel que les salariés présents soient « formés » à répondre aux questions ou à accompagner les visiteurs. La JPO aura peu d’intérêt si vos salariés ne participent pas ou si personne n’est là pour accueillir le public.

Organiser une journée porte ouverte

Une JPO doit être composée de stands ou d’animations, qui permettent de créer des moments d’échange et d’accueillir les visiteurs. Selon l’évènement, il faudra prévoir des animations continues (tout au long de la journée) et/ou ponctuelles (à une heure précise de la journée, communiquée sur le programme).

Préparer des supports de communication

En parallèle de l’organisation des animations, vous aurez très certainement besoin de préparer des supports de communication, ou encore des « goodies » (cadeaux promotionnels à donner aux visiteurs).

L’organisation d’une JPO peut nécessiter différents supports et accessoires :

  • Kakémono, roll-up et autres bannières, qui peuvent habiller les locaux ou les stands présents lors de la JPO. Si vous participez parfois à des foires commerciales, ces supports pourront y être réutilisés.
  • Flyers de communication ou programme de l’évènement, à utiliser en amont ou le jour même, pour mettre en avant les temps forts de la journée ou les différentes animations.
  • Brochures de présentation à distribuer aux participants, pour présenter vos produits ou services.
  • Sacs de goodies, qui peuvent contenir des brochures, des échantillons gratuits et autres objets de communication (stylo, aimant, etc.).

L’idée est non seulement de pouvoir informer correctement les visiteurs sur place, mais aussi de chercher à créer un lien avec eux, voire de récupérer leurs coordonnées.

Notre conseil : n’oubliez jamais qu’il est primordial que vous soyez en mesure de communiquer avec les participants à votre JPO. Il est utile de réfléchir à un moyen de récupérer leurs coordonnées, par exemple en leur proposant de s’inscrire à votre liste de diffusion ou d’être recontactés suite à l’évènement. L’organisation d’un tirage au sort ou d’un jeu concours peut aussi être un beau prétexte pour cela.  

Réaliser toutes les démarches

En plus d’organiser l’évènement en lui-même, ne négligez pas les démarches annexes, parfois essentielles à la sécurité ou à l’autorisation de l’évènement.

On notera que l’accueil de public dans vos locaux peut nécessiter certaines démarches administratives, en particulier si l’évènement risque d’attirer du monde.

N’hésitez pas à contacter votre mairie en amont pour vérifier si une demande d’autorisation d’utilisation exceptionnelle de locaux est nécessaire. Cette démarche nécessite deux mois d’instruction, d’où l’absolue nécessité de l’entreprendre au plus vite.

Selon les dimensions de l’évènement, vous pourrez également contacter votre assurance (concernant l’accueil de personnes externes à votre société), voire une entreprise de sécurité évènementielle si cela peut s’avérer nécessaire.

Comment communiquer sur une journée porte ouverte ?

Pour conclure sur le sujet, rappelons qu’une JPO réussie nécessite un public !

Il est inutile de préparer une journée porte ouverte si vous n’avez pas déjà une large liste de diffusion, ou si vous n’êtes pas en mesure de communiquer autour de l’évènement.

Il est essentiel de bien communiquer sur une journée porte ouverte :

  • Si vous prévoyez un gros évènement, n’hésitez pas à investir un budget publicitaire (panneaux publicitaires, publicité en ligne, etc.).
  • Contactez les différents médias locaux ou tous les médias spécialisés autour de votre activité, afin de faire parler de l’évènement.
  • Si vous avez une base de données (clients et/ou prospects), contactez-les pour les prévenir de l’évènement plusieurs fois, et bien à l’avance.
  • Utilisez vos canaux de communication régulièrement (newsletter, réseaux sociaux, etc.), pour annoncer l’évènement et le rappeler régulièrement.

Il est toujours intéressant de prévoir un communiqué de presse autour d’une journée porte ouverte. Voilà pourquoi il est essentiel d’avoir un minimum d’informations autour de l’évènement pour communiquer efficacement. Cherchez toujours à créer l’intérêt de votre public cible, en mettant en avant des animations pertinentes ou des temps d’échange, ce qui pourra inciter à participer à l’évènement.

Enfin, n’oubliez pas de mobiliser au besoin votre entourage et celui de vos salariés. S’il s’agit de votre première JPO et que vous n’êtes pas certain de la fréquentation, pensez à inviter vos proches pour vous assurer d’un minimum de popularité de l’évènement !

Le lead scoring permet d’attribuer une note à vos différents contacts entrants, afin d’optimiser votre prospection commerciale. Sur cette page, découvrez tout ce qu’il faut savoir sur les principales méthodes de lead scoring, et sur l’intérêt d’une telle notation.

Qu’est-ce que le lead scoring  ?

Commençons par rappeler la définition du lead scoring.

On parle de lead scoring, ou encore de scoring prospect, pour désigner une méthode de classification et de tri des prospects.

Cette technique consiste à attribuer un score (une note) aux prospects de votre entreprise, afin de les trier.

Le scoring permet notamment de mettre en valeur vos leads les plus prometteurs, afin de concentrer votre travail commercial sur les prospects les plus susceptibles de passer à l’achat.

Si vous avez entamé une stratégie d’acquisition de lead, ou si votre activité repose sur de la prospection commerciale, il est vivement conseillé de vous pencher sur les méthodes de lead scoring.

À savoir : si la définition du lead marketing n’est pas encore claire pour vous, n’hésitez pas à consulter notre dossier sur le sujet.

Lead scoring définition

L’intérêt du lead scoring

Le scoring prospect est une technique incontournable pour toutes les entreprises qui reçoivent une grande quantité de contacts, ou dont l’activité repose essentiellement sur du démarchage commercial.

Dans les faits, mettre en place une méthode de scoring des prospects apportera différents atouts à votre activité :

  • Trier les leads : le premier enjeu du scoring est de trier et de classifier les leads. L’objectif est de mettre en avant les leads ayant le plus de potentiel, afin de les traiter plus rapidement ou de leur accorder une attention particulière.
  • Optimiser les efforts commerciaux : travailler avec un trop grand nombre de leads peut dissiper les efforts de vos commerciaux. Grâce au scoring, vous vous assurez que le temps de prospection commerciale est accordé en priorité aux meilleurs leads, ce qui vous permet d’obtenir de meilleurs résultats commerciaux et fait économiser du temps à vos équipes.
  • Mesurer la qualité des contacts : le score peut également vous permettre d’évaluer votre stratégie d’acquisition de leads ou d’achat de leads. Si vous remarquez qu’une source de prospects ou qu’un fournisseur ne remonte que des leads de faible qualité, pourquoi continuer à travailler sur cette source ou avec ce fournisseur ?
  • Refuser certains leads : on notera que le lead scoring peut aussi être considéré comme une barrière à l’entrée ou comme un filtre. Pour ne pas perdre inutilement le temps de vos commerciaux, mieux vaut supprimer les leads sans intérêt (spams, leads qui ne sont pas dans la cible, etc.).
  • Adopter une stratégie adaptée : enfin, la qualification des leads peut vous permettre d’orienter votre stratégie marketing. Par exemple, si vous identifiez des leads très investis auprès de vos produits et services, vous pouvez décider de leur envoyer un code promotionnel. Cela peut être le petit « coup de pouce » décisionnel qui les pousse à l’achat. Sur un produit complexe, vous pouvez également proposer une démonstration live à tous vos prospects qui ont montré un intérêt pour votre produit ou vos services.

Bien classer vos contacts entrants est essentiel pour obtenir de meilleurs résultats. C’est également important pour votre stratégie d’acquisition marketing.

Si les leads que vous générez sont de mauvaise qualité, cela va forcément s’en ressortir sur votre taux de conversion. En plus de ne pas générer de ventes, vous risquez alors de démotiver vos équipes commerciales.

Lead scoring

Le scoring prospect vous aide à mettre en valeur les meilleurs contacts potentiels, et à adopter une stratégie adaptée vis-à-vis d’eux.

Les différents types de lead scoring

À l’instar du scoring client, la classification des prospects peut varier sensiblement en fonction de votre secteur d’activité, de vos besoins ou encore de vos sources d’acquisition.

Il est essentiel que votre scoring prospect soit adapté à votre stratégie commerciale et à votre clientèle cible.

On notera qu’il existe différentes techniques pour noter la qualité de vos leads marketing.

Les principaux types de lead scoring sont les suivants : 

  • Scoring démographique : il s’agit ici de noter les leads en fonction des informations sociodémographiques récupérées au sujet de vos prospects. Si votre produit vise essentiellement un public jeune, vous pouvez par exemple attribuer un score supérieur aux 18-25 ans. De même, le score peut être corrélé aux revenus du prospect, à sa catégorie socio-professionnelle ou encore à son genre. L’enjeu est que le score mette particulièrement en valeur votre public cible.
  • Lead scoring comportemental : le scoring comportemental attribue une note en fonction des actions d’un prospect. Par exemple, il peut donner une meilleure note à un prospect qui a téléchargé le livre blanc de l’entreprise, ou qui a consulté la démonstration de votre produit ou service. Ce type de scoring nécessite de mettre en place des outils de tracking de votre audience.
  • Scoring géographique : cette solution consiste simplement à attribuer un score en fonction de l’origine du lead (par exemple via son code postal). Si vos services sont géolocalisés, ou si vous avez remarqué que certaines régions ou villes génèrent un meilleur chiffre d’affaires, le scoring peut prendre en compte cet élément.
  • Le lead scoring statistique : il est enfin possible de mettre en place un scoring statistique. Vous allez alors vous appuyer spécifiquement sur de la donnée chiffrée, par exemple le temps passé sur le site, le nombre de pages consultées, le taux d’ouverture de vos e-mailings, etc.

Dans tous les cas, le scoring s’appuie sur de la donnée (informations récupérées au sujet du prospect), et nécessite souvent la mise en place d’outils techniques (CRM, solutions de tracking sur votre site web, logiciel e-mailing, etc.).

Sur une grande entreprise, l’un des enjeux du scoring est l’automatisation du tri. Si vous devez traiter plusieurs centaines de prospects chaque semaine ou chaque jour, il est intéressant de mettre en place un scoring qui peut être réalisé de manière automatique, par exemple grâce à votre CRM.

Une plus petite entreprise pourrait théoriquement se permettre de réaliser un lead scoring manuel, en fonction des échanges ou des demandes du prospect.

Comment trier ses prospects ?

Vous aurez compris que le lead scoring vise à trier vos leads et vos prospects. Pour un lead scoring efficace, il est donc essentiel d’avoir une bonne vision de votre public cible, et des différents critères qui peuvent différencier un « bon lead » d’un « mauvais lead ».

Voici quelques conseils pour qualifier et trier vos leads. 

Quels critères pour du lead scoring ?

Par définition, un lead marketing peut contenir différentes données. Ce sont les données associées à chaque lead qui vous permettent de trier ou de noter la qualité de vos contacts.

Bien évidemment, le score d’un lead ne peut s’appuyer que sur des données précises, que vous devez récolter lors de votre acquisition de leads.

Les critères de notation d’un lead peuvent être multiples, et on peut notamment citer :

  • La zone géographique (adresse ou code postal),
  • Les revenus ou la catégorie socio-professionnelle,
  • L’âge,
  • Le genre,
  • La fonction au sein d’une entreprise (leads B2B),
  • Les actions du lead (téléchargement d’un livre blanc ou consultation des pages produits du site),
  • Le taux d’engagement (taux d’ouverture des e-mails, taux de clics dans les e-mails, etc.),
  • L’intention d’achat (si le contact a indiqué quand il souhaitait faire un achat),
  • La date de contact (privilégiez toujours les leads les plus frais),
  • La date du dernier contact avec l’entreprise (dernière ouverture d’e-mail par exemple), etc.

En fonction de votre expérience de la prospection et de vos produits, ce sera à vous de pondérer chaque critère en fonction de son importance.

Si vous savez qu’un client de 45 à 60 ans a en moyenne deux fois plus de chances de signer un devis, mieux vaut donc attribuer un score deux fois supérieur à tous les contacts dans cette tranche d’âge !

Critères de lead scoring

Un bon lead scoring nécessite un ciblage efficace de vos prospects. Vous devez non seulement définir quels sont les prospects les plus pertinents, mais aussi être en mesure de récolter des informations nécessaires à leur sujet pour faire le tri.

Exemple de lead scoring

Pour prendre un exemple, on peut imaginer une entreprise dont les clients principaux sont des femmes.

Si 90 % de votre clientèle est féminine, vous pouvez spontanément attribuer un score supérieur aux leads féminins (car vous savez que vous aurez plus de chances de vendre votre produit à un public féminin).

Voici un exemple de scoring pour ce type d’activité :

  • On peut imaginer qu’un lead féminin reçoive 10 points de plus qu’un lead masculin.
  • Parallèlement, vous pouvez attribuer un meilleur score aux leads qui ont un taux d’ouverture d’email supérieur à la moyenne de vos contacts. Une personne qui a ouvert tous vos précédents e-mails peut recevoir 10 points supplémentaires.
  • Vous pouvez également décider d’attribuer un meilleur score aux leads qui ont cliqué sur un lien particulier de votre emailing ou téléchargé votre catalogue produit (par exemple en leur attribuant 20 points supplémentaires).
  • Vous pouvez enfin mettre en valeur les leads récents (+20 points) ou qui ont eu un contact récent avec l’entreprise (+10 points).

Si vos commerciaux doivent contacter des leads, ils auront tout intérêt à contacter en premier lieu les femmes, et qui plus est les femmes qui ouvrent régulièrement vos e-mails et ont déjà téléchargé votre brochure. Il paraît donc logique que votre lead scoring mette en avant ce type de profils.

On rappellera que le score permet avant tout le tri parmi les prospects. Cela peut très bien être une note sur 10, sur 100 ou sur 1000, l’essentiel étant que les meilleurs leads reçoivent le meilleur score possible.

Important : il est toujours intéressant d’avoir un lead scoring qui prend en compte différents facteurs. Dans notre exemple, un homme qui aurait un taux d’ouverture supérieur à la moyenne et téléchargé votre brochure aurait tout de même un meilleur score qu’une femme n’ayant eu aucun lien avec votre entreprise depuis des semaines. 

La préqualification des leads

Pour en finir sur le sujet du lead scoring, il paraissait intéressant d’évoquer également les critères de préqualification de vos contacts.

Avant même de mettre en place un lead scoring, il est important de bien réfléchir à la préqualification de vos leads.

Les critères de qualification d’un lead

On parlera de « pré-qualification » pour désigner un premier tri préalable des contacts reçus. Un enjeu majeur est de pouvoir séparer les leads non pertinents et les SPAMS des leads à contacter, pour ne pas faire perdre de temps à votre équipe commerciale.

Toute entreprise gagnera à mettre en place des critères de préqualification en amont du scoring :

  • Définissez clairement la nature des leads recherchés (âge, zone géographique, catégorie socio-professionnelle, etc.) et refusez tous les contacts qui ne correspondent pas.
  • Définissez précisément la liste des informations recherchées pour chaque lead (code postal, date de naissance, intention d’achat, etc.). Nous vous invitons à relire notre définition du lead pour bien comprendre les informations que peut contenir un lead.
  • Il peut être intéressant de mettre en place des barrières antispam, par exemple en refusant de traiter tout numéro de téléphone incorrect ou tout lead incomplet (pas d’adresse e-mail, pas de numéro de téléphone, etc.).

Bien évidemment, la sévérité du tri de vos leads doit être cohérente avec les flux reçus. Si les SPAMS ou les leads hors cibles sont minoritaires, il sera plus prudent de ne pas faire de tri. Le tri deviendra cependant nécessaire si vos commerciaux sont exposés à de nombreux leads non pertinents.

Une fois encore, l’utilisation d’un CRM (logiciel de relation client) reste vivement conseillée pour automatiser le tri et la gestion des leads.

À savoir : la mise en place d’un funnel d’acquisition peut vous aider à mieux trier et attirer les prospects les plus qualifiés, pour vous assurer de recevoir des leads pertinents pour votre force commerciale. 

L’importance de la qualification d’un lead

La question du ciblage et de la qualification est primordiale, car elle détermine quelles sont les données dont vous avez absolument besoin pour chaque lead.

Si votre produit s’adresse uniquement aux propriétaires, par exemple, il est essentiel que votre formulaire de génération de lead récupère la donnée « locataire ou propriétaire ? ».

L’enjeu est toujours d’avoir des critères suffisamment larges pour ne pas décourager les prospects (certains prospects refuseront de vous donner trop d’informations dans un formulaire), mais suffisamment précis pour préqualifier vos leads et mieux faire le tri.

Vous en savez désormais plus sur le lead scoring. Vous cherchez des conseils pour générer plus de leads pour votre activité ? Notre dossier sur le lead magnet pourrait vous intéresser !

Le scoring client est une stratégie commerciale qui consiste à évaluer les clients de son entreprise en fonction de leur potentiel. Un scoring peut permettre de mieux allouer vos forces commerciales, et d’améliorer votre chiffre d’affaires. Cette page vous explique tout sur la méthode du scoring.

Qu’est-ce que le scoring client ?

Le scoring est une méthode d’analyse qui consiste à trier ses clients et prospects en fonction de leur potentiel.

Scoring client : définition

Pour commencer, tâchons d’expliquer clairement en quoi consiste la méthode du scoring.

On parle de scoring pour désigner une méthode de tri des prospects ou clients d’une entreprise. Avec cette méthode, chaque client se voit attribuer un « score », à savoir une note ou un indice de qualité qui estime le potentiel du contact pour l’entreprise.

Cette note est calculée à partir de critères internes à chaque société, et en fonction des informations possédées au sujet des clients et prospects..

Le scoring vise à mettre en valeur les prospects qui ont le plus de chances de passer à l’achat, ou les clients qui achètent ou dépensent le plus au sein de l’entreprise.

L’un des objectifs du scoring est de concentrer les efforts commerciaux sur les prospects et clients à fort potentiel, afin d’améliorer les résultats ou le ROI marketing d’une entreprise.

Définition du scoring

Exemple de scoring client

Le scoring peut être attribué à des prospects (on parle alors parfois de lead scoring, pour désigner l’évaluation des leads marketing d’une entreprise), ou bien à des clients (on parle alors de scoring client).

Les applications du scoring client peuvent être nombreuses.

Pour donner un exemple de scoring client, on peut s’appuyer sur les critères de consultation d’un site web e-commerce :

  • Entre deux clients, on peut attribuer une note supérieure à un internaute qui s’est connecté à son compte client dans la semaine.
  • Entre deux clients qui se sont connectés dans la semaine, on peut attribuer une note supérieure à celui qui a ajouté un produit dans son panier (sans passer à l’achat).
  • Entre deux clients dont le panier est plein, on peut attribuer un score supérieur à celui dont le montant du panier est le plus élevé.

Dans cet exemple de scoring, l’entreprise peut décider de réaliser une action spécifique en fonction du score de chaque client.

L’entreprise peut par exemple décider d’envoyer un code promotionnel au client dont le panier en attente est le plus élevé.

Dans ce cas, le scoring permet d’optimiser les efforts de l’entreprise. Plutôt que d’envoyer un code promotionnel à tous les clients (auquel cas l’impact sur les bénéfices pourrait être élevé, et le taux de retour moindre), elle cible spécifiquement les clients qui semblent prêts à l’achat, et dont le panier moyen représente un véritable potentiel.

Exemple de scoring

Le scoring doit vous permettre d’identifier vos clients au grand potentiel, afin de mettre en place des actions marketing et commerciales en conséquence.

Le calcul du scoring client

Naturellement, une société qui cherche à faire du scoring client doit mettre en place différents processus. Le scoring est avant tout fondé sur de la donnée, et il est donc essentiel qu’il s’appuie sur des critères précis.

Il paraît plus délicat, voire tout simplement impossible, de mettre en place un scoring si vous ne disposez pas d’un CRM efficace et de données pertinentes au sujet de vos clients.

Comment calculer le scoring client ?

Vous aurez compris que le calcul du scoring client va dépendre de la mécanique interne de chaque entreprise. En tant que professionnel, c’est-à-vous de déterminer les meilleurs critères possibles pour trier votre clientèle.

Dans les faits, le calcul d’un scoring doit nécessairement s’appuyer sur des données utilisateurs :

  • Panier moyen du client,
  • Nombre de commandes,
  • Fréquence des commandes,
  • Date de la première commande,
  • Taux d’ouverture des e-mails,
  • Participation à un évènement ou à un webinar,
  • Action réalisée sur le site internet, etc.

L’enjeu du scoring est d’attribuer une note élevée aux clients ayant le plus grand potentiel. L’échelle de note peut dépendre de votre politique interne (il peut par exemple s’agir d’un score sur 10, tout comme d’une note sur 100).

Dans tous les cas, les clients à la note la plus élevée sont ceux ayant le plus de potentiel pour votre entreprise.

Ce score doit faciliter vos décisions marketing et commerciales. Par exemple, si vous cherchez à obtenir des avis Google, vous aurez certainement intérêt à contacter vos clients les plus investis, donc ceux ayant le score le plus élevé.

Scoring et segmentation de la clientèle

Vous aurez compris que le scoring est une manière de classer rapidement votre base de données client.

Cet outil doit être aussi bien utile aux commerciaux qu’à l’équipe marketing.

L’enjeu du scoring n’est pas uniquement de favoriser les « bons clients », mais bel et bien de segmenter votre base de clientèle :

  • Les clients au meilleur score nécessitent forcément une attention particulière. En revanche, leur potentiel maximal est peut-être déjà atteint.
  • Des clients ayant un score bon sont forcément importants, et pourraient peut-être avoir un potentiel supérieur pour la société.
  • Les clients au score moyen peuvent être des clients occasionnels, et il s’agit de déterminer si leur fidélisation est possible.
  • Les clients au score faible sont peut-être dans une phase de découverte, et pourraient avoir besoin d’informations plus détaillées sur vos produits et services.
  • Les clients au score le plus faible sont certainement inactifs ou perdus.

La segmentation des clients peut vous aider à adapter une communication adaptée à chaque profil.

Si vous souhaitez mobiliser votre équipe commerciale pour relancer des clients, par exemple, il paraît plus logique de viser des clients au score moyen, qui ont encore un certain contact avec votre entreprise, plutôt que des clients au score faible, qui ont peut-être déjà oublié votre existence !

Segmentation et scoring client

L’un des intérêts du scoring est de pouvoir segmenter votre clientèle, et d’adopter une stratégie adaptée à chaque typologie de client.

Les différentes méthodes de scoring de la clientèle

Le scoring client n’est pas une science exacte, dans le sens où chaque entreprise a intérêt à l’adapter à sa propre situation.

Cependant, il existe différents types de scoring de clientèle, qu’il est intéressant d’étudier ensemble.

Les principaux types de scoring client

Avant même de parler de méthodes de calcul spécifiques, il est intéressant de rappeler qu’il existe différents manières de faire du scoring :

  • Le scoring statistique : s’appuie sur de la donnée brute et chiffrée. Il s’agit d’un calcul purement mathématique. Ce sera par exemple le cas d’un scoring en fonction des revenus générés par chaque client.
  • Le scoring sociodémographique : s’appuie spécifiquement sur les caractéristiques du client. Par exemple, une entreprise peut privilégier des clients dans une certaine tranche d’âge, si elle sait qu’ils sont dans son cœur de cible.
  • Le scoring comportemental : s’appuie sur les actions et comportements du client. Il est généralement rendu possible grâce à un tracking présent sur le site internet ou l’application mobile de votre entreprise. Il peut par exemple attribuer un score plus élevé à chaque action d’un client (demande d’information en ligne, ouverture d’un e-mail, connexion à l’espace client, consultation d’une vidéo de présentation produit, etc.).
  • Le scoring prédictif : est une méthode qui peut mélanger du comportemental, du démographique, du statistique et des probabilités, dans l’optique d’anticiper les futures actions de votre client, en fonction de son profil.

La méthode de tri d’une entreprise dépendra forcément de la nature des données qu’elle reçoit au sujet de ses clients.

L’utilisation d’un logiciel CRM sera fortement conseillée pour quiconque cherche à réaliser un scoring de ses clients.

Exemple de méthodes de scoring

Il existe différentes méthodes de scoring, plus ou moins adaptées en fonction de votre activité.

Le scoring RFM est l’une des méthodes de scoring client les plus fréquentes. Elle s’appuie sur trois critères (d’où son acronyme) :

  • La récence : le dernier achat du client est-il récent ? Plus la récence est élevée, plus le score du client est élevé.
  • La fréquence : le client achète-t-il fréquemment de nouveaux produits ou services ? Une fréquence d’achat élevée augmente le score total.
  • Le montant : les achats du client représentent-ils un grand chiffre d’affaires ? Plus les montants sont élevés, et meilleur sera le score.

Avec cette méthode, le scoring se fait en fonction des trois critères, selon des grilles prédéfinies par l’entreprise.

La classification peut d’ailleurs s’appuyer sur le score total (les clients les plus importants) tout comme sur les scores de chaque critère (les clients les plus réguliers, les clients les plus dépensiers ou les clients les plus récents).

Pourquoi faire du scoring client ?

Pour conclure sur le sujet, il paraît intéressant de rappeler en quoi le scoring client est une action pertinente pour toute entreprise en mesure de le réaliser.

De manière globale, mettre en place et examiner son scoring client peut apporter différents atouts à une entreprise :

  • Une meilleure visibilité de son fichier client : un premier atout est de donner une vision plus concrète de votre fichier client, et d’avoir un meilleur regard sur la fidélité ou les comportements de vos clients. Cela peut notamment mettre en valeur des risques, par exemple une trop grande dépendance à certains clients, ou une baisse des nouveaux clients.
  • Une aide à la décision : au moment de mettre en place des stratégies marketing et commerciales, le scoring permet de guider vos décisions et de proposer des actions adaptées à chaque typologie de clientèle.
  • Une optimisation de la force commerciale : chercher à déterminer le potentiel de vos différents clients peut permettre à vos commerciaux d’obtenir de meilleurs résultats, notamment en leur évitant de perdre du temps sur des clients au potentiel faible.
  • Une identification des ambassadeurs de marque : le score peut vous permettre d’identifier vos clients les plus convaincus. C’est un atout considérable si vous cherchez des ambassadeurs (notamment dans le cadre d’une récolte de témoignage ou d’avis clients). N’oubliez pas que les témoignages de clients satisfaits peuvent vous permettre d’améliorer l’image de votre entreprise.
  • Un meilleur retour sur investissement : enfin, le scoring et la segmentation client peuvent vous permettre d’obtenir un meilleur ROI ou de réduire vos investissements marketing. Vous pouvez par exemple cibler certaines actions promotionnelles uniquement pour vos meilleurs clients, car vous aurez l’assurance d’un meilleur taux de retour et de paniers moyens plus élevés. Vous pouvez au contraire cesser des actions promotionnelles auprès de vos clients au score le plus faible.

Vous aurez compris que le scoring client peut prendre plusieurs formes et être réalisé dans différents buts.

Dans tous les cas, il est important pour un entrepreneur de prendre en compte l’intérêt de réaliser une classification de ses clients, que ce soit pour mieux adapter ses messages commerciaux ou tout simplement pour avoir une vision plus juste de sa clientèle.

L’outbound marketing, aussi appelé marketing sortant, désigne les actions publicitaires d’une entreprise. Il s’agit d’une technique marketing qui consiste à pousser votre message vers le consommateur, par exemple via la publicité ou les contenus sponsorisés. Cette page vous donne la définition de l’outbound marketing et vous informe en détail sur le sujet.

Le principe de l’outbound marketing

Avant toute chose, il paraît intéressant de résumer en quoi consiste l’outbound marketing, car il est parfois difficile pour le profane de comprendre exactement ce principe.

Outbound marketing : définition

L’outbound marketing, que l’on peut aussi désigner sous le nom de marketing sortant, désigne une partie des options disponibles pour une entreprise qui souhaite se faire connaître.

On parle d’outbound marketing pour désigner toutes les actions publicitaires qui visent à adresser directement un message commercial à des consommateurs. La diffusion d’une publicité TV, les annonces Google Ads ou encore les publicités YouTube sont autant d’exemples d’outbound marketing.

On parle de marketing sortant car c’est l’entreprise qui se dirige vers le consommateur, voire s’impose à ce dernier.

Définition outbound marketing

Exemples d’inbound marketing

La meilleure manière d’expliquer le marketing sortant est de donner différents exemples.

De manière générale, toute action qui vise à imposer un message commercial à votre cible sera considérée comme du marketing sortant.

Voici différents exemples d’outbound marketing :

  • Les spots publicitaires à la télé,
  • Les publicités YouTube, diffusées avant et pendant les vidéos,
  • Les bannières publicitaires sur le web,
  • Le marketing d’influence, à travers le placement de produit,
  • Les annonces publicitaires Google,
  • La distribution de prospectus,
  • Les panneaux publicitaires,
  • Le démarchage commercial en porte à porte,
  • La prospection téléphonique, etc.

Le marketing sortant englobe généralement la publicité et toute action perçue comme une publicité par le consommateur.

À savoir : si vous payez un média, un éditeur, une plateforme publicitaire ou encore un influenceur pour diffuser votre message commercial, c’est que vous investissez dans l’outbound marketing.

Exemple marketing sortant

Toute diffusion d’un message publicitaire est considérée comme de l’outbound marketing.

Inbound vs outbound

À une certaine époque, ce qu’on appelle aujourd’hui l’outbound marketing était tout simplement la publicité !

Il faut dire que le marketing se concentrait surtout sur la diffusion de messages publicitaires directs, ce qui n’est plus nécessairement le cas aujourd’hui.

La notion d’outbound s’apprécie forcément en comparaison de l’inbound marketing. L’inbound marketing, ou marketing entrant, rassemble les stratégies qui visent à attirer le consommateur vers soi, plutôt que de lui forcer un message publicitaire.

Dans les faits, le marketing entrant est souvent considéré comme plus efficace que l’outbound, puisque moins invasif. Si cela peut être le cas, l’outbound reste une importante source d’acquisition, qu’il ne faut donc pas forcément négliger.

Si vous cherchez à mieux comparer ces deux stratégies, bien différentes, notre article inbound vs outbound vous apportera de nombreuses informations supplémentaires.

Mais concentrons-nous aujourd’hui sur le marketing sortant.

Pourquoi faire de l’outbound ?

À une époque où tout le monde vous dira que l’inbound marketing est LA stratégie d’acquisition digitale à privilégier (ce qui n’est pas forcément faux), il reste important de rappeler que l’outbound reste une solution viable, voire parfois indispensable, pour faire connaître son entreprise.

Faisons ensemble le tour des atouts et limites de l’outbound dans votre stratégie marketing.

Les atouts du marketing outbound

Certes, le marché de la publicité souffre parfois d’une perception négative du consommateur, qui peut la considérer comme intrusive, voire comme une manipulation.

Néanmoins, il est évident que l’inbound reste une solution d’acquisition plus que pertinente, et ce pour différentes raisons :

  • La publicité est toujours efficace. Certes, il est important de concevoir des publicités bien ciblées et intelligentes, mais diffuser de la publicité peut toujours permettre de faire connaître votre entreprise et de générer des ventes.
  • Bien conçue, une publicité peut participer à la notoriété d’une société. La publicité TV, notamment, donnera toujours une image de référence d’un secteur (le macaron « Vu à la TV »,  aussi vieux soit-il, garde son efficacité).
  • L’outbound est une solution rapide pour toucher un public. La diffusion d’un message publicitaire peut être réalisée rapidement, car l’outbound marketing diffuse des messages auprès d’audiences déjà existantes (lecteurs de magazines, utilisateurs d’un moteur de recherche, audience TV, etc.). Au contraire, l’inbound nécessite de créer sa propre audience, ce qui prend énormément de temps.
  • Une stratégie d’outbound peut être modulée. Une entreprise est libre de diffuser des publicités à certaines périodes clés de l’année, et de réduire les investissements sur d’autres périodes.
  • L’outbound marketing est plus simple à suivre. Des dépenses publicitaires ou un budget SEA sont souvent plus simples à tracker que des dépenses d’inbound marketing. Cela vaut davantage pour les publicités digitales (Google Ads, Facebook Ads, etc.), qui simplifient l’analyse des conversions que les publicités papier (presse, panneaux publicitaires, etc.).
  • Investir dans l’outbound permet de toucher un autre public. Même dans le cas où votre entreprise est déjà une référence et que vos réseaux sociaux sont très populaires, la publicité peut vous permettre de toucher des audiences nouvelles, et qui ne sont souvent pas accessibles autrement que par ce biais.

S’il est évident que l’inbound marketing peut être une arme de poids, car elle vous permet de créer votre propre audience, l’outbound restera toujours nécessaire pour quiconque cherche à toucher un plus grand marché.

Il paraît logique pour une entreprise ambitieuse d’investir dans des campagnes publicitaires et de figurer dans les grands médias.

À savoir : si vous cherchez des stratégies d’outbound qui permettent d’améliorer la notoriété de votre marque, renseignez-vous sur le paid media.

Intérêt de l'outbound

L’outbound marketing permet de toucher rapidement une nouvelle audience, en diffusant votre publicité sur des sites internet tiers, à la télévision, sur des magazines, etc.

Les limites du marketing sortant

L’outbound a forcément des limites, que nous avons déjà commencé à évoquer ici.

Concrètement, il est évident que la publicité n’a pas toujours bonne presse !

Voici différentes limites du marketing sortant dans votre stratégie de communication :

  • En premier lieu, rappelons que le budget de l’outbound est élevé. S’il existe de plus en plus de solutions abordables pour les TPE/PME, n’importe quelle entreprise ne pourra pas se payer une publicité à heure de grande audience sur TF1 !
  • L’outbound nécessite des investissements continus. Une entreprise qui mise à 100% sur l’outbound aura besoin d’un budget marketing continu. En effet, si vous cessez de payer, la diffusion de vos annonces publicitaires s’arrête net, et vous perdez donc de la visibilité.
  • Les stratégies publicitaires sont fortement exposées à la concurrence. Comme les médias qui diffusent vos publicités ne vous appartiennent pas, tout concurrent peut décider de diffuser à son tour ses publicités sur les mêmes médias.
  • L’outbound est moins bien perçu que l’inbound. Un consommateur exposé à votre publicité aura moins confiance en votre marque que s’il la découvre naturellement durant ses recherches. Le consommateur aura forcément plus de méfiance vis-à-vis de la publicité.
  • Il existe un risque de saturation publicitaire. Une entreprise qui mise trop sur l’outbound peut finir par lasser son auditoire. Agacé par des publicités continues pour une même marque, le consommateur peut développer une aversion pour cette dernière (ce qui est l’inverse de l’effet recherché !).

Au global, une stratégie outbound doit forcément être soigneusement pensée. Il s’agit pour une entreprise d’identifier les bons canaux, de préparer un budget adapté et de s’assurer d’une publicité efficace, bien pensée et qui ne lasse pas l’auditoire.

En la matière, on rappellera que tout marché est limité par nature. Doubler vos investissements publicitaires et diffuser deux fois plus de publicité sur deux fois plus de canaux ne vous garantira jamais deux fois plus de résultats.

Important : une stratégie marketing efficace s’appuiera à la fois sur de l’inbound et de l’outbound, et chaque canal devra exiger une stratégie soignée. Voilà pourquoi il serait malhonnête de présenter une solution comme plus efficace qu’une autre quand on compare le marketing entrant et le marketing sortant. 

Défauts de l'outbound marketing

Les stratégies de communication qui misent sur la publicité peuvent lasser l’audience, et risquent de moins inspirer confiance que les solutions d’inbound marketing.

Mettre en place une stratégie de marketing sortant

La mise en place d’une campagne outbound nécessite forcément un budget, et une certaine préparation. La qualité de votre stratégie publicitaire aura un impact fort sur ses résultats et sur votre ROI marketing.

Voici quelques conseils pour lancer une campagne de marketing outbound :

  1. Définir des objectifs : une campagne outbound s’appuiera nécessairement sur des objectifs précis. Il peut par exemple s’agir de mettre en avant un nouveau produit, un évènement ou encore une offre commerciale.
  2. Préparer un budget : toute stratégie marketing nécessite un budget. C’est d’autant plus le cas en outbound, car il faudra à la fois un budget de création publicitaire et un budget, plus conséquent, lié à la diffusion. Votre budget conditionnera forcément les canaux publicitaires choisis, d’où l’importance de le définir en amont.
  3. Choisir ses canaux publicitaires :  l’outbound peut s’appuyer sur différents canaux (voir les exemples évoqués en haut de cette page). Les canaux publicitaires choisis doivent correspondre à votre cible marketing, mais aussi à votre budget. Privilégiez les canaux les mieux adaptés à votre cible. Si vous visez un public de niche, mieux vaut diffuser dans un magazine spécialisé ou sur un site internet spécialisé plutôt que sur des médias généralistes.
  4. Mettre en place une solution de tracking : idéalement, toute stratégie publicitaire doit être mesurable. Sur du digital, il s’agit de mettre en place un tracking pour identifier les ventes issues de la publicité. Sur du non digital, libre à vous de diffuser un code promotionnel, ou encore un numéro de téléphone dédié, qui vous permettront d’identifier quels clients ont été attirés par votre publicité.
  5. Suivre les résultats : toute stratégie outbound nécessite de mesurer et de suivre les résultats. La qualité du suivi vous permet par la suite d’optimiser vos diffusions publicitaires, en priorisant les médias où votre taux de conversion est le plus élevé.

Comme toujours, il est important d’avoir une approche marketing globale. En plus de soigner la qualité de vos annonces publicitaires, veillez à ce que votre stratégie commerciale soit pertinente.

Il est bon de rappeler que la publicité n’est pas magique, et ne permettra en rien de combler un service client inefficace ou une offre sans intérêt.

Le marketing digital est-il inbound ou outbound ?

Pour conclure sur le sujet de l’outbound, et comme notre blog est spécialisé dans le marketing digital, il nous paraissait intéressant de replacer l’outbound dans le marketing numérique.

Il est fréquent pour les entrepreneurs de se demander si le marketing digital fait partie de l’outbound ou de l’inbound. La réponse ? Ni l’un ni l’autre !

En tant que solution de marketing globale, le marketing digital peut aussi bien s’ancrer dans une stratégie inbound que outbound :

  • Le marketing digital outbound : englobera toutes les actions publicitaires en ligne. Cela peut concerner le SEA et la publicité digitale, mais aussi les articles sponsorisés ou encore le marketing d’influence (recours aux micro-influenceurs ou aux célébrités d’internet pour mettre en avant ses produits).
  • Le marketing digital inbound : englobera toutes les actions qui permettent à une entreprise de se créer des médias en ligne. Cela englobe notamment le référencement naturel, la création d’une newsletter ou encore le SMO (Social Media Optimization).

Le choix entre une approche inbound et outbound se retrouve donc aussi bien dans le marketing digital que dans le marketing traditionnel.

L’achat de leads est une pratique d’acquisition qui consiste à acquérir des contacts qualifiés auprès d’entreprises spécialisées. Sur cette page, nous vous expliquons tout ce qu’il faut savoir avant d’acheter des leads, et vous donnons tous les conseils pour réussir un achat de lead qualifié.

En quoi consiste l’achat de lead ?

Avant toute chose, il nous paraît utile de rappeler en quoi consiste l’achat de lead.

Qu’est-ce qu’un lead marketing ?

Pour rappel, un lead marketing est tout simplement un contact potentiel pour une entreprise.

Par exemple, un lead assurance est le contact d’un particulier ou professionnel qui cherche à changer d’assurance ou à signer un nouveau contrat.

Il peut exister des leads pour tous types d’activités, et les leads peuvent être plus ou moins qualifiés. On parlera de « lead qualifié » pour désigner :

  • Un contact véritable (numéro de téléphone et/ou adresse e-mail d’une personne physique).
  • Une véritable intention d’achat (par exemple, un internaute en train de s’informer sur l’achat d’une voiture),
  • Des détails pertinents sur le contact (code postal, catégorie socioprofessionnelle, statut marital, etc.)

L’acquisition de leads est une pratique qui consiste à mettre en place des techniques pour récupérer des contacts qualifiés.

Cela peut notamment être réalisé à l’aide de contenus (par exemple des comparateurs d’assurance) ou à l’aide de publicité.

Le principe de l’achat de lead

Vous aurez compris que l’achat de leads est la pratique qui consiste à acheter des contacts qualifiés auprès d’entreprises tierces.

Ce type de transaction réunit donc généralement deux acteurs :

  • Le fournisseur de leads : à savoir un éditeur web, une agence de publicité ou une société spécialisée dans la génération de leads.
  • Le client : à savoir une entreprise qui cherche à alimenter sa force commerciale à l’aide de nouveaux contacts.

On trouve également des plateformes de vente de leads, qui réunissent ces deux profils.

En règle générale, l’achat de lead est fondé sur un coût par lead (CPL), à savoir une somme que le client est prêt à payer pour chaque contact récupéré.

Achat de leads qualifiés : quel intérêt ?

L’achat de lead peut concerner des entreprises B2B ou B2C. Dans tous les cas, il est important de bien réfléchir avant de chercher à acheter des leads, pour vous assurer que c’est la source d’acquisition la plus adaptée à votre activité.

Les atouts de l’achat de leads

L’achat de leads peut avoir différents atouts.

Une entreprise qui achète ses leads peut profiter des avantages suivants :

  • Des contacts rapides : le principe de l’achat de leads est d’obtenir des contacts qualifiés. Si vous ne parvenez pas à alimenter votre force commerciale, l’achat de leads sera plus rapide que la plupart des autres solutions.
  • Plus de contacts : si vous recevez déjà des leads en interne, mais que vous avez besoin de plus de contacts, l’achat de leads peut vous permettre de trouver des sources d’acquisition supplémentaires. C’est parfois nécessaire pour toucher une plus grand partie du marché.
  • Un apport de leads modulables : acheter des leads peut vous permettre de contrôler vos dépenses (par exemple en fonction de vos périodes de creux). Libre à vous d’acheter des leads pendant un mois ou deux, puis de suspendre les achats pendant plusieurs mois.

De manière générale, l’achat de leads qualifiés sera souvent nécessaire pour les entreprises à forte vocation commerciale.

Si vous avez toujours besoin de plus de contacts, il peut être intéressant de vous pencher sur cette possibilité, si elle existe dans votre marché.

Acheter des leads

L’achat de leads peut vous permettre d’alimenter rapidement votre équipe commerciale, notamment en période de creux.

Les limites d’un achat de lead qualifié

Attention tout de même à ne pas idéaliser l’achat de leads, car c’est une pratique qui comporte de nombreuses limites.

En effet, acheter des leads vous expose aux défauts suivants :

  • Peu de contrôle sur l’origine des leads : en premier lieu, vous devez faire confiance à votre fournisseur de leads. Vous n’avez pas le plein contrôle sur sa méthode de génération de leads ni sur le wording utilisé sur ses supports. Vous n’avez pas non plus toujours la certitude que les leads sont exclusifs (ils peuvent également être vendus à vos concurrents).
  • Aucun travail sur l’image de marque : il faut bien comprendre que l’achat de leads vous évite de développer la notoriété de la marque. Les fournisseurs de leads n’utilisent en effet pas votre nom de marque, et les prospects de votre secteur ne sont donc pas exposés à votre nom d’entreprise lors de leurs recherches (ce qui serait le cas si vous investissiez en SEO ou en SEA).
  • Une externalisation des compétences clés : dans le cas où votre activité commerciale est essentielle, vous fier à 100 % sur des fournisseurs de leads revient à laisser une compétence clé en externe. Mieux vaut alors vous assurer que l’achat de leads est plus pertinent à long terme que le recrutement de spécialistes en interne.
  • Des leads moins qualitatifs : un lead acheté en externe sera toujours moins qualitatif qu’un lead généré en interne (par exemple via le site de votre entreprise). Les contacts générés en interne peuvent en effet être traités plus rapidement. Vous avez par ailleurs une vision claire de leur provenance et pouvez utiliser votre propre wording, afin que l’appel du commercial coïncide à 100 % avec le message déjà exposé au prospect quand il vous transmet ses coordonnées.
  • Un taux de transformation moindre : pour la raison précédente, votre taux de conversion (nombre de ventes par rapport au nombre de leads) sera très souvent moindre avec l’achat de leads qu’avec une génération de leads interne. Une fois encore, mettre en place une stratégie d’acquisition vous assurera des leads plus pertinents, et donc un plus grand nombre de ventes avec le même nombre de leads.

Si vous décidez d’acheter des leads, il est impératif de vous renseigner sur la méthode utilisée pour les récupérer.

Il faut bien comprendre qu’un fournisseur de leads n’a pas les mêmes objectifs que vous. Alors que vous allez chercher à faire du CRO (optimisation du taux de conversion), le fournisseur de leads portera son attention sur la quantité de leads générée.

Pour exemple, si vous achetez du lead « assurance auto », on peut imaginer un fournisseur de leads qui met en place une publicité « Votre assurance auto à 1 €/mois » afin d’obtenir le maximum de contacts. Il est bien évident que le taux de conversion de vos commerciaux serait très certainement proche de 0 % une fois que les prospects découvriraient que leur assurance auto sera nettement plus coûteuse !

Comment acheter des leads ?

L’achat de leads qualifiés reste une pratique intéressante si vous avez besoin de contacts rapidement, ou d’une grande quantité de contacts. Réalisée avec les bons interlocuteurs, une stratégie d’achat de leads peut vous permettre de faire évoluer votre entreprise.

Voyons ensemble les bonnes pratiques pour acheter des leads de qualité.

Comment bien acheter des leads ?

Vous aurez compris que l’achat de lead nécessite des prestataires de confiance.

C’est tout bonnement essentiel sur le marché de la donnée, qui rappelons-le est fortement réglementé (notamment depuis le règlement européen du RGPD).

Voici différents conseils pour acheter des leads :

  • Identifiez les spécialistes de votre secteur : il est rare qu’un même fournisseur soit capable de fournir différents types de leads. Privilégiez des fournisseurs experts de votre secteur, ou à la rigueur des plateformes spécialisées. Votre prestataire doit bien comprendre le type de contact qui vous intéresse, et la démarche commerciale que vous allez lui soumettre.
  • Définissez des critères de qualification : il est primordial d’être précis sur vos besoins (par exemple en définissant une zone géographique, un type de cible et une intention d’achat). Naturellement, ne soyez pas pour autant trop exigeant. Il est impossible que 100 % des leads que vous recevez soient 100 % dans votre cible (y compris si vous les générez en interne). Il est également important d’être au clair sur les critères de qualification d’achat. Il paraît logique de ne pas payer si les leads soumis ont de mauvaises adresses e-mail ou des numéros de téléphone qui ne fonctionnent pas.
  • Privilégiez des leads exclusifs : un même lead peut être vendu à plusieurs clients. Avec ce type de pratique, vos prospects risquent d’être sursollicités, et ont dans tous les cas plus de risques de partir vers la concurrence. Dans l’idéal, privilégiez donc un achat de lead exclusif (quitte à payer un CPL plus élevé).
  • Travaillez sur un premier échantillon : l’idéal est de ne pas vous engager à trop long terme avec un fournisseur de leads (tout du moins pour commencer). Privilégiez une quantité limitée de contacts pour commencer (mais suffisamment pour tester leur qualité). Mieux vaut éviter tout partenariat qui vous engage sur des achats à long terme, sauf si c’est avec un fournisseur en qui vous avez pleine confiance.
  • Préférez la qualité à la quantité : quel que soit votre secteur, les leads ne sont pas infinis. Mieux vaut vous méfier d’un fournisseur qui vous promet une quantité astronomique de contacts, car la quantité fera toujours baisser la qualité. Il est évident qu’un fournisseur sera en mesure de vous fournir une grande quantité de leads s’il n’applique aucun critère de qualification ni aucun contrôle qualité !
  • Renseignez-vous sur l’origine des leads : il est impératif de comprendre comment sont générés les leads (publicité, réseaux sociaux, SEO, achat de base de données B2B, etc.). Demandez notamment à voir la landing page utilisée, ou le site internet qui permet de générer des leads. Cela vous permet d’une part de vérifier le wording utilisé et la conformité RGPD, pour vous assurer que rien n’est trompeur, mais aussi de vérifier l’honnêteté d’un fournisseur. Si quelqu’un prétend générer 1000 leads mensuels sur un site web qui fait à peine quelques milliers de visites par mois, il y a forcément anguille sous roche…
  • Mettez en place des moyens techniques et humains : un lead marketing est un contact en attente d’être démarché. En conséquence, il est impératif que vous contactiez rapidement (idéalement dans la journée) tous les leads reçus. Pour vous assurer de la qualité d’un lead qui ne répond pas à vos appels, contactez-le trois jours de suite, à trois horaires différents. L’achat de lead exige également de mettre en place une solution technique, qui vous permet de transmettre les leads à votre équipe commerciale en direct, mais aussi de recevoir le taux de qualification (leads pertinents) et le taux de conversion (leads convertis en vente).

Il est bon de comprendre que l’achat de leads aura forcément un taux de transformation moindre à des appels entrants. Si vous recevez une demande de devis sur votre site, c’est que l’internaute connaît votre marque et a montré une forte intention d’achat, ce qui n’est pas forcément le cas avec l’achat de leads.

L’essentiel est donc de déterminer un CPL qui rende l’achat de leads rentable, y compris avec un taux de conversion faible. Sur le long terme, un fournisseur de lead ne sera pertinent que s’il vous permet de conclure des affaires et de générer suffisamment de rentabilité pour couvrir les frais d’achat de leads et les frais de votre force commerciale.

Notre conseil : mesurer et suivre les taux de conversion est essentiel pour suivre une stratégie d’achat de leads. Mieux vaut payer un CPL deux fois plus élevé si vous remarquez qu’un fournisseur vous permet d’obtenir un taux de validation deux fois plus élevé qu’un autre.

Comment acheter des leads ?

Comme tout canal d’acquisition, l’achat de lead doit être correctement préparé. Il faut notamment être attentif à votre choix de fournisseurs, mais aussi à votre stratégie de qualification et de conversion des leads reçus.

Où acheter des leads ?

Nous avons vu que l’achat de lead peut se faire soit en direct, auprès d’un fournisseur de lead (par exemple un éditeur web), soit auprès d’une plateforme spécialisée.

L’achat de leads B2B est généralement plus aisé, car il existe de nombreuses solutions d’achat de bases de données qualifiées. Les leads B2C nécessitent souvent le recours à des éditeurs spécifiques.

La première étape est de toujours chercher des fournisseurs de leads dans votre secteur :

  • Faites des recherches spécifiques (par exemple « achat lead assurance », « achat lead immobilier », « achat lead rénovation », etc.) pour identifier d’éventuels acteurs de la vente de leads.
  • Identifiez les grands éditeurs web de votre secteur (sites internet au plus fort trafic) et vérifiez s’ils ne proposent pas un système de vente de leads ou d’affiliation.
  •  Contactez des agences de génération de leads (souvent spécialisées en SEA) pour leur présenter vos besoins.

La question du budget est toujours primordiale si vous envisagez d’acheter des contacts qualifiés.

Un bon éditeur web ou un bon spécialiste en lead generation cherchera toujours à optimiser ses revenus. Le meilleur acheteur sera donc le plus à même de recevoir les meilleurs leads exclusifs.

Important : n’idéalisez jamais un fournisseur de leads en imaginant que tous les contacts fournis mèneront à des affaires potentielles. À moins de payer des CPL extrêmement élevés ou de travailler à la commission, il faut forcément accepter que certains leads ne soient pas 100 % adaptés à vos besoins. L’essentiel est de veiller à ce qu’une partie des leads reçus soit exploitable, et que votre stratégie d’achat de leads soit rentable. 

Quelles alternatives à l’achat de leads ?

Vous aurez compris que notre propre expérience nous tend à conseiller davantage la génération de leads en interne, plutôt que l’achat de leads.

Acheter des leads sera une méthode saine en complément de vos propres apports de leads, ou uniquement si vous testez un nouveau marché.

Sur du long terme, générer vos propres leads en interne sera toujours préférable, car cela vous garantira un meilleur taux de retour, davantage de contrôle sur la qualité des leads, et une dépendance moindre à vos fournisseurs de leads.

On peut distinguer plusieurs manières de générer soi-même ses contacts qualifiés :  

  • La publicité : le paid média est toujours une solution d’acquisition pertinente. La publicité presse, TV et surtout digitale (Google Ads, publicité sur les réseaux sociaux, marketing d’influence, etc.) sont très utilisées dans la génération de leads.
  • Le référencement naturel : si vous vous demandez à quoi sert le SEO, n’oubliez pas qu’il peut entre autres porter votre stratégie d’acquisition de leads marketing.
  • Les réseaux sociaux : votre stratégie social media peut également être utilisée dans l’optique de générer des leads. LinkedIn peut par exemple être une mine d’or pour la génération de leads B2B.

Naturellement, acheter des leads sera forcément moins coûteux au départ que de chercher à développer des compétences en interne ou à recruter des salariés spécialisés. Il reste à voir si l’achat de leads, dans votre activité, est pertinent sur le long terme.

La publicité programmatique est un type de publicité extrêmement populaire dans le marketing digital. Il s’agit d’une publicité diffusée de manière automatisée, en fonction de différents facteurs. Cette page vous donne une définition de la publicité programmatique et vous informe sur son intérêt pour votre acquisition digitale.

Qu’est-ce qu’une publicité programmatique ?

En matière de marketing digital et de publicités en ligne, la publicité programmatique est la nouvelle norme.

Pour en discuter, il paraît utile de définir ce terme de « programmatique » qui peut sembler intimidant de prime abord.

Publicité programmatique : définition

Il est important de donner une définition de la publicité programmatique, car ce n’est pas forcément un terme qui est entré dans les usages populaires.

Dans les faits, la publicité programmatique est une publicité dont l’achat et la diffusion sont régis par des « programmes », c’est-à-dire qui fonctionnent de manière automatisée.

Ce type de publicité 100 % digitale s’appuie sur différentes données (géolocalisation, historique de navigation, etc.) et sur un algorithme, afin de présenter la meilleure publicité possible à un internaute.

L’affichage d’une publicité programmatique n’est donc pas dicté par une action manuelle, mais va s’appuyer sur un processus automatique. L’enjeu de la publicité programmatique est d’assurer le meilleur taux de retour possible, en présentant les bonnes publicités aux bonnes cibles.

Le marketing programmatique vise également à simplifier les relations entre les annonceurs et les éditeurs.

Ce type d’annonces peut être géré par une agence de publicité programmatique ou par l’utilisation de plateformes dédiées.

À savoir : si la publicité programmatique est forcément digitale, cela ne l’empêche pas de toucher également la télévision. Avec les offres de télé par box internet, de plus en plus de chaînes proposent de la publicité TV programmatique. Les publicités qui s’affichent entre deux programmes peuvent alors varier en fonction de la région, voire des centres d’intérêt des possesseurs de box internet.   

Qu'est-ce que la publicité programmatique ?

Exemple de publicité programmatique

Dans les faits, la plupart des publicités digitales qui vous touchent aujourd’hui sont des publicités programmatiques.

La meilleure manière de comprendre ce principe est de s’appuyer sur des exemples de publicité programmatique :

  • Le retargeting (reciblage) : est un exemple simple et très courant de publicité programmatique. Il désigne la pratique de cibler les internautes qui ont déjà visité votre site web. Si vous visitez une boutique en ligne sans y faire d’achat, vous remarquez peut-être que des publicités pour cette e-boutique apparaissent quand vous naviguez sur d’autres sites web, y compris s’ils n’ont aucun rapport. Il s’agit de retargeting.
  • Les publicités YouTube : les publicités vidéos qui apparaissent avant ou pendant la lecture d’une vidéo YouTube sont programmatiques. C’est ce qui peut expliquer qu’une publicité YouTube n’ait pas un rapport direct avec le thème de la vidéo que vous regardez, mais plutôt avec vos centres d’intérêt ou vos dernières recherches internet.
  • Le display programmatique : les publicités display sont les publicités qui apparaissent sous forme de bannières, sur la plupart des sites web monétisés (voir image ci-dessous). La quasi-totalité des annonces display sont programmatiques. C’est ce qui peut expliquer que les bannières publicitaires présentes sur le web soient ciblées selon vos centres d’intérêt.

Vous avez très certainement remarqué que lorsque vous avez recherché un produit en ligne ou visité un site e-commerce particulier, vous voyez plus souvent des publicités sur ce type de produit ou sur ce site e-commerce.

C’est tout simplement parce que vous êtes exposé(e) à de la publicité programmatique. Un algorithme a compris que vous pourriez potentiellement acheter tel ou tel objet, et met donc en avant des publicités adaptées.

À savoir : de manière globale, toutes les publicités sur les réseaux sociaux sont également programmatiques. On peut notamment citer Facebook Ads, Twitter Ads, TikTok for business, etc. 

Exemple de publicité programmatique

Dans cet exemple pris sur la page d’accueil d’un site internet de presse, la bannière publicitaire qui présente une nouvelle voiture est une publicité programmatique. Elle ne s’affiche pas pour tous les internautes, et est ici présente car l’internaute présente un certain intérêt pour l’achat d’une voiture.

Comment fonctionne la publicité programmatique ?

La publicité programmatique a peu à peu remplacé les achats publicitaires traditionnels, qui nécessitaient des accords préalables entre l’annonceur et l’éditeur, en permettant d’accélérer et d’automatiser de nombreux échanges.

Découvrons plus en détail comment le marketing programmatique fonctionne :

Les acteurs de la publicité programmatique

Comme ce fut toujours le cas dans l’achat de média, la publicité programmatique part de la nécessité de créer des accords entre les annonceurs et les éditeurs :

  • Un annonceur : est une entreprise prête à payer pour voir sa publicité diffusée. Son objectif est de toucher son public cible.
  • Un éditeur : est un média qui cherche à monétiser ses espaces publicitaires (par exemple un journal en ligne qui souhaite faire apparaître des publicités sur ses articles). Son objectif est de monétiser ses audiences.

Si certains annonceurs gèrent directement la diffusion de leurs annonces auprès des éditeurs, beaucoup préfèrent passer par des agences de publicité programmatique, chargées de gérer leur diffusion publicitaire.

De même, certains éditeurs peuvent passer par des régies, qui sont chargées d’optimiser leurs revenus publicitaires.

Les 3 principaux types de marketing programmatique

Le marché de la publicité programmatique repose forcément sur des échanges commerciaux entre éditeurs et annonceurs.

Pour régir ces relations, on peut distinguer trois principaux modèles économiques en matière de publicité programmatique :

  • Le Real-time bidding (RTB) : en Français « enchères en temps réel », est le fonctionnement le plus courant. Les annonceurs déterminent préalablement la cible qui les intéresse ainsi que leur budget SEA, et l’apparition d’une publicité chez l’éditeur est décidée en temps réel, en fonction des enchères de chaque annonceur. C’est l’annonceur prêt à payer le plus qui apparaîtra. C’est une manière efficace de diffuser ses publicités à une large audience.
  • L’enchère privée (PMP) : l’enchère privée, ou « Private marketplace » (PMP), est similaire au RTB, si ce n’est que les annonceurs sont triés sur le volet (souvent sur base d’une invitation). Ce type de fonctionnement est généralement réalisé sur les grands médias, qui peuvent alors vérifier le sérieux et la qualité des annonces diffusées sur leurs supports.
  • La programmatique directe : est une forme plus restreinte encore que le PMP. Ici, l’éditeur peut vendre directement une certaine quantité de diffusions à un annonceur en particulier. Ce dernier est garanti d’un seuil  de diffusion de son annonce (souvent déterminé au CPM, c’est-à-dire au coût pour mille impressions). Ce type d’offre est généralement réalisée sur les très grands médias, qui peuvent ainsi proposer une importante visibilité à des annonceurs triés sur le volet.

On notera que la programmatique reposera toujours sur des achats d’audience. Ce ne sont plus uniquement les impressions qui sont garanties, mais bien l’exposition à un certain type d’audience.

Avec la programmatique, l’annonceur a la certitude que sa publicité est présentée à une audience ciblée, ce qui peut permettre d’améliorer son taux de conversion.

À savoir : en programmatique, le ciblage peut notamment être géographique (en fonction de l’IP de l’internaute), comportemental (en fonction des sites visités, de l’activité web et des cookies) ou encore sociodémographique (par exemple en fonction de l’âge, du genre ou des revenus de l’internaute).

Les plateformes de publicité programmatique

Naturellement, la publicité programmatique repose par nature sur des solutions techniques.

En la matière, l’écosystème de la publicité programmatique peut reposer sur trois types de plateformes (parfois entremêlées) :

  • Le SSP : pour « Sell-side Platform » (plateforme pour éditeurs) est une plateforme qui permet aux éditeurs de vendre leurs espaces publicitaires en temps réel. Une SSP peut diffuser les annonces sur différents réseaux, dont sur les ad exchanges (voir plus bas), afin d’assurer la vente des audiences de l’éditeur. Un gros éditeur passera généralement par une SSP pour monétiser son audience. On peut notamment citer les plateformes Criteo ou encore Magnite.
  • Le DSP : pour « Demand-side Platform » (plateforme pour annonceurs) est une plateforme qui permet aux annonceurs et aux agences d’acheter de l’inventaire publicitaire. Une DSP peut être reliée à différents ads exchanges, dans l’optique d’obtenir les meilleurs prix ou la meilleure diffusion. Un gros annonceur passera généralement par une DSP. On peut notamment citer The Trade Desk ou Adobe Advertisting comme exemples de DSP.
  • L’ad exchange : est une place des marchés d’espace publicitaire, qui met en relation annonceurs et éditeurs. Les ad exchanges peuvent être reliés à différentes SSP et DSP. Les petits éditeurs et annonceurs passeront directement par un ad exchange plutôt que par une SSP ou DSP. En France, un exemple d’ad exchange célèbre est Media Square, qui est l’alliance des principaux médias web français et permet aux annonceurs de toucher de très larges audiences. On peut également citer Index Exchange ou The Moneytizer.

Le nombre de plateformes utilisées par une même société va forcément dépendre de l’ampleur d’un annonceur ou d’un éditeur.

Plus les audiences achetées ou vendues sont larges, et plus il faudra s’assurer une large portée (et donc potentiellement l’utilisation de plusieurs plateformes).

Plateformes de publicité programmatiques

L’écosystème de la publicité programmatique peut reposer sur différentes plateformes, conçues uniquement pour les annonceurs et agences (DSP), uniquement pour les éditeurs (SSP), ou encore pour les deux publics (ad exchanges). Il n’est pas rare que ces plateformes communiquent les unes avec les autres.

Intérêt du marketing programmatique

Il faut bien comprendre que la publicité programmatique est devenue une norme dans le marketing digital.

Si dans les années 2000, les annonceurs pouvaient encore négocier directement avec les éditeurs web, par exemple pour s’assurer d’avoir une bannière publicitaire en ligne pendant un mois, la plupart des espaces publicitaires web sont désormais programmatiques.

La publicité programmatique a de nombreux atouts :

  • Un gain de temps : l’intérêt premier de ces solutions est qu’elles offrent un véritable gain de temps, que ce soit pour l’annonceur qui cherche à diffuser ses publicités, ou pour l’éditeur qui cherche à monétiser ses audiences publicitaires.
  • Une optimisation des revenus pour l’éditeur : l’éditeur qui passe par une SSP aura forcément pour objectif de monétiser ses audiences et d’améliorer ses revenus. L’enjeu est de permettre de vendre ses espaces publicitaires au plus offrant, pour générer un meilleur chiffre d’affaires. Un autre enjeu est d’être en mesure de vendre la totalité de ses audiences publicitaires.
  • De meilleures performances pour l’annonceur : la programmatique permet à l’annonceur de diffuser ses publicités auprès d’une large audience, mais aussi d’améliorer ses performances. Le ciblage publicitaire permet en effet de toucher une audience plus ciblée, et donc d’obtenir de meilleurs résultats publicitaires.
  • Une publicité ciblée et géociblée : si le marketing programmatique est devenu si présent, c’est aussi car il est tout simplement plus efficace pour les annonceurs. Il va notamment permettre une publicité géociblée (essentielle pour de la publicité locale), mais aussi ciblée sur les centres d’intérêt ou sur les caractéristiques de l’audience. Cette dernière pourra par ailleurs être exposée à des publicités mieux adaptées, ce qui peut améliorer son expérience avec la publicité.

Si de petits acteurs (éditeurs ou annonceurs) ne vont pas forcément se tourner vers l’ad exchange et la publicité programmatique, il va sans dire que les entreprises tournées autour de l’achat ou de la vente d’audience ont tout intérêt à investir en programmatique.

Pour simplifier ce travail, mieux vaut néanmoins se tourner vers des experts. Une agence de publicité programmatique sera souvent la mieux amenée pour garantir de bonnes diffusions publicitaires et un certain contrôle de votre budget et de vos résultats.

Le paid media (en Français « média acheté » ou « média payé ») est un terme de marketing digital qui désigne l’ensemble de la couverture médiatique qu’une entreprise peut acheter sur internet ou ailleurs. Le paid media peut donc plus ou moins s’apparenter à de la publicité. Cette page vous donne une définition du paid media et vous donne tous les conseils d’utilisation du paid marketing dans votre stratégie d’acquisition ou de communication.

Qu’est-ce qu’un paid media ?

Commençons par expliquer en détail le principe du paid media, un terme qui désigne une partie de la couverture médiatique dont une société peut profiter.

Paid media : définition

Le plus simple est de donner une définition du paid media.

Le paid media désigne l’ensemble des moyens de communication payants accessibles pour une entreprise qui recherche une couverture médiatique. Ce terme peut donc notamment englober les vidéos publicitaires, les articles sponsorisés ou encore le marketing d’influence.

Le paid media a l’intérêt d’être un levier rapidement actionnable pour une société qui cherche à se faire connaître. Comme son nom l’indique, il nécessite néanmoins un certain budget, puisque la diffusion de ces média est corrélée au budget publicitaire de l’entreprise.

Plus globalement, on parle parfois de « paid marketing » pour désigner ce type de médias. Cette expression peut se traduire en français comme « média payant », « média acheté » ou « média payé ».

Définition du paid media

Paid media, owned media et earned media

Difficile de s’intéresser à la notion marketing du paid media sans prendre un peu de recul.

Le paid media ne désigne qu’une partie de la couverture médiatique dont peut profiter une entreprise. En effet, on distingue trois grands types de sources médiatiques pour une société qui cherche à se faire connaître :

  • Le paid media : qui comme nous l’avons vu englobe tous les moyens de communication payants.
  • Le owned media : qui rassemble les moyens de communication internes à l’entreprise. Il peut par exemple s’agir de son site internet ou de ses réseaux sociaux.
  • Le earned media : qui désigne l’exposition médiatique « naturelle » et non payante que peut recevoir une entreprise (interviews, articles de presse, avis de clients, etc.). N’hésitez pas à consulter notre dossier sur le earned media pour en savoir plus.

Parmi ces trois solutions, le paid media est la plus rapide à porter ses fruits, car la diffusion de votre message ne dépend pas de votre propre visibilité en ligne (comme pour le owned media) ni de la notoriété de votre entreprise (comme pour le earned media).

Toute entreprise qui dispose d’un budget publicitaire peut ainsi se lancer rapidement dans le paid media !

À savoir : bien évidemment, toute société a intérêt à se pencher vers la communication multicanale, afin de diversifier ses sources d’acquisition et de toucher le public le plus large possible. 

Quels sont les différents types de paid media ?

Comme vous l’aurez compris, le paid media désigne l’ensemble des canaux d’acquisition payants.

Si on s’intéresse plus souvent aux médias payants digitaux (qui sont accessibles à la plus grande typologie d’entreprises), le paid media peut s’élargir à l’ensemble des solutions publicitaires existantes.

Il existe différents types de paid media disponibles. Citons notamment :

  • Le référencement payant (SEA) : le paid media est forcément représenté par Google Ads, Microsoft Ads et toutes les plateformes de référencement payants (qui permettent à votre site internet d’apparaître dans les résultats payants des moteurs de recherche).
  • L’affiliation : tous les partenariats d’affiliation marketing sont concernés par le paid media. L’affiliation est le fait de payer des éditeurs web ou des entreprises tierces pour mettre en avant vos produits ou messages, en échange de rémunération.
  • Le marketing d’influence : toutes les collaborations commerciales avec des influenceurs (personnalités de TikTok, d’Instagram, de YouTube, etc.) font forcément partie des médias payés.
  • Le contenu sponsorisé : les contenus sponsorisés sont des contenus dont vous payez la diffusion. Il peut par exemple s’agir d’un article de presse sponsorisé qui parle de votre entreprise, ou d’un post Instagram sponsorisé qui met en avant votre produit.
  • La publicité vidéo : une publicité télévisuelle ou une publicité YouTube font partie du paid media.
  • La publicité audio : la diffusion de spots radio ou la publicité sur des podcasts peut également vous permettre de diffuser vos messages.
  • Les publicités sur les réseaux sociaux : la diffusion de publicité via Facebook Ads, TikTok Ads et tous les réseaux sociaux fait partie des médias payés (on parle parfois de paid social media pour désigner cette catégorie).
  • L’achat d’espaces publicitaires : on pourrait enfin citer l’achat de publicités dans les magazines, les journaux ou encore la location de panneaux publicitaires comme du paid media.

Naturellement, cette liste ne se veut pas strictement exhaustive. Dès lors qu’un canal d’acquisition est payant, c’est-à-dire que la diffusion du message nécessite un paiement auprès d’une entreprise tierce, il sera forcément considéré comme du paid media.

Qu'est-ce que le paid media ?

Est considérée comme paid media toute solution de communication payante. Cela peut donc englober Facebook Ads, Google Ads, les contenus sponsorisés ou encore la publicité TV.

Faut-il utiliser les médias achetés ?

Tout chef d’entreprise qui cherche à se faire connaître s’intéressera forcément aux médias payants. Comme toute autre solution, le média acheté comporte des avantages et des limites.

Comparer le paid media avec le owned media revient un peu à choisir entre le référencement naturel ou payant. Voyons ensemble quels sont les atouts et les défauts du paid marketing :

Intérêt du paid marketing

Soyons clairs : toute entreprise long-termiste va forcément recourir à du paid media à un moment ou à un autre. Dans bien des cas, le paid media est particulièrement intéressant pour un lancement d’entreprise ou pour un lancement de produit, car il apporte une visibilité directe à la marque.

Les atouts des médias achetés sont les suivants :

  • La campagne est rapidement actionnable, puisque votre message se diffuse dès lors que vous libérez du budget. C’est donc une solution idéale pour tester un marché ou tout simplement pour faire relayer votre message rapidement.
  • Le paid media permet souvent de bien cibler son audience. Le ciblage se fait par le choix du média (type de magazine, choix d’un influenceur, etc.) ou par le recours à des mots clés (termes recherchés par votre cible sur internet) ou à des ciblages publicitaires (âge, revenus, etc.).
  • Il est également plus simple de suivre ses résultats. Très souvent, le ROI marketing d’un média payant est plus simple à tracker que des investissements liés à l’acquisition du owned media ou du earned media.
  • Il existe des solutions de paid media plus naturelles que la publicité classique. Un contenu sponsorisé, par exemple, peut bénéficier d’une meilleure perception par le public qu’une publicité télé. Le paid media peut donc participer à améliorer la notoriété d’une entreprise.
  • Si on le compare au earned media, le paid media peut permettre un meilleur contrôle du message, puisque c’est vous qui dictez en partie les éléments présents sur vos communications sponsorisées.
  • Enfin, le paid marketing est essentiel pour une bonne visibilité. La plupart des médias accordent une place importante aux espaces publicitaires ou aux contenus sponsorisés. Une marque qui se prive de paid media se prive donc d’éléments très visibles du public.

L’un des atouts principaux du paid marketing est sa rapidité d’action, puisque les effets d’un paid media peuvent être nettement plus rapides que ceux d’un owned media.

Sur le long terme, il ne faut pas non plus négliger le fait que les paid media font partie intégrante du paysage du consommateur. Si même les marques les plus connues investissent encore des sommes astronomiques dans les médias payants, ce n’est pas un hasard…

Média payant avantage

Le paid media permet à une marque de se faire connaître rapidement. Il est également essentiel pour améliorer la notoriété d’une entreprise.

Limites des médias achetés

Le paid media peut partager les mêmes défauts que la publicité en général (même si certains médias achetés sont plus subtils que la simple campagne publicitaire).

Les limites du paid marketing sont les suivantes :

  • Un premier défaut est que le paid media nécessite un budget continu. Si tous vos canaux d’acquisition sont payants, cela signifie que votre stratégie d’acquisition est dépendante d’un budget. La moindre réduction de votre budget marketing aurait alors un impact direct sur votre acquisition, et donc sur votre chiffre d’affaires.
  • Ensuite, le paid media est plus facilement accessible par votre concurrence. Si toute votre notoriété repose sur des médias publicitaires, rien n’empêche un concurrent au budget marketing plus élevé de prendre votre place ou de s’afficher à côté de l’ensemble de vos médias achetés. C’est dans ce sens que les owned media deviennent essentiels pour tirer son épingle du jeu.
  • Le paid marketing peut avoir une mauvaise image auprès du consommateur. Un earned media ou un owned media ont souvent une apparence naturelle (ils arrivent naturellement lors des recherches d’un consommateur), tandis que le paid media peut rapidement donner l’impression d’être imposé. Certains consommateurs peuvent donc avoir une vision négative d’une marque qui repose trop sur la publicité et le paid media.
  • Le paid marketing ne concerne qu’une partie de l’audience totale accessible. Certains consommateurs sont très méfiants vis-à-vis de la publicité ou de tout encart identifié comme sponsorisé. Dès lors, communiquer sur d’autres médias est parfois essentiel pour convaincre ou pour toucher sa cible.

Il est évident que le paid marketing ne permet pas à une entreprise de devenir référence de son secteur. Une communication efficace reposera systématiquement sur l’ensemble des médias disponibles (earned, owned et paid).

Média payant : quel budget ?

L’un des éléments clés du paid marketing est forcément le budget qui lui est associé.

La diffusion d’un paid media sera par définition payante. Le coût du paid media va toujours varier en fonction de sa nature :

  • Un post sponsorisé par un influenceur peut coûter quelques centaines d’euros (pour la micro-influence) à plus de 10 000 euros (pour les influenceurs les plus populaires).
  • Le prix du référencement payant coûtera quelques centimes à plusieurs euros par clics (sur des campagnes qui se comptent souvent en milliers d’euros mensuels).
  • L’achat d’un article sponsorisé sur un média en ligne peut coûter entre 500 et 5000 € (voir parfois plus pour les plus grands médias).
  • La diffusion d’une publicité télévisuelle se comptera généralement en dizaines de milliers d’euros.
  • Et ainsi de suite !

En dehors même du coût de diffusion publicitaire, pensez à prévoir un budget pour la conception de vos publicités ou pour leur suivi technique (ne serait-ce que le coût d’un expert SEA, d’une agence de publicité ou des frais liés à la création de contenu publicitaire).

Vous aurez compris que votre budget de paid marketing dépendra directement de vos ambitions et de vos moyens. On notera que le marketing digital peut permettre à une TPE ou à une PME de se lancer dans la publicité à moindre coût. Néanmoins, les résultats dépendront forcément des moyens mis en place.

Il sera très difficile d’avoir la moindre ambition si votre budget publicitaire ne représente pas au grand minimum 1000 à 2000 euros par mois. Les sociétés qui reposent exclusivement sur le paid media auront par ailleurs souvent des investissements mensuels nettement plus conséquents.

Pour creuser un peu plus le sujet, n’hésitez pas à parcourir notre dossier sur le calcul d’un budget SEA, qui vous donne une vision plus précise encore de la manière de planifier votre budget publicitaire et de calculer votre retour sur investissement.

La micro influence est une sous-catégorie bien spécifique du marketing d’influence. Elle consiste à s’appuyer sur des micro influenceurs, à savoir des influenceurs très nichés, qui ne sont pas nécessairement de grandes stars d’internet. Qu’est-ce que la micro influence ? Comment l’utiliser dans votre stratégie digitale ? Cette page vous explique tout ce qu’il faut connaître sur la micro influence et ses utilisations en marketing…

Qu’est-ce que la micro influence ?

La micro influence, comme son nom peut l’indiquer, est une petite partie du marketing d’influence. C’est une tendance de plus en plus intéressante pour les entreprises qui cherchent à se faire connaître, et notamment pour les petites entreprises.

Micro influence : définition

Et si nous commencions par donner une définition de la micro influence et des micro influenceurs ?

Pour rappel, un influenceur est une personnalité du web, qui est généralement suivie par plusieurs centaines de milliers d’internautes sur ses réseaux sociaux (que ce soit sur TikTok, Instagram, YouTube, etc.). Le marketing d’influence consiste à rémunérer un influenceur pour qu’il diffuse un message commercial auprès de son audience.

Pour dire les choses simplement, la micro influence est une stratégie marketing qui consiste à s’appuyer spécifiquement sur de « petits » influenceurs (les micro influenceurs), pour faire connaître sa marque.

Si la définition exacte peut varier, on considère qu’un micro influenceur est un influenceur web ayant entre 10 000 et 100 000 abonnés.

De plus en plus populaire auprès des entreprises et des marques, la micro influence a vu le jour pour deux principales raisons :

  • Les influenceurs « stars » (personnes suivies par plus d’un million d’abonnés) sont généralement très coûteux à rémunérer. La micro influence est donc une technique nettement plus abordable, notamment pour les petites entreprises.
  • Certaines pratiques abusives des influenceurs (publicité mensongère, publicité déguisée, etc.) ont pu ternir le marketing d’influence (en France, cela s’est traduit par la mise en place d’une loi d’encadrement du métier d’influenceur). Les micro influenceurs sont souvent considérés comme plus authentiques et moins biaisés que les grands noms de l’influence.

Si vous cherchez à faire connaître une marque ou un produit en ligne, le recours à la micro influence peut être une excellente idée.

Définition de la micro influence

Qui sont les micro influenceurs ?

Le terme de micro influenceur peut désigner un grand nombre de personnes différentes.

Si on cherche à parler uniquement en chiffres, on considère qu’un micro influenceur est une personne suivie par 10 000 à 100 000 followers :

  • En dessous : on parle parfois de nano influenceur pour désigner les internautes ayant 1000 à 10 000 followers.
  • Au-dessus : on parlera parfois de macro influenceur pour désigner une personne suivie par 100 000 à 1 million d’abonnés.

Alors que les influenceurs sont souvent des célébrités (stars de la télé-réalité ou de la télévision, acteurs, Youtubeurs célèbres, etc.), les micro influenceurs sont des particuliers passionnés.

Le micro influenceur peut par exemple être un sportif amateur, une mère de famille, une bricoleuse aguerrie, un cuisinier, une grande voyageuse, etc. Le micro influenceur reste néanmoins suivi par une certaine communauté, ce qui lui donne accès à une certaine audience.

De manière générale, les consommateurs ont bien plus de facilités à s’identifier à un micro influenceur qu’à un influenceur célèbre. Et pour cause, le train de vie est les habitudes du micro influenceur sont celles de « monsieur et madame tout le monde » et il dégage souvent une vision plus authentique que ne peut le faire un « gros » influenceur.

Qu'est-ce qu'un micro influenceur ?

On parle de micro influenceur pour désigner une personne suivie par 10 000 à 100 000 followers. Un micro influenceur peut commencer à monétiser son influence, mais garde une image nettement plus proche de ses abonné(e)s que ne peut le faire une star de l’influence.

Intérêt et limites de la micro influence dans une stratégie marketing

Un entrepreneur qui chercherait à faire parler de lui aura naturellement tendance à se tourner vers les influenceurs les plus célèbres et les plus suivis. Et pourtant, la micro influence fait de plus en plus souvent partie des « bonnes pratiques » pour améliorer la notoriété digitale d’une entreprise.

Voyons ensemble quels sont les atouts, mais aussi les limites, de la micro influence :

Pourquoi faire appel aux micro ifnluenceurs dans son marketing ?

Si nous avons déjà évoqué globalement les qualités des micro influenceurs et micro influenceuses, il paraît utile de bien préciser l’intérêt d’une telle stratégie de marketing d’influence.

Dans les faits, la micro influence peut avoir de nombreux atouts pour une entreprise :

  • En premier lieu, c’est une technique de communication abordable. La micro influence peut donner lieu à des partenariats rémunérés (ou parfois uniquement en échange de produits gratuits), mais s’avère nettement moins coûteuse que le recours à un influenceur star. C’est donc une solution qui peut être accessible aux TPE et PME.
  • Ensuite, le micro influenceur est souvent plus proche de sa communauté. Lorsqu’il présente un produit ou service, le message paraît souvent plus direct et authentique que les partenariats des stars de l’influence.
  • En conséquence du point précédent, les micro influenceurs ont souvent un meilleur taux d’engagement avec leur audience. Les messages d’un micro influenceur vont généralement toucher une large partie de son audience, tandis qu’une certaine partie des messages d’un grand influenceur ne toucheront pas sa cible. De même, une plus grande partie des followers d’un micro influenceur auront tendance à partager, commenter ou liker ses publications.
  • Autre avantage, la micro influence permet souvent de toucher des publics de niche. De nombreux comptes de micro influence sont centrés sur un sujet très précis (la parentalité, le bricolage, le maquillage, la cuisine, la musculation, les jeux de société, etc.). Trouver les bons micro influenceurs peut ainsi vous permettre de toucher directement votre public cible.

S’il est vrai que la micro influence va intéresser les petites entreprises, il serait incorrect d’imaginer que les grandes sociétés ne peuvent pas elles aussi recourir à la micro influence. Au contraire, il est de plus en plus fréquent pour les grandes marques de travailler (entre autres) avec des micro influenceurs et micro influenceuses.

Important : la loi 2023-451 du 9 juin 2023 (relative au marketing d’influence) s’applique pour tous types d’influenceurs ! Un micro influenceur est donc tenu d’informer clairement à son audience quand il a été rémunéré ou gratifié pour mettre en avant un produit ou service.

Les limites de la micro influence

Comme toute stratégie marketing, le recours à la micro influence a tout de même certaines limites, qu’il est bon de connaître.

Dans les faits, faire appel aux micro influenceurs peut représenter les défauts suivants : 

  • Par définition, la « micro » influence est limitée dans son impact. Une bonne stratégie repose sur le recours à un grand nombre d’influenceurs différents. Un simple message diffusé par un micro influenceur n’aura clairement pas un énorme impact sur votre business !
  • La recherche de micro influenceurs peut prendre du temps, d’autant plus que vous avez tout intérêt à multiplier les contacts pour obtenir des résultats durables.
  • De même, toutes les thématiques ne trouveront pas forcément des micro influenceurs de niche. À vous de déterminer si le recours à ce type de solution est pertinent par rapport à votre public cible et à votre offre commerciale.
  • Pour poursuivre le point précédent,  l’authenticité des micro influenceurs peut être à double tranchant. Soyez certain(e) de faire appel à des influenceurs qui sont en accord avec les valeurs de votre marque. Inutile par exemple de présenter votre produit jetable à un influenceur adepte du zéro déchet !
  • Enfin, il est important de faire attention aux « faux influenceurs ». L’achat de followers est une pratique très facile. Le micro influenceur n’étant pas une célébrité, il peut plus facilement simuler sa communauté. Le secret est de ne jamais vous contenter de vérifier uniquement le nombre de followers d’un influenceur, mais d’examiner également le nombre de like et d’interactions sur ses différents posts, pour vous assurer qu’il profite vraiment d’une communauté active et engagée.

Par ailleurs, la micro influence peut avoir les mêmes limites que le marketing d’influence, à savoir une vision plutôt méfiante des consommateurs.

Pour vous assurer que votre communication soit la plus authentique et la plus appréciée possible, l’idéal est de sélectionner des micro influenceurs en accord avec votre marque, et de laisser à l’influenceur le soin de mettre en valeur le message (car il connaît mieux sa communauté et sait donc comment s’adresser à elle).

Micro influence : avantages et défauts

La micro influence est un canal de communication accessible à la plupart des entreprises, mais il ne faut pas surestimer l’impact d’un seul micro influenceur dans votre stratégie. Pour être efficace, une campagne de micro influence doit diffuser de nombreux posts et faire appel à différents influenceurs.

Mettre en place une stratégie de micro influence

Vous souhaitez travailler avec des micro influenceurs pour faire connaître votre société ? Dans ce cas, mieux vaut bien préparer votre stratégie de communication digitale pour vous assurer d’obtenir des résultats.

Comment utiliser la micro influence ?

De manière globale, le marketing de la micro influence consiste à travailler directement avec les influenceurs pour faire connaître votre entreprise.

Un micro influenceur peut diffuser un post sponsorisé, une courte vidéo ou tout type de message qui présente votre société, vos produits et/ou services.

Il existe différentes bonnes pratiques pour une marque qui cherche à faire de la micro influence :

  • Sélectionner des influenceurs pertinents : l’influenceur peut être considéré comme un « média », et va attirer une cible bien spécifique. Assurez-vous que la communauté des micro influenceurs sélectionnés correspond bien à votre cible commerciale.
  • Proposez une offre promotionnelle : si votre objectif est d’inciter à l’achat, pensez à toujours proposer une offre spéciale (produit offert, code promo, etc.). Idéalement, laissez un code promo personnalisé au nom de l’influenceur ou de l’influenceuse. En plus d’inciter à l’action des internautes, cela aura l’intérêt de vous permettre de tracker efficacement les résultats de votre campagne. Cela peut également être l’occasion de créer une relation durable avec un micro influenceur (par exemple en lui proposant une rémunération partiellement basée sur les résultats).
  • Incitez à l’action : idéalement, toute campagne doit avoir un certain objectif. Vous pouvez par exemple organiser un jeu-concours qui inciterait les internautes à s’abonner sur vos propres réseaux sociaux, communiquer autour d’un évènement que vous organisez, etc. Privilégiez des actions que vous serez capable de mesurer.
  • Faites confiance au micro influenceur : un influenceur est un spécialiste de la création de contenu, et il connaît très bien sa communauté. Dès lors, vous avez tout intérêt à lui laisser une bonne marge de manœuvre pour présenter votre offre ou votre entreprise. Ce serait une erreur de chercher uniquement à diffuser une publicité et à forcer un message (ce qui paraîtra forcément moins naturel que si l’influenceur s’implique dans le contenu créé).
  • Multipliez les campagnes de micro influence: comme c’est souvent le cas avec le marketing de contenu, il ne suffit pas d’un seul post ou d’une seule collaboration pour obtenir des résultats durables. L’idéal est de multiplier les actions et de travailler avec plusieurs micro influenceurs, afin de diffuser clairement votre message auprès de votre public cible.
  • Mesurez les résultats : tant se faire que peut, essayez de mettre en place des moyens de tracking pour vérifier les résultats de vos campagnes de micro influence. Prenez le temps d’analyser tous les posts sponsorisés (commentaires, likes, partages, etc.), et cherchez à tracker les visites de votre site internet, les effets sur votre propre nombre d’abonnés sur les réseaux ou les ventes réalisées grâce à la micro influence.

N’oubliez pas que la micro influence participe aussi à l’image de marque de votre entreprise. Si les internautes voient que vous collaborez avec différents influenceurs et influenceuses qui les intéressent, ils vous identifieront clairement comme un acteur clé de votre secteur.

Cette communication digitale peut donc avoir des effets à long terme.

Comment trouver des micro influenceurs ?

La recherche de micro influenceurs est strictement similaire à celle de tout influenceur : il vous « suffit » d’analyser les réseaux !

Il existe différentes manières de trouver des micro influenceurs « manuellement » : 

  • Si votre marque est présente sur les réseaux, commencez à étudier la popularité de vos propres followers. Certains micro influenceurs vous suivent peut-être déjà !
  • Demandez à vos propres followers quels sont les influenceurs qu’ils préfèrent ou quels comptes ils recommandent, ce peut être une manière efficace de trouver des collaborateurs.
  • Faites différentes recherches autour de mots clés précis (en visant les hashtags les plus populaires de votre secteur d’activité).
  • Les réseaux sociaux sont par définition des « réseaux ». Si vous identifiez un micro influenceur, prenez le temps d’examiner qui il ou elle suit. Il n’est pas rare que les micro influenceurs d’une même niche se suivent les uns les autres.
  • Recherchez également du côté de vos concurrents pour voir s’ils ont déjà collaboré avec des influenceurs, ou quels sont les comptes qu’ils suivent.
  • Prenez toujours le temps de faire de la veille autour de votre marque ou de votre secteur sur les réseaux sociaux, pour identifier les figures d’influence.

Il est évident que la recherche de micro influenceurs prend du temps, d’autant plus qu’il faut les contacter individuellement. Il est impératif d’avoir une personne en interne dédiée à cette tâche si vous souhaitez gérer vous-même votre stratégie de micro influence.

Trouver un influenceur

La recherche d’influenceurs peut être longue et minutieuse. Le recours à des plateformes spécialisées ou à une agence peut ainsi vous faire gagner du temps.

Faut-il faire appel à une agence de micro influence ?

Face à l’essor du marketing d’influence, on peut trouver de plus en plus d’agences ou de plateformes de micro influence.

Naturellement, il existe différents atouts à faire appel à une agence de micro influence :

  • Les experts du secteur ont souvent un réseau d’influenceurs professionnels, et peuvent donc accélérer la mise en place de campagnes.
  • Certaines solutions vous permettent d’avoir accès à un « catalogue d’influenceurs » parfois directement avec leurs tarifs. C’est l’assurance que les influenceurs sélectionnés acceptent les collaborations commerciales.
  • Une agence de micro influence va vous permettre de gagner énormément de temps dans les échanges ou dans la recherche d’influenceurs.
  • Les plateformes et sociétés spécialisées peuvent vous aider à mieux préparer votre campagne ou suivre les résultats, en évitant au passage les « faux » influenceurs.

En contrepartie, il est évident que le recours à une agence de micro influence ou à un service spécifique nécessitera un certain budget. De nombreux services en la matière exigent un abonnement mensuel de plusieurs centaines d’euros, ou un budget minimal de quelques milliers d’euros.

Si vous ne souhaitez pas un trop grand engagement, il sera forcément moins coûteux de travailler sans agence… mais n’oubliez pas que cela exigera forcément du temps et de l’implication.

Quels sont les tarifs d’un micro influenceur ?

Pour conclure sur le sujet, il est intéressant d’évoquer le prix de la micro influence. Dans les faits, le coût d’une campagne de micro influence se fait à la discrétion de l’entreprise et de l’influenceur.

Comme vu plus haut, l’intérêt de la micro influence est que son coût est généralement raisonnable.

En moyenne, un post sponsorisé de micro influenceur sera facturé entre 100 et 1000 €. Le budget peut néanmoins varier en fonction de l’audience du micro influenceur, du type de contenu et du type de partenariat choisi. En comparaison, les tarifs des influenceurs les plus connus peuvent rapidement dépasser les 10 000 euros par post.

Les tarifs des agences de micro influence seront généralement comptés en milliers ou dizaines de milliers d’euros, à travers des packages qui comprennent les posts de différents micro influenceurs, sur une période donnée.

Ceci vous donne une vision plus globale de la micro influence et de son impact potentiel sur votre activité. Il ne vous reste plus qu’à identifier les micro influenceurs et micro influenceuses de votre secteur !

On parle de ROI marketing (à lire « r.o.i marketing ») pour désigner le retour sur investissement lié à des dépenses marketing. Bien évidemment, le calcul du ROI est indispensable pour toute entreprise qui accorde un certain budget à sa communication et à son marketing. Cette page vous donne toutes les informations à connaître au sujet de votre retour sur investissement marketing.

ROI marketing : définition

Dès lors que votre entreprise investit du budget en communication et en marketing, vous allez forcément être intéressé(e) par le ROI marketing. Commençons tout d’abord par définir ce principe.

Qu’est-ce que le ROI marketing ?

L’acronyme ROI signifie « Return On Investment », soit « retour sur investissement » en Français. En toute logique, le ROI marketing représente les bénéfices engendrés grâce aux dépenses marketing d’une entreprise.

Dans sa vision la plus simple (mais nous verrons que ce n’est pas toujours si facile…), le calcul du ROI marketing se fait comme suit :

Retour sur investissement marketing (en %) = (Bénéfices nets générés grâce au marketing/Dépenses marketing) * 100

Pour donner une vision plus précise, ce calcul revient à réaliser l’opération suivante :

ROI marketing (en %) = [(Gains liés au marketing – Coûts liés au marketing) / Coûts liés au marketing] x 100

Dans cette formule :

  • Les gains représentent le montant total généré par la campagne marketing.
  • On retire des gains l’ensemble des coûts liés à la campagne, afin de déterminer les bénéfices nets générés par le marketing.
  • Ce sont les bénéfices qui sont ensuite divisés par le coût pour calculer le ROI. On multiplie le résultat par 100 afin d’obtenir un pourcentage.

Le retour sur investissement permet ainsi de déterminer si une campagne de communication est rentable ou non.

Retour sur investissement marketing : définition

Exemple de calcul du ROI marketing

Pour mieux comprendre le calcul du ROI marketing, le plus simple est de s’appuyer sur des cas concrets.

Par exemple,  si une entreprise investit un total de 10 000 euros dans une campagne marketing, et que cette dernière génère 40 000 euros de revenus, son ROI se calcule comme suit :

ROI marketing = [(40 000 € – 10 000 €)]/10 000 €]*100 = (30 000 €/10 000 €)*100 = 3*100 = 300 %

Dans notre exemple, le ROI marketing de l’entreprise est de 300 %. Cela signifie qu’un euro dépensé permet de générer 3 euros de bénéfices, ce qui est à priori un bon résultat.

À savoir : un ROI supérieur à 100 % indique la génération de bénéfices, un ROI de 100 % indique que l’entreprise est au point d’équilibre, un ROI inférieur à 100 % indique que l’entreprise est déficitaire. 

Calcul retour sur investissement marketing

L’importance du retour sur investissement marketing

Toutes les entreprises ont conscience de l’importance de la communication et du marketing pour se faire connaître. En revanche, une société a vite fait d’investir du budget marketing sans étudier sérieusement les retours.

Et pourtant, suivre précisément son ROI marketing est essentiel à différents titres :

  • Il s’agit bien évidemment de mesurer le succès de vos campagnes marketing.
  • Pour le service marketing, il s’agit de justifier des dépenses et de mieux négocier son budget.
  • Le suivi du ROI est essentiel pour vérifier que l’entreprise est bénéficiaire et ne perd pas d’argent !
  • Le ROI est également un indicateur de choix pour mieux orienter votre stratégie d’acquisition. Vous allez par exemple vous tourner vers les canaux d’acquisition les plus rentables.

L’un des objectifs de votre marketing doit être de vérifier l’efficacité et la rentabilité de vos actions. Pour cela, vous pouvez notamment vous appuyer sur le framework AARRR, une méthode marketing qui se concentrer justement sur la rentabilité.

Dans tous les cas, se concentrer sur les chiffres et sur le ROI est nettement plus efficace que de fonctionner « à l’instinct » en ce qui concerne vos investissements marketing.

Pourquoi le calcul du retour sur investissement marketing peut-il être complexe ?

Si rappeler l’importance de suivre son retour sur investissement tient du lieu commun, il convient néanmoins de préciser que le calcul du ROI marketing est loin d’être aisé !

Différents éléments vont rendre le ROI marketing difficile à appréhender de manière exacte :

  • Le premier enjeu est votre capacité à traquer les revenus issus du marketing et à définir les bons KPI (Key performance Indicators, ou indicateurs clés de performance). Si l’analyse digitale peut parfois permettre d’identifier simplement des revenus issus de publicité (notamment grâce à la mise en place de balises de conversions sur votre site web), certains canaux d’acquisition peuvent être délicats à traquer.
  • Il est parfois tout aussi délicat d’identifier clairement les dépenses liées au marketing : budget SEA, coût de la création de contenus marketing, coût des prestataires externes (agence de publicité, agence web, consultant SEO, etc.).
  • Certains investissements marketing peuvent mettre des mois à faire leur effet, notamment quand il s’agit de notoriété de l’entreprise ou d’investissements en SEO. Se posera toujours la question de la période sur laquelle analyser les résultats d’une campagne marketing et d’identifier clairement les bénéfices liés au marketing.
  • Certains investissements marketing ne donnent pas lieu à un gain financier direct. Si vous mettez en place un funnel marketing (tunnel de conversion), par exemple, la publicité peut générer des abonnements à votre newsletter (votre objectif étant par la suite d’utiliser la newsletter comme une manière de générer des ventes). Il s’agit alors d’attribuer une « valeur » à chaque conversion. Cela sera un enjeu majeur sur toutes les activités où l’achat nécessite beaucoup de réflexion.

À part si vous vous concentrez exclusivement sur des canaux marketing simples à traquer (par exemple la publicité Google Ads sur un site e-commerce correctement paramétré), il restera toujours une petite part d’inconnue dans votre ROI marketing.

Cela ne justifie cependant pas d’ignorer votre retour sur investissement pour autant ! Au contraire, l’un de vos objectifs doit être de prioriser toutes les campagnes marketing qui peuvent être faciles à traquer, mais aussi d’établir des KPI et méthodes de suivi qui sont pertinentes avec votre activité (panier moyen, coût d’acquisition, taux de conversion, etc.).

Calcul ROI Marketing

Si la formule de calcul du ROI marketing est simple, il peut être difficile de rassembler les bonnes données concernant les gains et/ou les dépenses liées au marketing. Vous devez donc définir clairement vos conversions, et être en mesure de toujours leur attribuer une valeur.

Comment calculer son ROI marketing ?

Si nous avons déjà évoqué la formule de calcul du retour sur investissement marketing, vous aurez compris que le calcul concret peut s’avérer délicat.

En toute logique, le défi de toute entreprise est d’identifier clairement ses gains marketing ainsi que ses coûts marketing. À l’ère du digital, les KPI ont tendance à se multiplier, et identifier clairement ses indicateurs de performance devient essentiel pour toute entreprise.

Voyons ensemble comment rassembler efficacement les données nécessaires pour le calcul d’un ROI marketing.

Calculer ses investissements marketing

La première étape est d’identifier clairement vos dépenses marketing.

Le calcul des dépenses est clairement le plus simple, car il suffit souvent de rassembler les factures ! En revanche, il est important de bien définir les frais que vous intégrez dans vos dépenses marketing :

  • Frais publicitaires : tous les budgets liés à la diffusion de publicité (Google Ads, Facebook Ads, location de bannières publicitaires, marketing d’influence, coût de participation à un salon commercial, etc.).
  • Frais de création : tous les budgets liés à la création de publicité (création de contenus, design des publicités, tournage vidéo, impression de supports publicitaires, etc.).
  • Salaires : tous les coûts liés aux salaires de votre équipe marketing (salariés, apprentis et stagiaires). Si vous travaillez avec des freelances (expert SEA, rédacteur web, graphiste, etc.), pensez également à intégrer leur coût.

Si vous décidez d’intégrer les frais internes, il est parfois nécessaire de faire un calcul au prorata. Il se peut qu’un salarié ne travaille pas intégralement au marketing, mais qu’une partie de ses tâches soient essentielles au bon fonctionnement de l’entreprise. Il ne faudra pas alors intégrer la totalité de ses coûts dans le calcul de votre ROI marketing.

Intégrer les salaires dans le calcul du retour sur investissement peut être discutable (notamment si votre objectif est uniquement de déterminer le ROI d’une campagne marketing). C’est néanmoins une manière intéressante de déterminer si vous gagneriez à agrandir votre équipe marketing, ou à recruter en interne si vous n’avez pas encore de professionnels du marketing au sein de l’entreprise.

Calculer les dépenses marketing

Le calcul du ROI marketing exige que vous ayez une vision exhaustive de l’ensemble de vos dépenses marketing. Cela concerne non seulement la diffusion de vos publicités, mais aussi leur coût de création et les salaires des collaborateurs dédiés.

Calculer les bénéfices liés au marketing

Déterminer les bénéfices liés au marketing peut être une tâche plus ardue que le calcul des dépenses !

En effet, il est essentiel de bien suivre vos recettes et bénéfices pour calculer efficacement le ROI marketing. L’un des enjeux est notamment de prendre en compte les bénéfices à long terme (fidélité du client, commandes multiples, intention d’achat…) pour ne pas sous-estimer le ROI marketing.

Pour cela, différentes solutions vous permettent de calculer vos bénéfices marketing :  

  • La mise en place de balises de conversions : la manière la plus exacte de suivre vos bénéfices en marketing digital est de mettre en place des balises de conversion. Ces balises vont s’activer dès lors qu’un internaute réalise une action sur votre site web (par exemple l’achat d’un produit, ou l’inscription à une newsletter). Vous avez tout intérêt à paramétrer efficacement votre site web, pour que ces balises soient les plus précises possibles.
  • Définir la valeur des conversions : en plus de mettre en place des balises de conversion, il est intéressant de leur attribuer une valeur. Si vos conversions sont des ventes, votre situation est simple, puisque la conversion est déjà déterminée en euros. Si vos conversions sont des téléchargements d’une application, des visites d’une landing page ou des abonnements à un webinaire, l’exercice peut être plus délicat. Mieux vaut alors utiliser vos statistiques internes pour déterminer des valeurs de conversion. Par exemple, vous pouvez déterminer la valeur d’une inscription à un webinaire gratuit si vous connaissez le taux de vente moyen suite à la participation à un webinaire et le panier moyen des clients.
  • L’utilisation de codes promo ou de canaux dédiés : une autre manière d’attribuer des gains à une campagne spécifique est l’utilisation d’offres dédiées. Sur un site e-commerce, les codes promo peuvent être l’occasion de mieux traquer les achats. En marketing d’influence, une marque va systématiquement attribuer un code promo à chaque influenceur, pour être en mesure de déterminer quel est l’influenceur qui génère le plus de ventes. Vous pouvez également attribuer un code promo à un spot publicitaire, pour déterminer plus facilement quelles ventes sont issues de la diffusion de ce spot. Une autre solution peut être d’utiliser un numéro de téléphone dédié à un canal publicitaire. Vous saurez que les appels issus de ce numéro spécifique sont liés à telle ou telle campagne de publicité.
  • L’analyse à la suite d’une campagne : certaines campagnes marketing sont difficiles à traquer. Cela peut être le cas pour une diffusion publicitaire non digitale (télévision, radio, etc.) ou encore pour de la signalétique publicitaire (panneaux publicitaires, publicité dans un magazine, etc.). Il s’agit alors de suivre vos résultats durant la durée de diffusion, et de les comparer à vos chiffres à période égale (on compare par exemple au même mois, l’année précédente). La différence peut alors être considérée comme du gain lié au marketing. Si vous réalisez une campagne publicitaire et que vous ne remarquez aucune hausse de CA, cette campagne n’est pas efficace. Si vous suspendez une campagne est que vous remarquez une baisse de CA, la baisse représente le gain lié à cette campagne.
  • Les bénéfices à long terme : pour ne pas avoir une vision trop restreinte dans la durée, il est pertinent de ne pas limiter votre champ d’action au chiffre d’affaires uniquement. Sachez également varier vos KPIs pour ne pas sous-estimer l’intérêt ou l’efficacité d’une campagne. Il est par exemple intéressant d’attribuer une valeur à chaque nouveau client ou à chaque nouvelle inscription sur votre base de données. Si une campagne marketing ne génère aucune vente, mais augmente substantiellement le nombre d’abonnés à votre newsletter, vous allez très certainement pouvoir générer des revenus à moyen ou long terme grâce à cette dernière.

L’un des enjeux liés aux bénéfices marketing est de pouvoir rassembler les données pertinentes à analyser, mais aussi de pouvoir clairement attribuer les gains à telle ou telle campagne marketing.

En marketing digital, l’utilisation de balises de conversion est primordiale. Si vous avez recours à des campagnes difficiles à traquer, l’idéal est de ne pas mettre en place plusieurs campagnes en même temps, pour ne pas fausser les chiffres. Si vous diffusez en même temps une publicité télévisuelle et un spot radio, il pourrait être difficile de définir lequel a généré des ventes.

À savoir : même une entreprise non digitalisée peut chercher à suivre des conversions. Cela peut simplement consister à poser la traditionnelle question « comment nous avez-vous connus ? » à vos clients et prospects !

Retour sur investissement marketing

En plus de suivre attentivement vos bénéfices marketing, il est primordial que vous soyez en mesure d’attribuer chaque bénéfice à telle ou telle campagne. L’enjeu est de vérifier quelles sont les actions les plus efficaces et les plus pertinentes.

Calculer le ROI marketing

Une fois que vous êtes en mesure de rassembler les chiffres nécessaires au calcul du ROI marketing, il reste à réaliser le calcul et l’analyse.

Il peut y avoir une logique à différencier le ROI d’une campagne marketing et le retour sur investissement global de vos actions marketing :

  • Si vous dépensez 100 000 euros dans la diffusion d’une publicité télévisuelle, vous avez tout intérêt à suivre de près les résultats de cette campagne. Un tel budget marketing doit forcément générer un ROI satisfaisant, sans quoi il faudra définitivement abandonner ce type de pratique. Plus vos budgets sont importants, plus le ROI doit être clairement anticipé et calculé.
  • Parallèlement, une entreprise doit avoir un regard global sur son ROI marketing. Le retour sur investissement d’une campagne n’est jamais garanti, et vos investissements marketing doivent donc s’orienter entre des valeurs sûres (des canaux que vous maîtrisez) et des solutions moins connues (des canaux que vous décidez de tester pour toucher un nouveau public).

En fin d’année, vous devrez idéalement avoir une vision du ROI de chacune de vos campagnes (pour pouvoir comparer leurs résultats et déterminer sur quels canaux concentrer vos efforts) et avoir une vision générale de votre ROI marketing (pour vérifier que votre service marketing est efficient et que votre entreprise se développe).

Important : tester régulièrement de nouveaux canaux et de nouvelles techniques d’acquisition est indispensable au succès de votre entreprise. En effet, même un canal d’acquisition très satisfaisant aujourd’hui pourrait très bien devenir décevant d’ici quelques mois ou années (en fonction des habitudes du consommateur, du marché ou de la conjoncture). 

Retour sur investissement marketing : quelles conclusions prendre ?

Naturellement, l’analyse du ROI marketing vise à prendre des décisions. Il ne s’agit pas uniquement de remplir de jolis tableaux Excel !

Le ROI marketing doit être analysé de manière globale et cohérente. Il s’agit notamment d’éviter les décisions trop radicales suite à l’analyse du ROI.

Différentes actions peuvent être réalisées suite à l’analyse du retour sur investissement marketing :

  • Faut-il augmenter le budget de certaines campagnes ? Il est assez tentant de se concentrer sur les campagnes marketing au meilleur ROI, mais mieux vaut être attentif ! Si une campagne Google Ads génère un ROI marketing de 300 % avec un budget de 10 000 € mensuels, cela ne signifie en rien que le ROI restera stable si vous passez subitement à un budget de 20 000 € mensuels. Il ne suffit donc pas de doubler votre budget pour doubler vos chiffres de vente. Au contraire, augmenter trop rapidement un budget peut nuire considérablement au ROI, en particulier sur un canal que vous maîtrisez et qui a déjà été optimisé. Mieux vaut augmenter votre budget progressivement et par à coups, pour vous assurer que le nouveau budget ne soit pas dépensé à perte.
  • Faut-il suspendre des campagnes marketing ? Abandonner un canal d’acquisition qui est rentable, mais moins rentable que les autres, peut être une erreur stratégique si cela vous fait perdre des clients que vous ne pouvez pas toucher autrement. Il est néanmoins important de suspendre toutes les campagnes qui ne génèrent pas de ROI… à condition de leur avoir accordé suffisamment de temps et d’attention. Il est fréquent qu’un canal d’acquisition ne soit pas rentable avant plusieurs mois, ou nécessite une véritable expertise. Avant de dire qu’un canal est sans intérêt, veillez à bien lui avoir accordé suffisamment de moyens (en particulier si ce canal est assez utilisé dans votre secteur).
  • Faut-il réduire son budget marketing ? Il est forcément tentant de réduire le budget d’un service marketing non efficace. Mais attention alors à ne pas trop nuire à la communication de l’entreprise. Suspendre d’un coup tous vos investissements marketing pourrait avoir des effets désastreux à long terme. Face à un très faible ROI, mieux vaut chercher à identifier les axes d’amélioration pour dépenser le budget autrement, tout en conservant une action marketing indispensable pour l’évolution de toute entreprise.
  • Faut-il modifier sa stratégie ? N’oubliez jamais que votre ROI marketing dépend également de votre stratégie d’acquisition. Même le meilleur publicitaire du monde ne fera pas de miracles si votre équipe commerciale est défaillante, ou si votre offre n’a aucun intérêt pour le client. Pensez donc toujours à intégrer des KPI détaillés, pour identifier la cause d’un échec de campagne marketing, et modifier votre stratégie globale en conséquence (changement de pricing, investissement dans l’UX design, modification des messages commerciaux, etc.).

Avant de tirer la conclusion qu’un canal d’acquisition est mauvais (suite à un mauvais ROI), vérifiez que vos campagnes ont été paramétrées avec expertise, et faites-vous au besoin accompagner de spécialistes (consultant SEO, agence de communication, spécialiste Google Ads, etc.).

Pensez également toujours à multiplier les KPIs pour bien comprendre l’origine de l’échec d’une campagne marketing. Si vous avez généré beaucoup de trafic sur une landing page, mais généré aucune conversion, il se peut que votre ciblage soit mauvais, ou que vos contenus marketing ne soient pas convaincants.  Si vous avez généré beaucoup de demandes de devis, mais aucune vente, cela peut signifier que votre équipe commerciale n’est pas efficace, ou que votre offre n’est pas compétitive.

Se concentrer uniquement sur les dépenses et les gains vous fera forcément passer à côté de nombreuses informations précieuses, d’où l’intérêt de suivre de nombreux indicateurs de performance.

ROI marketing

Attention à éviter les décisions trop radicales suite à l’analyse du ROI marketing. Des modifications brutales de vos investissements ou de votre stratégie peuvent mettre à mal tous vos efforts d’optimisation.

ROI marketing à long terme : l’intérêt de la valeur vie client

Pour conclure sur le sujet du ROI marketing, il nous paraît intéressant d’évoquer brièvement la valeur à vie du client (en Anglais « customer lifetime value »).

La valeur à vie du client (VVC) représente la moyenne de profits générée par un client sur l’ensemble de sa « vie » avec l’entreprise. C’est un élément intéressant, car il prend en compte la fidélité de vos clients et les bénéfices qu’il vous permet de générer au fil des mois ou des années.

Dès lors que votre activité génère de la fidélité (plusieurs achats réguliers par client), il est intéressant de prendre en compte la VVC dans vos calculs de ROI marketing. Cette valeur peut notamment justifier un coût d’acquisition plus élevé ou un ROI marketing faible à court terme.

Si vous avez payé 50 € d’acquisition pour qu’un client fasse un achat à 20 €, il est évident que votre campagne marketing n’est pas rentable. En revanche, si vous savez que vos clients font en moyenne 10 achats à 20 € par an, pour plusieurs années, votre ROI marketing à long terme n’est finalement pas si mauvais, et suspendre la campagne marketing serait une grave erreur !

Vous aurez compris que le ROI marketing reste une donnée complexe à étudier, et qui nécessitera systématiquement des ajustements stratégiques réguliers. Il est par ailleurs nécessaire que cette réflexion autour du ROI marketing s’intègre dans votre stratégie globale, et s’appuie sur toutes les données que vous êtes en mesure de produire en interne.

Le framework AARRR est une théorie utilisée dans le marketing et l’acquisition de client. Il s’agit d’un modèle notamment pertinent pour les entreprises essentiellement numériques qui cherchent à améliorer leur croissance et à investir dans le growth marketing. Cette page vous présente en détail le framework AARRR et ses applications.

Qu’est-ce que le framework AARRR ?

Avant toute chose, il est intéressant de définir le modèle AARRR. Aussi appelé « Pirate Metrics », ce framework marketing a été conçu aux États-Unis en 2007, initialement à l’attention des startups.

On considère que ce modèle marketing est à l’origine du growth marketing, à savoir des techniques de marketing digital centrées sur la croissance rapide d’une entreprise.

Framework AARRR : définition

AARRR est bien évidemment un acronyme. Ce terme reprend les cinq étapes du cycle de vie du client, sur lequel la méthode s’appuie, à savoir :  Acquistion, Activation, Retention, Referral, Revenus (AARRR).

Le framework AARRR est un modèle d’analyse digitale centré sur les comportements du consommateur et qui vise à garantir la croissance et le développement d’une entreprise.

Ce modèle s’appuie spécifiquement sur les données utilisateurs, en étudiant chaque partie du cycle de vie d’un client :

  1. Comment l’entreprise se fait-elle découvrir par le client/prospect ?
  2. Comment le client interagit avec l’entreprise ?
  3. Comment le client créé un lien régulier avec l’entreprise ?
  4. Comment le client parle de l’entreprise à ses proches ?
  5. Comment l’entreprise génère-t-elle des revenus grâce à ses clients ?

Le framework marketing AARRR vise à guider les entreprises à se concentrer sur des metrics ayant un réel effet sur leur chiffre d’affaires.

Framework AARRR

À quoi sert la méthode AARRR en marketing ?

La méthode AARRR a initialement été imaginée pour guider les start-ups qui ne parvenaient pas à trouver leur point d’équilibre. Elle est plus globalement utilisée dans le marketing digital pour toutes les sociétés qui cherchent une évolution plus rapide et/ou plus efficace.

Concrètement, le framework AARRR est spécifiquement conçu pour que les entreprises se concentrent sur des éléments essentiels de leur activité :

  • C’est un modèle centré sur la croissance, dont l’objectif est de générer plus de clients, et/ou plus de revenus avec les clients actuels.
  • Il vise à concentrer l’analyse de données, en évitant les « vanity metrics », à savoir les données qui semblent évoluer positivement, mais n’ont en réalité aucun impact direct sur le chiffre d’affaires.
  • Il permet de se concentrer sur des KPI (key performances Indicators, ou indicateurs clés de performance) pertinents et centrés sur le consommateur, pour mieux guider les investissements et actions marketing d’une entreprise.
  • Il vise à optimiser le parcours client, à chaque étape de son cycle de vie, pour améliorer la force de frappe de l’entreprise.

Dans les faits, l’AARRR est une évolution naturelle du marketing, qui prend en compte la possibilité pour une entreprise d’avoir accès à des données précises au sujet de son trafic web et des conversions en ligne.

Tout comme le « growth marketing », cela reste avant tout du marketing, avec son lot de complexité. Le framework AARRR doit donc être considéré comme une méthode efficace, mais en rien comme une méthode magique ni simple à réaliser !

À savoir : la méthode AARRR étant régulièrement reprise, vous l’entendrez peut-être évoquée sous les termes « funnel AARRR », « pirate funnel », « pirate metrics », etc. 

Les 5 étapes du funnel AARRR

Le framework AARRR s’appuie sur cinq étapes différentes du cycle de vie du consommateur digital. Son optique est la mise en place d’un funnel marketing, à savoir un entonnoir qui permet de guider peu à peu l’internaute (qui arrive sur le site et connaît peu l’entreprise) vers l’achat, puis d’inciter le client à générer davantage d’achats ou d’activités pour l’entreprise.

Histoire de donner une vision claire du framework AARRR, le plus simple est de lister chacune de ces cinq étapes (Acquisition, Activation, Retention, Referral, Revenus).

Acquisition

La première étape du framework Aarrr est l’acquisition.

On parle d’acquisition pour désigner la génération de trafic web vers votre offre. Votre acquisition est ce qui permet aux internautes de découvrir votre entreprise, vos produits ou votre offre commerciale. Il existe de multiples canaux d’acquisition : publicité, publicité en ligne, SEO, réseaux sociaux, marketing d’influence, etc.

Dans cette étape de la méthode, l’entreprise doit chercher à optimiser ses méthodes d’acquisition en se posant les bonnes questions :

  • Le volume d’acquisition total est-il suffisant ? Peut-on l’améliorer ?
  • Quels sont les meilleurs canaux d’acquisition ? À savoir ceux qui attirent le plus de visiteurs qualifiés.
  • Quel est le coût d’acquisition pour chaque canal ? Peut-on l’optimiser ?
  • Existe-t-il de nouvelles sources d’acquisition potentielles ?
  • Les prospects ou clients que j’attire sont-ils pertinents ?

L’enjeu pour l’entreprise dans cette étape est d’attirer un trafic qualifié, à coût maîtrisé, et qui garantisse un bon taux de conversion par la suite.

Pour en savoir plus sur l’acquisition digitale, n’hésitez pas à consulter notre dossier complet sur le sujet.

Les pièges à éviter : en acquisition, on portera attention au coût d’acquisition et à la pertinence des profils attirés. Si vous attirez un large public, mais que vous avez peu de conversions, il se peut que vos canaux d’acquisition ne soient pas suffisamment ciblés. De même, si vous avez beaucoup de conversions, mais que votre coût d’acquisition vous permet à peine de générer du profit, c’est que votre stratégie n’est pas viable. 

Acquisition de trafic AARRR

La phase d’acquisition détermine comment l’entreprise parvient à toucher sa cible. Les éléments à optimiser ici sont le choix des canaux d’acquisition, le coût d’acquisition ou encore la qualité du ciblage.

Activation

La seconde étape de l’aArrr est l’activation, à savoir la preuve que l’internaute montre un intérêt pour la marque et/ou le produit.

L’activation est le fait de différencier un internaute (votre trafic global) d’un internaute intéressé par votre offre. Le terme « intéressé » est ici forcément assez vague, et peut se traduire par différentes actions :

  • Visites de plusieurs pages du site, ou temps sur le site plus long que la moyenne,
  • Inscription à une newsletter,
  • Inscription à l’essai gratuit de votre produit,
  • Téléchargement de votre application, etc.

L’enjeu de l’entreprise est d’inciter l’internaute à réaliser une action, par exemple dans l’optique de générer des leads marketing (à savoir des coordonnées de contact que l’entreprise pourra utiliser par la suite).

Différentes techniques peuvent être utilisées ici, comme la création d’un lead magnet conçu pour inciter à l’action : essai gratuit de votre offre, produit offert, accès à un webinaire, etc.

À savoir : l’activation est clairement appliquée dans la réalisation d’un funnel d’acquisition marketing, qui vise à guider progressivement un internaute vers l’achat. 

AAARRR activation

La phase d’activation détermine comment l’entreprise attire l’attention de sa cible ou suscite son intérêt. Les éléments à optimiser ici sont la technique de génération de leads, les contenus présentés aux internautes ou pourquoi pas le choix d’un lead magnet.

Retention

La troisième étape de l’aaRrr est la rétention, à savoir la capacité de l’entreprise à attirer plusieurs fois un même utilisateur.

La rétention confirme l’intérêt d’un internaute pour votre offre et votre produit, par le biais de ses visites régulières. Une fois de plus, la rétention peut être indiquée de plusieurs manières, en fonction de votre business model :

  • Ouverture régulière de vos e-mails (par exemple dans le cadre d’une newsletter),
  • Visites régulières du même utilisateur sur votre site web,
  • Utilisation régulière de votre application ou de votre outil en ligne,
  • Interactions avec vos posts sur les réseaux sociaux,
  • Achats réguliers,
  • Durée d’un abonnement en ligne,
  • Renouvellement de contrat, etc.

L’enjeu de l’entreprise est de créer une relation régulière avec le prospect ou client. Il peut également s’agir de « réactiver » un internaute qui n’a pas échangé avec l’entreprise depuis un long moment.

Les techniques de rétention vont surtout viser à créer des rendez-vous réguliers avec la cible (par exemple par le biais du content marketing ou par l’organisation de webinaires ou tout simplement d’une newsletter), ou chercher à optimiser le taux de rétention moyen.

À savoir : l’un des pièges des entreprises est de se concentrer sur l’acquisition client, alors que la rétention est souvent bien moins coûteuse et plus facilement contrôlable. S’il est intéressant de toucher de nouveaux clients, il est plus intéressant encore d’inciter vos anciens clients à renouveler un achat. 

Framework AARRR Rétention

La phase d’activation détermine comment l’entreprise parvient à créer un lien régulier avec ses clients et prospects. Les éléments à optimiser ici sont la segmentation de l’audience, les méthodes de communication employées ou encore les messages commerciaux mis en avant.

Referral

La quatrième étape de l’aarRr est le referral (en Français « recommandation »), à savoir la capacité de l’entreprise à faire parler d’elle par le biais de ses clients et prospects.

Le referral indique la capacité des clients de l’entreprise à recommander cette dernière à ses proches et à son entourage. S’assimilant au « bouche à oreille », cette donnée est parfois difficile à chiffrer (notamment parce qu’une partie du referral ne se fait pas de manière digitale).

L’enjeu de l’entreprise ici est de faire en sorte que ses clients deviennent ses ambassadeurs, de manière à toucher une cible plus large encore. Cela passera forcément par un excellent produit et un service client impeccable, mais peut aussi être stimulé par certaines actions !

Les techniques d’optimisation du referral peuvent être le programme de parrainage (avec gains pour le parrain et pour le filleul), la mise en place d’un système d’affiliation (avec intérêt économique pour le parrain qui présente votre offre), la réalisation d’enquête de satisfaction client ou pourquoi pas la mise en place de jeux concours avec partages de publications ou de messages commerciaux.

Referral AARRR Framework

La phase de referral détermine comment l’entreprise incite ses clients et prospects à mettre en avant la marque. Les éléments à optimiser ici seront la satisfaction client, la notoriété de marque et la mise en place de programmes de parrainages.

Revenus

Enfin, la cinquième et dernière étape de l’aarrR est orientée autour des revenus, à savoir la capacité de l’entreprise à… générer de l’argent !

Les revenus indiquent la capacité de l’entreprise à générer du chiffre d’affaires et des bénéfices grâce à sa stratégie d’acquisition. La partie revenus peut être déterminée par différents indicateurs :

  • Taux de conversion (rapport entre le nombre d’utilisateurs et le nombre de ventes),
  • Le CA minimum à atteindre pour générer du profit,
  • Le panier moyen,
  • Le nombre total de ventes, etc.

L’enjeu de l’entreprise est ici de faire du profit, à travers la génération de ventes régulières, et un business model qui lui permet de couvrir largement ses coûts d’acquisition et de marketing.

Les efforts de l’entreprise peuvent ici se porter sur l’optimisation du taux de conversion (CRO), sur une modification de l’offre (baisse ou hausse de prix, mise en place de différents niveaux de gamme, etc.), sur la mise en place de promotions ou encore sur un meilleur message commercial.

Si le funnel AARRR vous intéresse, n’hésitez pas à vous pencher également sur la méthode TOFU MOFU BOFU, qui vise à affiner votre funnel marketing pour générer davantage de ventes.

À savoir : en matière d’acquisition, on conseille généralement que la valeur à vie du client (CA total généré par un client durant sa « vie » avec l’entreprise) soit au moins égale à trois fois le coût d’acquisition d’un client. La phase de revenus doit donc toujours être mise en parallèle avec la phase d’acquisition.

Revenus framework AARRR

La phase de revenus détermine comment l’entreprise génère du profit. Les éléments à optimiser ici seront l’offre commerciale, le pricing, le taux de conversion ou encore le discours marketing utilisé.

Framework marketing et KPI

Vous aurez compris que le framework AARRR s’appuie forcément sur l’analyse de données et de certains KPI.

Toute entreprise qui cherche à utiliser la méthode AARRR doit préalablement être en mesure d’analyser clairement ses données internes. Il s’agit ainsi :

  • D’identifier clairement les KPI essentiels pour mesurer l’activité et vérifier son évolution, pour chaque phase de l’AARRR.
  • De mettre en place tous les outils nécessaires pour mesurer et suivre ces KPI (CRM, Google Analytics, questionnaires de satisfaction client, etc.).
  • D’instaurer un suivi régulier des KPI pour mesurer l’activité et faire évoluer la stratégie en conséquence.

Chaque entreprise peut mesurer ses propres KPI, en fonction de son business model et de sa manière de fonctionner. Le tableau ci-dessous vous donne une vision plus claire du type de données à mesurer à chaque étape de l’AARRR :

Phase AARRR Données à mesurer
Acquisition Nombre de leads
Coût d’acquisition
Trafic du site web
Taux de clic
Coût par clic (CPC)
Taux de rebond
Activation Durée moyenne de session
Nombre d’inscriptions à la newsletter
Nombre de nouveaux clients
Taux de conversion
Retention Taux de rétention
Nombre de connexions par utilisateur
Taux d’ouverture des e-mails
Taux de désinscriptions à la newsletter
Temps de rétention moyen
Referral Nombre de parrainages
Nombre d’avis clients
Mentions sur les réseaux sociaux
Taux de satisfaction client
Revenus Coût d’acquisition client
Panier moyen
Valeur à vie du client
Chiffre d’affaires et bénéfices
Taux de conversion

Vous aurez compris que la méthode « pirate metrics » reste avant tout adaptée aux entreprises en mesure de suivre précisément les données de ses utilisateurs et clients. Elle sera donc d’autant plus applicable pour les entreprises qui proposent des produits numériques, des logiciels ou encore des abonnements en ligne.

Naturellement, la mise en place d’une telle stratégie exigera souvent un budget certain, ne serait-ce que pour mettre en place les outils de suivi et de gestion des données. On notera par ailleurs que si le framework AARRR est présenté comme incontournable dans le growth marketing, il s’agit tout de même d’une méthode à moyen ou long terme, dont la qualité s’apprécie sur la durée. Il n’existe aucune méthode marketing magique, qui aurait des effets immenses dès ses premiers jours d’application !